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    Dans le frigo des pauvres
     

     Dans le frigo des pauvres

     
    Posté le: 30 Déc 2007 à 11:18 


    Manger avec une centaine d’euros par mois et par personne relève du combat quotidien.
    Une socio-anthropologue a étudié les comportements alimentaires
    des Français vivant sous le seuil de pauvreté.
    Qu’est-ce qu’on met dans son frigo quand on vit avec 3 euros par jour ?
    C’est à cette question qu’a répondu la socio-anthropologue
    Christine César dans une étude réalisée en 2003-2004 pour l’Institut
    de veille sanitaire (INVS).
    L’enquête sur les «Comportements alimentaires et situations de pauvreté»
    est un travail fouillé, un peu fouillis.
    Comme les paroles recueillies par la chercheuse.
    Les personnes en situation de grande pauvreté ont du mal à partager
    leurs difficultés avec un tiers, qui restera toujours étranger à leur misère.
    Ils cherchent à l’éluder.
    En France, le budget alimentaire pour les personnes en dessous du seuil
    de pauvreté est inférieur à 114 euros par mois.
    Soit entre 3 et 6 euros, et parfois moins de 3 euros, par jour.
    Près de 68 % d’entre eux sont dépendants de l’aide alimentaire.
    Ils s’approvisionnent aussi sur les marchés (20 %) pour les fruits et légumes.
    Christine César a rencontré une dizaine de ces familles : sans-papiers,
    RMistes, en Ile-de-France et en milieu rural (Dordogne et Haute-Vienne).
    Elle décrit leur débrouillardise.
    Comment ils stockent, conservent, gardent.
    De quelle manière ils rusent.
    Mme E. dit que les «choses toutes faites», comme les plats préparés,
    reviennent très cher.
    «Le premier réflexe, quand on n’a pas de sous, c’est de réduire les fruits et légumes.
    C’est un mauvais réflexe, alors il faut ruser, connaître les lieux
    où c’est moins cher.
    S’organiser, c’est une gymnastique.»
    En prenant rendez-vous avec ses interlocuteurs, Christine César
    ne disait jamais qu’elle allait inspecter les réfrigérateurs.
    Voir, d’abord.
    Puis photographier ce qu’il y a dedans.
    Sur ses clichés, on voit souvent des stocks de pots identiques
    (yaourts, pâte à tartiner, bouteilles de lait), de vieux restes dans une assiette.
    Mais rarement des produits périmés.
    Certains désignent le frigo comme le «vieux compagnon de route».
    La crainte la plus courante est qu’il «puisse lâcher».
    Ce qui est l’annonce d’une possible détérioration générale.
    Parfois on le recycle. «Il peut servir de pharmacie, d’armoire, d’étagère,
    de pense-bête, de support de photos, de cadre pour la photocopie
    d’un régime», note le rapport.
    Plus d’un quart des personnes de l’étude n’ont pas acheté leur appareil.
    Ils l’ont récupéré.
    Parfois, même, ils font frigo commun, quand les habitants sont par
    exemple en foyer.
    Mais ils n’apprécient guère ce partage, tant il peut y avoir de vols.
    Le frigo fait l’objet d’une «réappropriation qui n’existe pas aussi fortement
    pour les autres appareils domestiques», écrit la sociologue.
    A suivre....
    DIDIER ARNAUD 27 déc 2007 Texte Intégral



    L’aide alimentaire mal acceptée
    Le rapport note qu’accepter les dons de l’aide alimentaire ne va pas de soi.
    Cela met les gens dans une position d’assistés qui leur fait honte.
    En outre, il arrive que les denrées ne soient pas en bon état.
    «Un don alimentaire dégradé dégrade celui qui l’accepte», souligne Christine César.
    Les gens préfèrent parfois se débrouiller eux-mêmes.
    Cela les valorise.
    Une femme raconte : «Au bout d’un moment, je me suis rendu compte
    que le pain tous les jours me coûtait cher.
    Comme il y avait un foyer de handicapés dans mon immeuble,
    j’ai fait une demande officielle pour avoir le pain rassis de la veille.
    J’en mets un peu dans mon congélateur, mais un petit peu seulement
    car je n’ai plus de place.»
    Pour cette autre famille, le «don» alimentaire est plus disqualifiant
    que de faire les «poubelles» de la boulangerie.



    Un repas de prisonniers

    Pour les sans-papiers, se nourrir n’est pas toujours la priorité.
    La famille A. ne dispose pas de titre de séjour.
    Le père se décrit comme un homme privé de liberté, sans cesse traqué.
    Même à table, «c’est comme le repas des prisonniers.
    On n’a pas de liberté pour manger».
    Ils ont un fils de 7 ans.
    Le médecin a dit qu’il «ne mange pas bien».
    Pas assez, en fait.
    Il manque de viande, de fruits et légumes.
    «Le médecin dit "il faut", mais nous on n’a rien», dit la mère.
     



    La stratégie du stock
    L’étude montre comment se développent les stratégies de stockage :
    «Chez les personnes qui disposent d’un minimum de place, on trouve du riz,
    des oignons, des pommes de terre, tous achetés par sacs de 10 kilos.»
    A l’Epicerie sociale, ce couple raconte qu’il «fait des réserves de trucs»
    qu’il ne prendrait pas ailleurs.
    «Les yaourts, on en avait pris 16 et on les a mangés en trois jours à nous deux.
    Avec ça, on se fait de l’éclate.»
    Plus loin, la dame précise : «Et puis il doit y avoir un truc psychologique.
    Le fait d’avoir un frigo plein, je ne sais pas, on se sent mieux.
    On s’amuse plus.
    Disons que ça résout la frustration d’être pauvre.»
    Une autre dame explique que sa mère avait «deux congels» dans son pavillon,
    et que «dans toutes les maisons, les gens font comme ça, il faut faire du stock».
     



    Riz cassé et pâtes au sucre
    Les menus sont souvent répétitifs.
    Le quotidien ne s’embarrasse pas de délicatesse culinaire.
    «Les populations étudiées cherchent d’abord à éviter le sentiment de faim,
    se dirigent logiquement vers les aliments les plus économiques»,
    comme le riz et les pâtes, note le rapport.

    «Le riz, on prend du cassé.
    Les 22 kilos, c’est 15 euros, et dernièrement on en a trouvé à 12,5.
    Ça nous fait le mois.
    Je malaxe la fécule de pommes de terre avec de l’eau et ça fait du foutou
    [aliment de base en Afrique centrale, fait de manioc et de banane plantain, ndlr],
    on en mange tous les deux jours», dit Mme B. «Hier midi, vous avez mangé quoi ?»
    demande la sociologue.
    «C’était des pâtes et on les mange avec le pain.»
    Plus loin, Mme B. explique : pour le riz, «même si tu n’as pas de
    condiments pour la sauce, tu mets du sucre et ça passe.
    Souvent, on prend ça matin, midi et soir, quand il n’y a pas autre chose, surtout l’été».

     



    Les fins de marché, la «pochette-surprise»
    L’enquête fait une part belle au glanage.
    Comme il n’est pas question de faire son marché comme tout le monde,
    c’est quand les commerçants remballent que tout se passe.
    Mme C. fait les fins de marché.
    «C’est incroyable tout ce que je trouve en fouillant.
    C’est devenu comme les enfants à Pâques et la pochette-surprise.»
    Cette activité constitue «un vrai boulot.
    C’est honteux de voir ce qu’ils laissent».
    Elle passe «des nuits à faire des compotes», des conserves de légumes.
    Mme C. dit aussi : «Les envies, ça passe, et les besoins, on a toujours pu faire face.»
    Pour Mme C., tout se passe comme si elle s’était installée «dans une
    économie de guerre, prête à affronter un siège», note la sociologue.
    Qui confie : «En situation de pauvreté, l’abondance est possible.»
     



    Le rebord de la fenêtre
    Des frigos, il n’y en a pas toujours.
    Seuls 62 % de ceux qui résident à l’hôtel en disposent, contre 99 % de ceux
    qui vivent en appartement.
    Le recours le plus commun est donc le rebord de la fenêtre.
    Dans ces conditions, «la conservation des surgelés est impossible», note le rapport.
    Pourquoi écrire cette évidence ?
    Parce que, le plus souvent, les familles évitent de signaler aux services
    sociaux qu’elles ne possèdent pas de frigo.
    Ainsi elles profitent quand même du surgelé, qu’elles cuisinent tout de suite,
    parfois pour distribuer les plats à leur entourage.
    Comment fait-on quand il fait chaud ?
    La fenêtre de Mme A. est plein sud.
    Pour les fromages, elle a le choix : «Laisser sentir à l’intérieur ou laisser
    dégouliner à l’extérieur».



    Réflexion...........
    Ce rapport évoque visiblement la situation de familles vivant
    provisoirement en hôtel ou en centre d'accueil..
    Des sans papiers, voir des clandestins..
    Des gens d'origines Africaine..
    Il faut y ajouter des personnes seules ,travaillant pour un 1/2 ou un 3/4 de SMIG.
    Des retraités, surtout veuves, qui n'ont plus qu'une retraite misérable..
    Des handicapés, des chômeurs, des jeunes déboussolés par la vie etc...etc..
    La liste n'étant pas malheureusement Exhaustive....
    N'oublions jamais que chacun de nous peut se trouver confronter à ces difficultés..
    Le renchérissement des denrées et des prestations de base dans notre vie quotidienne devient une préoccupation pour tout le monde..
    Alimentation, logement et produits énergétiques ne cessent d'augmenter.
    Ce qui est un souci pour chacun de nous, est véritablement dramatique
    pour les plus faibles.
    Souhaitons-nous, pour toutes ces raisons, une meilleure année 2008..
    La Vie N'est Pas Qu'un Long Fleuve Tranquille..
    Et son cours est tumultueux et sinueux, et n'a de cesse de serpenter au gré de nos difficultés...
    Un jardin blanc WS  Tendance  

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    Feuille de chêne
      Feuille de chêne
    Message HéberForum
    27 Déc 2007 à 18:34

    Mary Ann, une conceptrice allemande a pensé aux jardiniers coincés
    à la maison par temps de neige ou de pluie.



    Elle leur a conçu ce tapis modulaire (qui peut aussi devenir couverture de lit,
    revêtement mural,...) en feutre 100% laine.
    Grand choix de couleurs.
    Excellent absorbeur de bruit.
      Etonnant !
    Votre avis

     
    Illu Stration (26/12)
    crayon

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  •   L'achatine
      L'achatine
    L'achatine est un énorme gastéropode.

    Ses proches cousins sont les autres gastéropodes terrestres.
    Il vit dans les milieux assez peuplés de végétaux d'Afrique et a été introduit
    en Asie du Sud-Est.
    Il mesure 30 cm de long, ce qui en fait sans doute le plus imposant gastéropode terrestre.
    Il se nourrit de beaucoup de végétaux et nuit aux cultures.
    Il vit solitaire, parfois en couple.

    30cm de long...........
    Photo

    WS  
     
       

     

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  • Heberg Forum en panne
      Heberg Forum en panne

    Posté le: 20 Déc 2007 à 18:37 :
    Près de 3 jours de panne sur héberg Forum..
    Pas d'explication..
    Très curieux ce comportement...
    crayon
    variation
    Modérateur
    Posté le: 20 Déc 2007 à 21:22
    Cela fait un moment que cela dure.
    Gérard et moi avons trouvé un nouvel hébergeur gratuit et nous avons décidé de quitter héberg. Pendant que nos forums sont en panne les autres eux fonctionnent à merveille.
    Nous allons perdre des sujets c'est certain, mais nous reprendrons les plus important.
    Si à l'après de ça tout "roule"...
    Bonne soirée. Marie
    crayon
    White Satin
    Administrateur
    Posté le: 21 Déc 2007 à 6:46 Sujet du message:
    Marie
    Pour moi trop de travail de changer d'hébergeur...
    Et sur un site gratuit on est à la merci de l'hébergeur..
    Les sites qui marchent bien sont souvent énormes...
    Je pense que l'internet est victime de son succès..
    Les gens se connectent massivement.
    Depuis plus d'un mois..
    Il me faut plus de 10 minutes pour poster un message..
    Il n'y a plus que le matin de très bonne heure.
    Il y a longtemps que je ne reçoit plus les images de mon hébergeur..
    Les Herboristes, je ne peut les rejoindre que sur l'ordinateur du Labo..
    Comme en France, ce beau pays, on est toujours en retard sur tout..
    On est en train, depuis un an de rattraper ce retard..
    Toutes les routes, partout, sont éventrées pour passer de la fibre optique..
    Et le téléphone gratuit amène vers les claviers des gens qui n'en soupçonnaient même pas l'existence..
    Alors 3 jours de panne chez héberg.....
    Eux aussi, visiblement ils ne maitrisent plus grand chose..
    crayon
    White Satin
    Administrateur
    Posté le: 07 Jan 2008 à 17:22
    La présentation du Qui est En Ligne a changé d'aspect..
    A la suite d'une Erreur de Héberg..

    sujet remixé Sujet publié sur HéberGForum Mabul : Mort

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    Un spacecraft domestique

     

    Un spacecraft domestique

    Posté le: 17 Déc 2007 à 18:42

    Bel Air est un "spacecraft" domestique.
    C'est un filtre vivant qui absorbe, grâce à des plantes sélectionnées
    pour leur propriétés filtrantes (gergero, philodendron, chlorophylum,...)
    les effets indésirables de l'air vicié par la profusion des objets manufacturés.
    Un concept d'actualité, quand on connait le degré de pollution dans nos locaux.
    Connaissez-vous d'autres types de matériels pour cet usage
    Mathieu Lehanneur (12/12/2007)

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  • Tenues d’hiver pour le jardin

    Posté le: 16 Déc 2007 à 11:50    

    Le jardin tire progressivement sa révérence et, comme par enchantement,
    des végétaux arborent fièrement leur dernière parure.

     Le traditionnel houx (Ilex aquifolium) est de la partie avec ses petites boules
    écarlates et brillantes.
    Elles demeureront sur l’arbuste jusqu’au mois de mars.
    Choisissez de préférence une variété autofertile, comme « Alaska » ou
    « J-C Van Tol » aux feuilles sans épines, idéales pour la confection de couronnes de Noël.
     
    FemmeActuelle 16 déc 2007

    la nature va fournir beaucoup d'éléments naturels pour décorer les maisons..
    Ce serait gentil de nous rappeler lesquels Very Happy

    WS
     

     

       
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  • Hauts en couleurs

    Posté le: 16 Déc 2007 à 17:2


                 

    Nandina domestica

    Hauts en couleurs

    Avec ses billes rouges charnues accrochées à un feuillage coriace,

    le pernettya semble figé par le froid.
    Cette valeur sûre égaiera une jardinière d’hiver et pourra même décorer
    une table de Noël.
    Le gracieux nandina animera un jardin japonisant ou un patio,
    bien abrités.
    Cet arbuste élancés aux faux airs de bambou, porte des chapelets
    de perles corails du plus bel effet sous un manteau de neige.
    Telle une fantastique cascade givrée, la symphorine « Hancok »
    ploie sous le poids de ses boules blanches ou rose foncé.
    Retombant au-dessus d’un muret comme une rivière de rubis, le
    cotoneaster à feuilles de saules s’illumine encore au cours de l’hiver.
    Et tous les autres
    D’autres petits fruits rutilants, baptisés cynorhodons ou gratte-cul,
    succèdent souvent aux roses fanées.
    De formes variées , ils sont globuleux chez les rosiers rugosa ,
    allongé pour canina, et petits et ronds chez multiflora.
    Ceux que vous n’avez pas récoltés pour vos confitures ou vos bouquet
    persisteront tout au long de l’hiver.
    Plantez tous ces arbustes rustiques dans une terre non gelées, arrosez-les
    abondamment et paillez le sol avec des feuilles mortes.
      Finalement l'hiver..C'est peut-être pas si mal que cela....
    Qu'en pensez-vous

    FemmeActuelle 16 déc 2007

     
     

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  • Bulles en fête

    Posté le: 15 Déc 2007 
    Bulles en fête
    Les Champenois sont inquiets.
    Ils frisent déjà la pénurie.

    De la Montagne de Reims à la Côte des Blancs, de la vallée de la Marne

    à  la Côte des Bar, le raisin est devenu une denrée aussi rare et disputée

    que la perle noire de Tahiti.
    Si l’engouement pour les bulles de champagne se poursuit au même
    rythme, le prix de la précieuse grappe – 5 euros le kilo en moyenne
    en 2007 – risque d’atteindre des sommets.
    Déjà des comités d’experts se réunissent pour étudier la meilleure façon
    d’élargir le territoire de l’appellation.
    Depuis les années 1950, la surface en culture a pourtant triplé,
    elle dépasse aujourd’hui les 32 000 hectares, et les rendements ont doublé.
    Oui mais voilà, la terre entière veut connaître la douce ivresse
    du champagne, ce vin magique qui rend les femmes spirituelles
    et les hommes distingués.
    Et 321 millions de bouteilles, c’est peu pour étancher la soif d’une planète
    qui n’a renoncé ni à la fête, ni au plaisir.
    Même les Chinois sacrifient désormais au rituel des bulles dans les bars
    de Pékin et de Shanghai.
    Face à l’explosion de la demande, les producteurs font mine de rester
    sage et maintiennent tant bien que mal le prix de leur brut sans année
    à un niveau raisonnable.
    Mais, parallèlement, ils multiplient cuvées spéciales et millésimées,
    forcément plus coûteuses à produire et élever.
    Qu’importe, puisqu’elles s’arrachent comme des petits pains.
    Car c’est aujourd’hui la tendance : assemblage de crus, de cépages
    et d’années à l’origine, le champagne tendance gastronomie tend
    à devenir mono-cru, mono-cépage et mono-millésime.
    Et refuse d’être cantonné à la célébration des naissances et des mariages.
    Quitte à bousculer la tranquille hégémonie des vins tranquilles.

    Le Champagne, un vin de fête...
    Vous aimez, bien sur
    Obstyles.com 15déc 2007 Texte Intégral


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  • Les toitures végétalisées

      Les toitures végétalisées 
    Posté le: 15 Déc 2007 à 16:39 

    Les toitures végétalisées poussent de plus en plus dans le paysage urbain 

    Un toit d’herbes, de plantes… 

    Une vie organique en guise de toit : pour qui veut allier esthétisme 
    et écologie, la toiture végétalisée est la solution idéale. 
    L’Allemagne, la Suisse et les pays nordiques sont les plus grands 
    utilisateurs de ce procédé. 
    Toutefois, la France n’est pas en reste. 
    Selon le centre scientifique technique et du bâtiment (CSTB) qui a 
    organisé mercredi 5 décembre un colloque à ce sujet, 
    le marché est en pleine croissance en France. 

    En effet, le nombre de m2 posé a doublé en 2 ans pour atteindre 300.000 m2 en 2006. 
    Les raisons de ce succès : la prise de conscience environnementale 
    et la multiplication des enjeux environnementaux. 

    Principe 

    Mais comment fonctionne une toiture végétalisée ? 
    C’est une sorte de «sandwich». 
    Sur un élément porteur (de béton, d’acier, de bois…) est posé 
    un composant d’isolation thermique au-dessus duquel est installé 
    un revêtement d’étanchéité. 

    Cela fait, la végétation est implantée. 
    Son type varie en fonction des éléments susmentionnés. 
    Il existe ainsi trois sortes de toitures végétalisées : intensive, semi-intensive et extensive. 
    Elles auront chacune des caractéristiques de prix et de choix de végétation spécifiques. 
    De même, il existe trois sortes de mises en œuvre : par semis 
    de fragments de plantes ou de semences, par plantation de micro-mottes 
    ou de godets et par éléments précultivés (plaques, dalles, tapis, rouleaux, 
    bacs). 
    Plantes succulentes, plantes vivaces et bulbeuses, graminées, 
    petits ligneux participent à la composition des toitures. 

    La végétalisation extensive des toitures est la plus utilisée 

    La forme la plus développée est celle inventée par les Allemands : 
    la végétalisation extensive des toitures (VET). 
    Elle comporte de nombreux atouts en termes d’environnement 
    (réduction des gaz à effet de serre), d’économies d’énergie 
    (par la gestion de l’eau par exemple) et de santé ( 
    amélioration de la qualité de l’air), sans oublier ses atouts de coût 
    et d’entretien réduits. 

    Les avantages 

    Durant le colloque, le CSTB a énuméré les différents avantages 
    de la toiture végétalisée qui va de l’optimisation de l’usage des surface 
    s en ville à l’apport esthétique en passant par l’amélioration de la qualité 
    de l’air en ville sans oublier les aspects techniques avec la gestion des 
    eaux pluviales, les caractéristiques acoustiques, thermiques 
    et une durabilité de l’étanchéité. 

    Côté enjeux, la toiture végétalisée permet de lutter contre le 
    réchauffement climatique et enjeux environnementaux 
    (énergie, matières premières, transport, biodiversité) mais également sur 
    la densification, la minéralisation, l’imperméabilisation et l’augmentation 
    des températures dans les villes. 

    Un procédé qui reste encore coûteux 

    Enfin concernant le coût, tout dépend de la nature du toit, de la situation 

    géographique par rapport au fournisseur et de l’étendue de la végétation 
    installée. 
    Il est en effet beaucoup plus complexe, donc coûteux, d’installer une 
    toiture végétalisée sur un toit en pente. 
    Les prix oscillent donc de 50 à 100 euros le m2. 
    Si le procédé reste onéreux, certaines régions comme des Hauts-de-Seine 
    accordent des subventions. 

    Des toits en chaume... 
    Cela représente-t-il pour vous, une solution d'avenir 

    Batiactu 10 déc 2007 Extrait § 

    sujet remixé Sujet publié sur HéberGForum Mabul : Mort

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  • Des bulbes et vivaces fleuris en décembre

     Posté le: 15 Déc 2007 à 14:33


    Halte aux idées reçues, le jardin peut être fleuri à la fin de l'automne!
    Plus les températures sont douces, plus les floraisons d'arrière-saison
    se prolongent, mais il y a aussi des bulbes et vivaces qui attendent
    les premiers frimas pour s'épanouir.
    Certaines fleurs pointent le bout de leurs pétales au ras du sol,
    d'autres se développent plus en hauteur, illuminant magnifiquement les massifs pour les Fêtes.
    En pots ou en pleine terre:
    - Les primevères (Primula) fleurissent avant l'heure en raison du redoux,
    rappelant le vif coloris de leurs corolles jaunes, roses ou bleues
    au bon souvenir du jardinier.
    Elles apportent toujours beaucoup de gaieté et prospèrent à toutes
    expositions, sauf à l'ombre dense. Hauteur: 5 à 15cm.
    - Au soleil non brûlant d'hiver ou à mi-ombre, les cyclamens
    (Cyclamen persicum, C. coum) dressent leurs ravissantes fleurettes
    semblables à des papillons roses ou blancs posés au sommet d'une tige.
    Les feuilles marbrées en forme de coeur sont regroupées en touffe
    à la base. Hauteur: 10 à 20cm.
    - Dès ce mois-ci sous climat doux, les iphéions (Ipheion uniflorum)
    jonchent la pelouse et les potées bien exposées d'une myriade d'étoiles bleu lilacé.
    Ces petites plantes bulbeuses apprécient la lumière. Hauteur: 15cm.
    - Au pied des arbres et sur les balcons, à toutes expositions,
    les bruyères (Erica, Calluna) forment des tapis de rameaux saupoudrés
    de mini clochettes blanches, rose pâle, lavande rosé ou pourpres selon
    les variétés.
    Les Ericas acceptent toutes les terres, même calcaires. Hauteur: 20 à 40cm.
    - Les roses de Noël (Helleborus niger) sont les premières hellébores à fleurir.
    En situation ombragée, vous apprécierez la bonhomie de leurs grosses
    corolles blanches souvent teintées de rose à l'extérieur.
    Le feuillage est coriace, vert sombre. Hauteur: 30cm.
    - Au soleil, à l'abri du vent, l'iris d'Alger (Iris unguicularis), charmant petit
    bulbe botanique, fait jaillir des fleurs lavande tigré d'orange de sa touffe
    de longues feuilles rubanées persistantes.
    Il est parfumé. Hauteur: 30 à 50cm.
    - Avec leurs grosses feuilles arrondies, les bergénias ou plantes des
    savetiers (Bergenia cordifolia) ont un faux air de salades,
    mais la confusion n'est plus possible quand apparaissent les fleurs
    rose clair à calice rougeâtre portées par une tige épaisse.
    A toutes expositions, ces charmants couvre-sols vivaces persistants
    réchauffent les coeurs en hiver. Hauteur: 40cm.
    - Les lis des Cafres (Schizostylis coccinea) sont plus sophistiqués.
    Ces vivaces à souche bulbeuse ressemblent à des freesias ou à de petits glaïeuls, en plus "fin".
    Les fleurs à six pétales s'ouvrent au soleil en coupe rouge, rose ou
    blanche selon les variétés.
    Les feuilles sont rubanées comme celles des graminées. Hauteur: 60cm.
    - Bien qu'un peu frileuse, la sauge des Indiens Guaranis
    (Salvia guaranitica) est encore présente dans les plates-bandes
    ensoleillées ce mois-ci.
    Ses grandes hampes bleu violacé se détachent nettement
    de la végétation environnante. Hauteur: 140cm.


    nouvelObs.com 7 déc 2007 Texte Intégral

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  •  

      Le shampoing à façon 

      Le shampoing à façon
    Posté le: 14 Déc 2007 à 11:17
    Jean-Charles, Patrice et Philippe, alias Philô
    (son nom d’artiste), ont bien d’autres vertus à nous faire découvrir.
    Le shampoing à façon
    Le ventre et l’esprit comblés, c’est le moment de passer aux cosmétiques
    à façon, la spécialité de Philô.
    Coiffeur holistique et passionné d’aromathérapie, il compose sur une base
    de shampoings et de gels douche bio des produits adaptés à chacun.

    Exemple : un shampoing équilibrant sera confectionné à partir d’eau
    florale de sauge sclarée et d’huiles essentielles de bois de cade et de
    ylang-ylang avec une touche de henné neutre pour redonner brillance.
    Après, on ne regarde plus les plantes de la même façon.

    Nadia Loddo Metrofrance.com 13 déc 2007

     


    Nous, non plus !

     WS


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  • Un mobilier de branchages
      Un mobilier de branchages
    Posté le: 13 Déc 2007 à 8:34
    "Des silhouettes profilées, affinées, ...cet hiver, le mobilier oscille entre
    inspiration pop et souffle arctique".
    Bleu Nature a su marier vieux branchage et verre moderne
    (le rêve pour tout jardinier qui ne parvient pas à se séparer de ses vieux arbres)




    Arrow http://www.bleunature.com/fr/verre_acrylique-15/mobilier-45/bout_de_canape_…

    Bleu Nature (06/12) §

    Curieux..... Non!
    Pourquoi pas après tout...
    Et vous, vous aimez ?

    WS

    Ligne
    Soupeau lait
    Potagiste
    Posté le: 13 Déc 2007 à 12:36
    Beau à regarder de loin !
    ça ne me viendrait pas à l'esprit d'utiliser ce genre de truc !
    Ligne
    White Satin
    Administrateur
    Posté le: 15 Déc 2007 à 19:19
    Meuble à faire pousser

    Les producteurs de fruit forcent les arbres à prendre des formes depuis
    la nuit des temps et le mobilier est fabriqué en bois depuis des milliers
    d'années, alors pourquoi ne pas forcer les arbres à faire des meubles?
    Tout ce dont vous avez besoin, c'est de trois jeunes arbres,
    un gabarit de contre-plaqué, des instructions et une peu de patience .
    Faire "pousser" un tabouret prend environ cinq ans.


    grown furniture 29 déc 2007
    Beau....
    Mais délirant...
    5 ans pour fabriquer un tabouret.
    On vit une époque formidable
    WS
    Ligne
    White Satin
    Administrateur
    Posté le: 07 Jan 2008 à 8:01
    Ils n'osent pas mettre le prix..
    Il est aussi long de fabriquer un tabouret qu'un bon vin..
    WS

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  • Les coquilles Saint-Jacques de la baie de Seine
      Les coquilles Saint-Jacques de la baie de Seine
    Posté le 12 décembre 2007
    Hier, les premières coquilles Saint-Jacques de l'intérieur de la baie de
    Seine ont été mises à terre.
    Elles sont si belles que certaines accrochent un joli label rouge sur leur coquille.
    On les appelle les coquilles Saint-Jacques de l'intérieur de la baie de Seine
    car elles sont pêchées au sud d'une ligne qui va de Barfleur,
    dans la Manche, à Antifer (Le Havre), en Seine-Maritime.
    « Elles sont plus proches du rivage, elles grossissent plus vite.
    Au même âge, elles sont plus grosses et plus coraillées », explique
    Dominique Lamort, de Normandie fraîcheur mer, l'organisme professionne
    l qui certifie la qualité des coquilles Saint-Jacques.
    Elles profitent à plein de toutes les richesses venues de la terre par les
    fleuves : la Seine, l'Orne, la Vire, la Douve et la Taute.
    Autre avantage : « Elles appartiennent à un gisement classé.
    Elles sont pêchées plus tard, à partir de décembre, alors qu'en France,
    on commence à pêcher les coquilles à partir d'octobre », détaille Dominique Lamort.
    Pêchées plus tard, elles ont eu le temps de se refaire une belle santé
    et un goût bien sucré après s'être reproduites pendant l'été.
    Un signe qui ne trompe pas : « Pour faire un kilo de noix, il faut entre
    5,5 kg et 6 kg de coquilles. »
    AutodisciplineLe dessus de ce panier mérite largement une distinction,
    en l'occurrence un label rouge.
    « Elles sont sélectionnées.
    Elles sont débarquées sous les criées exclusivement, à Port-en-Bessin
    et à Grandcamp, et elles sont très fraîches. »
    En clair, toute la chaîne, du bateau au poissonnier se mobilise pour
    que les coquilles ne traînent pas à finir dans l'assiette.
    « L'an dernier, 150 tonnes ont été vendues sous label rouge. »
    Cet hiver, le gisement de coquilles de l'intérieur de la baie n'est pas au mieux de sa forme.
    « Un peu plus de 5 000 tonnes à pêcher », note Dominique Lamort.
    C'est moins que certaines années.
    Autant dire qu'il ne faut pas gâcher ce beau produit.
    Les pêcheurs s'autodisciplinent.
    Cette semaine, ils ne pêchent que six heures par jour, du lundi au vendredi, et ils rentrent.
    À terre, Normandie fraîcheur mer prend son bâton de pèlerin
    et sa coquille : « Dans la nuit de jeudi à vendredi, nous serons à Rungis.
    Nous ferons déguster nos coquilles aux acheteurs, aux poissonniers
    et aux restaurateurs », indique Dominique Lamort.
    « C'est une première. » Comme est une première la fête de la coquille
    Saint-Jacques qui se déroule, samedi 8 et dimanche 9, à Grandcamp-Maisy. .
    Si vous aimez les coquilles St Jacques, indiquez-nous quelques recettes
    Nous on aime....
    Ouest France.fr Philippe SIMON 4 déc 2007 Texte Intégral
    WS
     
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  • Un toit végétal pour le stade olympique de Pékin

       
    Posté le: 10 Déc 2007 à 3:18 :
    Un toit végétal pour le stade olympique de Pékin
    L’étonnant stade construit pour les jeux olympiques de Pékin 2008,
    surnommé 'le nid d’oiseau' avec sa structure de lames de béton
    enchevêtrées, va recevoir un système de toiture végétalisée.

    Conçu par les architectes Herzog & de Meuron et le China Architecture
    Design & Research Group, le stade est ouvert en son centre et présente
    sur son pourtour 91 000 places assises dans des gradins couverts.
    Pour recouvrir les 25 000 m2 de gradins, les responsables chinois ont
    retenu le principe de toiture végétalisée de l’industriel français Sopréma :
    le Sopranature.
    La première étape du chantier va donc consister à assurer l’étanchéité
    des gradins, puis, dans un second temps, la pose d’une membrane d’étanchéité
    anti-racine permettra de mettre en œuvre la toiture végétalisée.
    Derrière leur aspect bucolique, les toitures végétales présentent de
    nombreux atouts dans le cadre d’un bâti durable.
    Quasi inconnue en France (environ 200 000 m2 posés), cette technique
    fait l’objet de nombreuses réalisations en Europe, avec, en marché de
    pointe, l’Allemagne et ses 13 millions de m2 de toitures végétalisées.
    Au Japon, afin d’assurer un certain équilibre face à l’urbanisation
    galopante qui empiète sur les espaces verts et imperméabilise
    les surfaces, la ville de Tokyo exige que toute construction, occupant plus
    de 1 000 m2 de terrain, présente une couverture végétale sur au
    minimum 20 %.
    Aujourd’hui, à l’heure de la chasse au gaspi dans l’habitat, les toitures
    végétales pourraient enfin faire leur arrivée dans l’habitat individuel,
    ne serait-ce que pour leurs qualités d’isolation et de rétention d’eau .
    Superbe réalisation, une fois finie..
    Une idée et une technique Française employée à l'étranger.
    Echo nature Alex Belvoit
    Illustration © Sopréma Texte Intégral

     


    Finalement beaucoup de villes pourraient s'inspirer de Tokyo..
    Des jardins suspendus..Babylone....
    Votre opinion, vos souhaits ....
    WS


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  • La truffe s'essouffle

      La truffe s'essouffle 
    Posté le: 09 Déc
    2007 à 1:24 

    La truffe est une capricieuse, c'est là tout son charme.

    Quelle quantité de marchandise sera disponible demain pour l'ouverture
    du marché officiel de Jarnac ? Mystère.
    Après une « explosion » précoce et un été favorablement pluvieux,
    le fragile champignon a souffert d'un temps un peu trop sec.
    Seule certitude, un triage rigoureux sera nécessaire, considère Yves Magnan,
    président du syndicat départemental des trufficulteurs.
    Depuis 2004, en lien avec ses collègues de Charente-Maritime
    et avec l'appui de la ville, celui-ci a su faire de Jarnac le rendez-vous
    de référence en Poitou-Charentes.
    En moyenne, 25 producteurs y écoulent chaque mardi leur précieuse récolte.
    La saison dernière, 410 kg ont été vendus, contre 300 kg en 2005.
    Si la météo avait été plus clémente, le marché aurait pu passer
    le cap symbolique d'une tonne.
    Concurrence.
    Jusqu'à présent, le développement des plantations a permis
    de compenser les aléas du climat.
    Les 250 adhérents totalisent environ 700 hectares, la Charente-Maritime
    comptant de son côté 150 adhérents pour environ 250 ha.
    Mais le rythme des plantations s'essouffle, 34 ha nouveaux en 2007,
    trois fois moins que certaines années.
    « La trufficulture est une production de diversification par excellence.
    Elle a pleinement joué son rôle pendant la crise viticole.
    Aujourd'hui, l'essor du cognac et l'augmentation du prix des céréales
    freinent son développement, comme pour les vins de pays »,
    analyse Yves Magnan.
    Lui-même a ajouté 3,5 ha de truffes à sa polyculture, 45 ha de vignes,
    céréales et jachères, pour un résultat modeste.
    Mais il continue d'y croire.
    Malgré un investissement d'environ 2 500 ? pour la plantation,
    le champignon offre un petit revenu mais aussi un vrai plaisir épicurien.
    Ses adeptes savent qu'il ne faut pas s'en tenir au prix au kg, 500 à 800 ?
    selon les catégories, mais à la pièce.
    Une truffe de 30 ? régale quatre personnes.
    Le marché européen stagne à une production de 50 tonnes,
    un volume que la Charente atteignait à elle seule il y a un siècle,
    quand la truffe avait relayé les vignes ravagées par le phylloxera.
    Plus modestement, le syndicat charentais entend bien continuer
    à faire de Jarnac une belle vitrine pour le diamant noir.
    Avez-vous eu l'occasion de voir des chercheurs de truffes
    Ou mieux , en avez-vous cherché vous-même
    Philippe Ménard Sud ouest 3 déc 2007 Texte Intégral

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  • Récupération

    07 Déc 2007 à 19:15

    ananasgold

    Voilà tout ce que j'ai reçu a une amie , et tout ceci vient d'un conteneur, fallait débarrasser les rayons pour faire place

     

     

     

     

    et c'est pas tout des paquets de farine bio au sarrasin

     

     
     

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  • Les artifices de la cuisine moléculaire mis en scène
      Les artifices de la cuisine moléculaire mis en scène
    Posté le: 06 Déc 2007 à 11:09 



    Qu'est-ce qui fait tourner la béarnaise ?
    Quelle est la température de cuisson idéale d'un oeuf dur ?
    C'est à ces questions que répond la gastronomie moléculaire, illustration
    de la connaissance des phénomènes physico-chimiques en cuisine.


    Les résultats sont parfois spectaculaires : un seul oeuf peut produire
    vingt-quatre litres de mayonnaise !

    La cuisson sous atmosphère artificielle, l'azote liquide et les robots
    dernier cri sont les outils de cette cuisine de laboratoire.

    Pipettes, seringues et siphons font leur apparition sur les tables.
    Des ingrédients nouveaux (additifs, colorants, gélifiants, émulsifiants)
    entrent dans la composition des plats.
    Comme avant 1914, quand les futuristes, imaginant une cuisine "cubiste"
    inventaient l'omelette au Pernod (Guillaume Apollinaire) ou les spaghettis
    au bleu de méthylène.

    Il faut tout le talent du chef Pierre Gagnaire pour donner du goût,
    sinon du sens, à cette démarche conduite par le chimiste Hervé This.
    Mais elle ne fait pas l'unanimité, même parmi l'avant-garde.
    La blanquette de veau a encore de beaux jours devant elle !
    LeMonde.fr 2 déc 2007 Texte Intégral


    Hallucinant...
    Quelle est votre opinion sur cet article

    WS
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  •  Kig ha farz
      
     
    Posté le: 06 Déc 2007 à 11:40
    Unis autour du kig ha farz


    Du far, des légumes et de la viande, avec une sauce au beurre mijotée
    aux petits oignons : le kig ha farz est une spécialité bien connue en
    Basse-Bretagne, surtout dans le Léon.
    Parce qu’il suscite la curiosité et qu’il commence à s’exporter, fabricants
    et fournisseurs de matières premières ont décidé de prendre son avenir
    en main en créant l’association Kig ha farz de Bretagne.
    Leur ambition : préserver un savoir-faire et promouvoir ce plat complet
    qu’on surnomme parfois « le couscous breton ».
    Un peu perdu de vue dans les années 60, le kig ha farz revient en force
    dans les chaumières bretonnes.
    « Jusqu’aux années 50, c’était le plat de tous les jours.
    On mangeait de la soupe au pain, accompagnée de far blanc
    et d’un morceau de gros lard.
    Le dimanche, on y rajoutait du pot-au-feu.
    Avec la modernisation des campagnes et l’arrivée de l’électricité,
    les mentalités ont changé et le kig ha farz est devenu le plat du plouc »,
    se remémore Christiane Philippot, agricultrice à Plouzané (29),
    près de Brest, présidente de la nouvelle association Kig ha farz
    de Bretagne.
    Aujourd’hui, le kig ha farz a retrouvé ses lettres de noblesse.
    Il est à nouveau cuisiné sans complexe dans les campagnes léonardes,
    parfois au-delà. Beaucoup de restaurants, routiers notamment,
    le proposent à leurs menus.
    Grâce à lui, des associations bretonnes arrivent à financer leurs actions
    en régalant des centaines de convives.
    On le trouve aussi chez les charcutiers-traiteurs, dans les fermes auberges.
    Un plat festif
    Un traiteur de Carantec (29), Frédéric Aubin, a eu l’idée de le mettre
    en conserve et ses produits font le bonheur de la diaspora bretonne.
    « Le kig ha farz est devenu un plat festif servi pour les réunions de famille.
    Ce sont souvent les enfants qui travaillent à l’extérieur de la Bretagne
    qui en redemandent à leur retour à la maison », note encore Christiane Philippot.
    Le kig ha farz méritait donc bien qu’on s’en occupe.
    C’est toute l’ambition de l’association Kig ha farz de Bretagne.
    Avec l’appui de la Chambre d’agriculture du Finistère et de la chambre régionale,
    ainsi que le soutien des pays touristiques et du comité départemental
    du tourisme, elle regroupe des fabricants de kig ha farz (restaurateurs,
    traiteurs) ainsi que des fournisseurs de farine de blé noir, de viande,
    de légumes...
    Principalement des producteurs en vente directe (fermiers bio ou labels).
    On y retrouve aussi « Cochon de Bretagne », qui rassemblent
    800 éleveurs de porcs engagés dans une démarche de qualité.
    Enfin, Prince de Bretagne et des moulins locaux complètent l’équipe des partenaires.

    Car au-delà du plat proprement dit, l’association entend bien valoriser
    les produits agricoles bretons : le cochon mais aussi certains légumes
    spécifiques du Léon comme les échalotes, les choux, l’oignon rosé de Roscoff.
    « Il s’agit de préserver un savoir-faire culinaire.
    Même si on peut tolérer évidemment des variantes, ça nous hérisse
    le poil quand on entend parler de kig ha farz au poisson », confie encore
    Christiane Philippot.
    Longue concertation
    Après une longue concertation, le bureau de l’association a fini par
    s’entendre sur une recette de base.
    L’association va l’introduire dans un cahier des charges.
    Les fabricants s’engageront à la respecter et à prouver l’origine et la qualité des produits.
    Les fournisseurs garantiront cette origine ainsi que leur traçabilité.
    Plus tard, l’association élaborera un plan de communication pour
    promouvoir le produit : choix d’un logo, set de table, autocollants... Bref,
    tous les moyens modernes vont être mobilisés pour booster le kig ha farz léonard.
    Le site internet de l’association est actuellement en construction.
    Frédérique Le Gall Le Télégramme.com 6 déc 2007 Texre Intégral §
    crayon
    Ah Ces Bretons..
    Bretagne pays de tradition...
    Connaissez vous des plats traditionnels Bretons?
    WS

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  • Haché menu
      Haché menu

    Posté le: 06 Déc 2007 à 13:21 
    Hyatt, chaud les marrons !


    Le repas d’affaires est devenu une espèce en voie de disparition.
    Vous souvenez-vous ?
    Ces tablées dodues et cossues étirant les heures dans des carnations vermillon ;
    les chauffeurs qui poireautaient, les serveurs regardant leur montre,
    les pousse-cafés délivrant des silhouettes adoucies, poncées à l’armagnac,
    cahotant vers leur carrosse comme chloroformées.
    En 1981, les restaurateurs eurent une attaque lorsqu’on s’attaqua aux frais professionnels.
    Certains prirent le premier taxi pour Roissy, d’autres, quelques rides,
    c’en était fini.
    Aujourd’hui, tout a changé.
    C’est au lance-pierres que l’on avale les repas, les hommes et les femmes
    pressées repartent à toute blinde.
    Le devoir les attend avec de nouvelles devises gravées sur le front .
    Se lever tôt, gagner plus.

    Saint-jacques poêlées.
    En voyant les prix assez coton de la carte, tout de suite, on se rabat
    sur la file des camions.
    Hou là : certains plats à 70€, des entrées à 40 €, des desserts à 15 €,
    c’est assez poivré, même pour ces quatre saint-jacques poêlées (46 € !),
    fussent-elles de jolie facture, de sorte que tout de suite,
    ça calme les appétits.
    Du reste, est-on venu pour cela ?
    Les faims ici sont taillées au laser, il faut voir les attablés « grammant »
    leurs bouchées, fourchettant à bon escient comme si, dans leur façon
    de pelleter la purée de potiron, ils étaient en représentation,
    en train de donner un échantillon de leur vista, de leur savoir-faire.

    Desserts.

    Spectaculaires pour amuser la galerie avec notamment un macaron
    alimenté par un goutte-à-goutte (effet garanti, petite récréation aux tablées studieuses),
    mais la vedette, c’est le « non coupable », dessert 0 % composé d’une
    superposition de couches indolores (ananas, fromage blanc, mousse de thé vert…),
    c’est presque parfait, on a l’impression de ne pas manger,
    le rêve est devenu réalité : on peut becqueter sans prendre un gramme.
    Bientôt, on pourra parler sans réfléchir.
    Mais encore
    La clientèle. Joliment homogène avec des quadras en verre et acier,
    des business women sur le qui-vive (elles sont dans l’essentiel, en quelque sorte)
    et quelques tablées pittoresques : les frères Bogdanov et ce dédoublement
    ubuesque, quelques tablées atypiques baignées par une superbe lumière
    zénithale (la grande réussite du lieu).
    Vaste verrière (ou Paris en verrine) se laissant moucheter par une pluie
    d’automne.
    Elle laisse travailler l’imagination : on voudrait presque de l’inattendu, du cocasse, du tragique.
    Le service. Indolore et rudement efficace, tenu en laisse par des
    directeurs lâchant dans leur sillage des phrases métalliques.
    Est-ce bon ? A ce prix-là, manquerait plus que cela !
    Est-ce cher ? 131 € à deux pour deux cafés, un dessert transparent
    et quatre coquilles Saint-Jacques, c’est pas mal, non ? !
    Sans commentaire..
    Mais si vous voulez commenter, c'est par ici
    FRANÇOIS SIMON LeFigaroScope Texte Intégral

    crayon
    Posté le: 12 Jan 2008 à 18:57
    Se lever tôt, gagner plus
    Bientôt, on pourra parler sans réfléchir  

    Est-ce bon ? A ce prix-là, manquerait plus que cela !

    Est-ce cher ? 131 € à deux pour deux cafés, un dessert transparent
    et quatre coquilles Saint-Jacques, c’est pas mal, non ? !

    Morceaux choisis
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  • Installer un voile d'hivernage

     Administrateur

    White Satin
    Administrateur

    Installer un voile d'hivernage

    Posté le: 06 Déc 2007 à 16:59

    Installer un voile d'hivernage La pose d'un voile d'hivernage permet de protéger les plantes peu rustiques et exotiques (bougainvillée, bananier, géranium, camélia...) contre les vents froids et les gelées nocturnes. Réalisé en polypropylène souple, il est léger et transparent, et laisse respirer le végétal sans l'endommager. Il peut s'utiliser en cloche individuelle en enveloppant entièrement une plante ou un arbuste (ne pas serrer le noeud à la base), ou à plat, posé directement sur les cultures d'un potager. Dans ce cas, le voile peut être tendu par des piquets aux quatre coins ou maintenu par des pierres en périphérie de manière à pouvoir l'enlever facilement pour l'arrosage, quand le temps le permet. J'emballe aussi la tête des rosiers tiges.. Car ceux-là sont fragiles..

     Femme Actuelle.fr Relaxnews 6 déc 2007 Texte intégral

    Pratiquez-vous ainsi? 
    WS


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     Jardinier07/10/2008 23:39:43   

    Bazar
    Jardinier

    Il va bientôt falloir faire ce genre de protection
    L'automne avance à grand pas.

       Potagiste (99)

    mimi
    Potagiste (99)

    que le temps passe vite
    mais il faut attention car on a encore des belles journée bien ensoleillées

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