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OISE Les jardiniers familiaux s'étendent
Lundi 30 Avril 2012 La salle socioculturelle d'Auneuil accueillait, hier, quelque 330 adhérents des jardins familiaux de l'Oise à l'occasion du congrès départemental. Le point sur l'année écoulée.
Hier matin, sous des trombes d'eau, ce n'était pas un temps à mettre un jardinier dehors ! Cela tombe bien, ils étaient tous réunis à la salle socioculturelle d'Auneuil où les jardins familiaux de l'Oise organisaient leur assemblée générale.
1 MANQUE DE BÉNÉVOLES
La séance a démarré par l'appel. Les jardins familiaux regroupent, en 2011, 5 781 adhérents dans l'Oise, réunis en 50 sections. La section la plus pourvoyeuse de jardiniers est celle de Creil, avec 440 adhérents, la plus petite est celle de Laigneville, avec 16 adhérents.
« Le nombre d'adhérents reste stable mais les bénévoles se font de plus en plus rares. Des personnes qui veulent s'investir, c'est devenu une denrée rare », observe Michel Leblond, le président des jardins familiaux.
2 DE NOUVELLES PARCELLES À CONQUÉRIR
La liste d'attente, afin d'obtenir une parcelle dans les jardins familiaux, reste d'actualité. Pour satisfaire aux demandes, 13 nouvelles parcelles seront réalisées aux Champs Dolents, dans le quartier Argentine de Beauvais, et 15 autres dans le quartier Voisinlieu : «Cela donne des idées aux Compiégnois, qui n'ont que 380 jardins contre 1 200 à Beauvais, poursuit Michel Leblond. Philippe Marini consent à faire un effort. L'agglomération est en train de recenser les terres éventuellement disponible s. »
3 BAISSE DE SUBVENTION
Daniel Verhaeghe, le trésorier de l'association, n'a pas mâché ses mots sur les finances. « Je tiens à remercier le Conseil général pour leur subvention réduite loin des préoccupations du terrain. »
En effet, la subvention annuelle du Département est passée de 4 000 à 3 000 euros. «Quand on a un jardin, c'est entre 1 000 et 1 200 euros d'économie. C'est mieux que d'assister des personnes démunies, avec des chèques ».
4 LA PROTECTION
La question des assurances a été débattue, et notamment contre les recours abusifs de certains adhérents, «qui vous assignent au tribunal au moindre problème ».
Comme dernièrement, à Compiègne, un membre a contesté son expulsion pour cause de non-entretien de son jardin : «Généralement, cela s'arrange en conciliation. Ils lui ont trouvé une autre parcelle... plus loin ».
L'an prochain, ce sera au tour des jardiniers de Villers-Saint-Paul, dans le Creillois, d'accueillir le congrès annuel.
FANNY DOLLÉ
Toujours le manque de bénévoles. Une espèce en voie de disparition. Une espèce à protèger. Pour les subventions, il va bien falloir se serrer la ceinture, un jour ou l'autre, en ces temps de crise. Dommage qu'une fois de plus, dans le cas présent, ce sont les plus faibles qui vont en faire les frais. Dans les jardins familiaux, on rencontre très rarement des millionnaires.
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OISE Les jardiniers familiaux s'étendent OISE Les jardiniers familiaux s'étendent
Lundi 30 Avril 2012
La salle socioculturelle d'Auneuil accueillait, hier, quelque 330 adhérents des jardins familiaux de l'Oise à l'occasion du congrès départemental. Le point sur l'année écoulée.
Hier matin, sous des trombes d'eau, ce n'était pas un temps à mettre un jardinier dehors ! Cela tombe bien, ils étaient tous réunis à la salle socioculturelle d'Auneuil où les jardins familiaux de l'Oise organisaient leur assemblée générale.
1 MANQUE DE BÉNÉVOLES
La séance a démarré par l'appel. Les jardins familiaux regroupent, en 2011, 5 781 adhérents dans l'Oise, réunis en 50 sections. La section la plus pourvoyeuse de jardiniers est celle de Creil, avec 440 adhérents, la plus petite est celle de Laigneville, avec 16 adhérents.
« Le nombre d'adhérents reste stable mais les bénévoles se font de plus en plus rares. Des personnes qui veulent s'investir, c'est devenu une denrée rare », observe Michel Leblond, le président des jardins familiaux.
2 DE NOUVELLES PARCELLES À CONQUÉRIR
La liste d'attente, afin d'obtenir une parcelle dans les jardins familiaux, reste d'actualité. Pour satisfaire aux demandes, 13 nouvelles parcelles seront réalisées aux Champs Dolents, dans le quartier Argentine de Beauvais, et 15 autres dans le quartier Voisinlieu : «Cela donne des idées aux Compiégnois, qui n'ont que 380 jardins contre 1 200 à Beauvais, poursuit Michel Leblond. Philippe Marini consent à faire un effort. L'agglomération est en train de recenser les terres éventuellement disponible s. »
3 BAISSE DE SUBVENTION
Daniel Verhaeghe, le trésorier de l'association, n'a pas mâché ses mots sur les finances. « Je tiens à remercier le Conseil général pour leur subvention réduite loin des préoccupations du terrain. »
En effet, la subvention annuelle du Département est passée de 4 000 à 3 000 euros. «Quand on a un jardin, c'est entre 1 000 et 1 200 euros d'économie. C'est mieux que d'assister des personnes démunies, avec des chèques ».
4 LA PROTECTION
La question des assurances a été débattue, et notamment contre les recours abusifs de certains adhérents, «qui vous assignent au tribunal au moindre problème ».
Comme dernièrement, à Compiègne, un membre a contesté son expulsion pour cause de non-entretien de son jardin : «Généralement, cela s'arrange en conciliation. Ils lui ont trouvé une autre parcelle... plus loin ».
L'an prochain, ce sera au tour des jardiniers de Villers-Saint-Paul, dans le Creillois, d'accueillir le congrès annuel.
FANNY DOLLÉ
http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-locale/Beauvais-Cler…
Jardins de famille
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Toujours le manque de bénévoles. Une espèce en voie de disparition. Une espèce à protèger. Pour les subventions, il va bien falloir se serrer la ceinture, un jour ou l'autre, en ces temps de crise. Dommage qu'une fois de plus, dans le cas présent, ce sont les plus faibles qui vont en faire les frais. Dans les jardins familiaux, on rencontre très rarement des millionnaires.
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L'Arc-en-Ciel de Kétanféty 15/05/2012 07:41:14
Changement de temps ; un peu de pluie cette nuit ; pas de quoi remplir le pluviomètre. Toujours ce temps frais alimenté par ces vents froids de nord ouest. Très belle journée hier, pour remettre aux normes le potager ; beaucoup de temps perdu en avril. En 2011 la sècheresse continue son œuvre ; le beau temps et les températures douces perdurent ; et pour longtemps, encore. La météo prévoie de la pluie surtout cet après-midi. Elle prévoie des températures nettement en baisse pour aujourd’hui et pour demain. Ne sortez pas encore vos tomates ; c’est risqué !
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L'Arc-en-Ciel de Kétanféty 14/05/2012 13:22:59
Très belle journée
Bonne journée!
Le vent est tombé. Plus de ce temps glacial, des jours derniers. Un printemps particulièrement froid, ces derniers temps. Une végétation luxuriante, mais du retard dans les jardins. Des fleurs qui se prolongent durablement. Les bulbeuses et les vivaces aiment bien ce temps frais pour prolonger leur floraison. La forte chaleur et le soleil hâtent leur dépérissement. Allez on ne va pas se plaindre du beau temps! On peut remarquer que la pluviométrie est normale pour ce printemps. l'année dernière fut catastrophique. La baisse du baromètre pourrait indiquer un retour des minimas en hausse; mais la météo prévoie encore des températures fraiches au petit matin. Rien à voir avec les températures de mai 2011.
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Les Post-its de Marmandin
Une Semaine de Post-its
09/05/2012 08:31:26
Que d’eau en ce printemps, que de nuages, que de fraicheur assassine. Trêve de soupir ; plus prosaïquement, on est très en retard ! L’année dernière nos arrosoirs pleuraient leur désespoir. Cette année ils craignent la dépression, la mise au rencart, le chômage, tant est grande leur oisiveté. Amis Jardiniers et Jardinautes, soyez vigilants, car les petits mollusques de nos jardins ne se sont pas encore vraiment manifesté, du fait de la grande fraicheur de ces dernières semaines ; les prochaines températures annoncées et en forte hausse, conjuguées à cette grande humidité, sont leur berceau préféré, leur domaine de prédilection. Il est temps de ressortir tous les moyens de lutte, à incidence écologique, bien sur, afin de rompre l’hébergement hivernal, que nous avons involontairement accordé à tous ces petits gris, toutes ces pelures d’oranges à la muqueuse visqueuse, qui viennent trop souvent glisser, patiner et butiner sur nos Reines de mai, nos semis et nos premiers œillets d’inde. (La rédaction évite de nommer le nom de cette engeance de nos potagers, par pure superstition) .
10/05/2012 05:15:46
Adventices
Les adventices, terme utilisé en botanique et remis en vedette pour désigner les « mauvaises herbes » ; mauvaises herbes qui ne sont pas si mauvaises que cela ; certaines sont mêmes comestibles ; rares sont celles qui hébergeraient un poison. Les poisons étant souvent au cœur de quelques-unes de nos fleurs les plus adulées et dont, le plus souvent, nous ne soupçonnons pas l’existence. « Une adventice est, en botanique, une espèce végétale étrangère à la flore indigène d'un territoire dans lequel elle est accidentellement introduite et peut s'installer. » Ainsi parlent les manuels ! Cette année, cet afflux, bienvenu, d’humidité, engendre déjà un important développement de toutes ces herbes indésirables. Soit on arrache et bine le sol, ensuite ; soit on applique la méthode des pros en culture naturelle ou Bio . Le brulage des indésirables avec un chalumeau à gaz spécialement conçu pour cet usage. Pratique qui réclame un certain investissement. Essayons d’éviter les herbicides, qui ne se contentent pas de détruire ces herbes incongrues, mais ont des effets secondaires terriblement dévastateurs sur la flore microbienne de nos jardins ; sur la faune traditionnelle et utile de nos potagers. Si on a pris soin de le déposer sur un sol propre avant la germination des adventices, le paillage est aussi une solution dans ce domaine.
11/05/2012 03:50:57
Pelouses & gazons
Ce printemps s’engage résolument sur la voie de l’humidité. Donc prenez garde à ne pas vous laisser surprendre par la pousse du gazon. Â cause de la conjugaison des pluies et de la chaleur, les gazons repoussent très rapidement. Il faut compter plus d’une tonte pas semaine, quand ce n’est pas deux tontes chaque semaine, pour avoir un gazon très soigné. Depuis quelques années, les printemps étaient plutôt secs ; ce n’est plus le cas, maintenant. Quand cela est possible, il convient de garder et de composter les tontes de gazon. Mais il faut quand même, disposer d’un terrain suffisamment important pour ne pas être incommodé par les odeurs générées par la putréfaction du gazon
12/05/2012 05:22:01
Plants en godet
Le repiquage des plants en godet est un immense progrès en matière de jardinage. Mais il peut comporter quelques inconvénients, si l’on n’y prend pas garde. Les pépiniéristes ont l’habitude de cultiver sur de la tourbe. Celle-ci possède un très grand pouvoir de rétention d’eau ; mais si la motte est desséchée, la santé du plant est gravement mise en cause. C’est pourquoi il est toujours recommandé d’immerger les plans jusqu’au rebord supérieur des godets. Cela peut prendre plusieurs dizaines de minutes ; mais il faut absolument le faire. On regagne son temps perdu, par la suite, en termes de réussite de ses plantations. Ha ! Oui ! Une dernière recommandation ; au moment de la plantation, essayez d’écarter, avec de très grandes précautions, les racines de la motte cubique ; c’est plus facile si la motte est détrempée. Cette pratique évitera la formation d’un « chignon » de racines, néfaste au bon développement de la plante. Les racines ainsi écartées, s’ancreront d’autant mieux dans la terre de votre jardinière.
13/05/2012 06:53:43
Muguet & Fraises
Bientôt l’époque de sucrer les fraises. Les floraisons d’avril font place à des petits fruits verts. Des akènes, comme l’on dit, en langage botanique. Ceux qui on mit quelques pieds à l’abri ou en serre, peuvent commencer à savourer quelques fruits. L’arrivée massive du soleil de ces derniers jours y contribue fortement. Un soleil, si paresseux en avril…. Même poussées en serre, mais sans être forcées, ces nouvelles fraises ont de la saveur et déjà un peu de sucre. Mais dans quelques jours, celles cultivées, naturellement, en extérieur, développement en plus un parfum incomparable. Mais les premières fraises, même un peu insipides, véhiculent vers nous un peu d’émotion de ce nouveau printemps ; comme le muguet, par exempleSi vous avez apprécié ces Post-its, vous pouvez présenter vos commentaires ici.
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La salle socioculturelle
État des lieux Maintenant que les gros travaux sont terminés, le parking est de nouveau accessible au public
On peut s'approcher et juger de plus près de la physionomie de notre salle socioculturelle. Un changement radical avec l'ancienne salle des Fêtes. Â 60 ans d'intervalle; un nouveau look. Rendez-vous à la rentrée pour juger de la qualité du bâtiment entièrement aménagé
Quand le souvenir s'installe
Déjà une part de souvenir.
60 années d'une partie de la mémoire de notre village : Jouy sous Thelle.
60 ans de mémoire collective.
Nostalgie....
Déjà!
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11ème marché aux fleurs à Aux Marais Pour la onzième année consécutive Madame Martine Boulet présidente de l'association Aux-Marais Avenir et habitante de la commune depuis toujours, organise le 11ème marché aux fleurs à Aux Marais, aidée pour cela par une grande équipe de bénévoles plein d'enthousiasme...Bravo!
Tendance
Tomates anciennes et de collection
140 Plants - 140 Variétés - 1 de chaque
Taxi-Brouette ...Et ça roule!
Hé oui mon bon monsieur... Â midi plus que 12 pieds à vendre.
Malgré un temps très chargé la pluie s'est retenue, cet après-midi.
Beaucoup de visiteurs et beaucoup d'acheteurs
Propos de jardiniers
Self-service en fleurs en tout genre.
Royal: Que de l'orchydée
Au milieu de l'après-midi, des étals dévastés pacifiquement par les acheteurs.
quel succès!
L'été sera fleuri ou ne sera pas!
Le magnifique parterre jaune du matin se réduit comme peau de chagrin, en fin d'après-midi.
Les nombreux acheteurs en sont responsables.
Légumes du soleil, légumes du midi. Poivrons, aubergines et piments.
Il va faire chaud sous les papilles, cet été!
De sympathiques maraichers présents tous les mardi matin à Gournay.
Nous avons souvent appréciés leurs produits
Faites votre choix, mesdames & messieurs.... Vous ne payerez qu'en sortant!
Très belle fête aux Fleurs, très beau marché au Fleurs. Une très belle journée. Et pourtant toutes les prévisions météo donnaient la journée du 8 mai comme la pire en matière de précipitation. Donc on a installé le matériel sous un léger crachin et vers 10h00 du matin la pluie s’est éclipsée, en silence, sur la pointe des pieds. Malgré un plafond très chargé, de nombreuses éclaircies ont pu mettre en valeur les milliers et les milliers de fleurs, présentées, exposées et proposées à un public très nombreux, averti et amoureux de toutes ces splendeurs. Les organisateurs déclarent n’avoir pas encore vu une telle affluence ; tant ils avaient craint une baisse de visiteurs, qui auraient pu être découragés par cette météo exécrable. On a pu aussi remarquer de nombreuses expositions et ventes d’objets artisanaux et artistiques. Enfin on n’a pu apprécier le travail magnifique des nombreux bénévoles, qui sans eux cette fête n’aurait tout simplement pas lieu. Encore une fois : Bravo !Après ce succès remarquable, on se donne rendez-vous le 8 mai 2013, pour participer à cette journée exceptionnelle.
Tendance
PS
Étant vendeur moi-même, et ne pouvant quitter mon emplacement, je regrette de n'avoir pu présenter que les exposants qui étaient voisins de mon modeste étal.
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OISE : L'eau, un luxe à tous les prix Samedi 28 Avril 2012
Le prix de l'eau potable varie du simple au triple dans le Beauvaisis et le Clermontois. À Saint-Sulpice, l'eau atteint 7,54€ du m3. Elle est trois fois moins chère à Beauvais.
Un petit 2,89€ du mètre cube d'eau à Beauvais. Un grand 7,54€ à Saint-Sulpice. Dans le Beauvaisis-Clermontois, les factures d'eau varient du simple au triple, avec quelques perles: à Savignies, le mètre cube d'eau est facturé 3,95€ là où six kilomètres plus loin, elle est payée 6,61€ par les habitants de Lachapelle-aux-Pots.
Le record est détenu par la commune de Saint-Sulpice. Le maire André Mélique, et Claude Thomas, son adjoint chargé de l'eau, jouent la transparence sur ce dossier. «Saint-Sulpice est divisé en huit hameaux, ce qui demande un réseau important. Le nôtre est en parfait état, contrairement à d'autres communes.» Claude Thomas rappelle l'importance de l'assiette d'usagers dans le tarif de l'eau. «Comparer le prix chez nous avec Beauvais n'a pas de sens. Un réseau coûte forcément plus cher pour une ville qui compte 30 habitants au kilomètre que pour une autre qui en compte 1000.»
Cher assainissement
Pour l'assainissement collectif, Saint-Sulpice dispose d'une station d'épuration dimensionnéepour1000 habitants. Seulement 400 personnes y sont reliées. «La station n'est pas surdimensionnée, se défend le maire. Nous avons simplement anticipé l'arrivée de nouveaux habitants dans les années à venir. Avec eux, la facture baissera automatiquement.»
«Seuls les foyers reliés payent l'assainissement collectif, poursuit Claude Thomas. La facture prend en compte le remboursement du réseau et de la station. Cette dépense n'est pas assumée par tous les habitants du village. Je connais des villages qui n'ont pas fait ce choix. Les administrés qui ne sont pas reliés à un tout-à-l'égout payent ces investissements via leurs impôts locaux.»
Saint-Sulpice n'est pas un cas isolé. Dans les communes qui adhèrent au syndicat des eaux d'Ons-en-Bray, le prix peut allègrement dépasser les 5 voire 6€. «Le prix de l'acheminement de l'eau est fixé par le syndicat (Ndlr, environ 2€ HT). Mais ce sont les communes qui fixent la taxe de l'assainissement.» Celle-ci varie «en fonction des investissements réalisés, explique Michel Detrait, président du syndicat. Et certaines ont investi dans l'assainissement collectif.»
Un luxe qui se paye. Et qui n'a pas encore atteint tous les sommets.
Le même syndicat des eaux d'Ons-en-Bray prévoit ainsi une nouvelle augmentation du prix dans les années à venir: «Des études sont en cours pour faire construire une nouvelle station d'épuration.»
Coût du projet: environ 4millions d'euros, qui seront financés pour moitié par des subventions. Encore faut-il «trouver des financements. En ce moment, ce n'est pas facile.» L'autre moitié sera donc assumée par les clients du réseau.
MATHIEU HÉRAULT ET PIERRE SAULNIER
Courrier Picard
Sujet d'actualité , s'il en est, pour Jouy sous Thelle ; cet article stigmatise très bien une situation scandaleuse. L’eau, comme l’air, sont essentiellement vitales pour la vie et pour l’homme. La loi condamne celui qui refuse un verre d’eau à son prochain. L’électricité n’est pas, absolument vitale à la vie (il y a encore un siècle, elle n’était pas, partout, distribuée en France) et pourtant son prix est mutualisé ; tout le monde paye le même tarif, sauf les entreprises, grosses consommatrices de courant. Avec le retour de la gauche au pouvoir, la mutualisation du prix de l’eau va pouvoir être remise sur le tapis. Elle fut présentée, dans le passé, aux élus, et elle a fini au panier, tant l’égoïsme des collectivités, des communautés, des communes est grand. C’est là tout l’espoir que nous pouvons formuler pour la situation dramatique de l’assainissement à Jouy sous Thelle.
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Les dix raisons de l'échec de Nicolas Sarkozy La « grosse surprise » espérée et promise par Nicolas Sarkozy n'a pas eu lieu. Le scénario inscrit depuis des mois dans les courbes des sondages s'est produit. Dix explications de cette défaite, plus impressionnistes que scientifiques.
1. La simple loi de gravité politique
La droite était installée à l'Elysée depuis 1995 (dix-sept ans jusqu'à aujourd'hui) et à Matignon depuis 2002 (dix ans) : le désir d'alternance et de « donner sa chance » à celui qui n'a pas encore de bilan constitue l'explication la plus évidente de la victoire de François Hollande... à laquelle il faut ajouter l'ardent désir de la gauche de retrouver le pouvoir. Par ailleurs, la différence avec 2007 saute aux yeux : il y a cinq ans, le paysage politique se décomposait en trois blocs (PS-centriste-UMP) ; en 2012, il est modifié (PS-centriste-UMP-FN). Pour le candidat Sarkozy, le grand écart était pratiquement impossible.
2. La dure situation économique
Aucune équipe sortante n'a jusqu'à maintenant survécu à la crise, et Nicolas Sarkozy pas plus que les autres. George W. Bush, Gordon Brown, José Luis Zapatero, tous ont été balayés depuis 2008. La hausse du chômage, le climat économique et les mesures de rigueur (moins dures qu'ailleurs mais hyper-médiatisées) ont rendu le président sortant impopulaire. Ce qui a été jugé n'est pas le bilan en valeur relative dans un contexte donné (il est honorable, notamment avec des réformes), mais en valeur absolu, même si cela a peu de sens (il est médiocre).
Le jeu de domino va-t-il continuer ? Les mois à venir verront se dérouler des élections aux Etats-Unis, en Italie et enfin en Allemagne...
3. L'équation personnelle du candidat
Dans la campagne de 2007, Nicolas Sarkozy avait théorisé la mise sous tension du débat public autour de ses idées. Son énergie, son goût de la transgression, son hyper-présidence (à la fois concentration des pouvoirs et banalisation de celui qui les exerce) ont « hystérisé » son mandat.
Aux yeux du monde, son énergie était admirée et son leadership reconnu à Washington, Berlin et Pékin. Mais aux yeux d'une partie des Français, son énergie est devenue négative (au sens physique du terme, répulsive), autre façon de parler de rejet parfois « tripal ». {« Ce sera très difficile parce qu'on va payer les erreurs du tout début, pourtant totalement secondaires} », déplorait déjà à l'automne Jean-François Copé, le patron de l'UMP.
Le parallèle avec Valéry Giscard d'Estaing est frappant : tous deux ont eu à affronter une crise (pétrolière, financière) ; tous deux ont été élus parce qu'ils sont apparus comme des opposants à leur propre camp ; tous deux sont apparus jeunes et énergiques au moment de leur élection ; tous deux ont tenté l' « ouverture » politique (JJSS, Giroud, Kouchner) ; tous deux ont traîné le boulet de comportements personnels critiqués, peu importe que le reproche ne soit pas fondé (Diamants, Fouquet's). Tous deux ont aussi effectué des réformes plus importantes que cela n'a été perçu au départ.
4. Des embardées difficiles à suivre
Le président voulait être le champion du « story-telling » et du « carpet-bombing » (deux expressions utilisées dans son entourage) pour signifier la volonté de saturer le terrain politique et médiatique avec des annonces. Cela a été vrai pendant cinq ans, et encore plus vrai dans la campagne, pour des raisons politiques (voir plus haut).
Une partie de son entourage militait pourtant pour une campagne différente, sur le registre : « pendant cinq ans, je vous ai protégé et j'ai préparé l'avenir ». Et de citer : la réforme des universités, le Grand emprunt, le Grand Paris, le Grenelle de l'environnement malgré tout. Réponse du candidat : « On ne gagne pas sur un bilan et les Français qui votent Front national veulent un autre discours ».
Il a du coup choisi une ligne immigration / anti-Europe / non à la rigueur / rejet des corps intermédiaires, contraire au moins sur les trois derniers points à son discours antérieur et son action. Et moins présidentielle que l'image qu'il avait voulu forger (Géorgie, G20, Libye...) alors même que la stature d'homme d'Etat de lui était reconnue, y compris dans les tout derniers sondages.
N'a-t-il pas fait, enfin, une erreur d'analyse sur les ressorts du vote FN ? Le score élevé de Marine Le Pen dans les milieux ruraux ne signifie pas nécessairement un rejet de l'immigration mais plutôt un sentiment d'abandon.
5. Un nouveau mandat, pour quoi faire ?
La gauche, et notamment François Hollande pendant le débat télévisé de l'entre-deux tours, a réussi à installer Nicolas Sarkozy dans le corner du bilan (un débat télévisé que les proches du président sortant reconnaissent ne pas avoir préparé avec leur candidat). La clef de son deuxième mandat aurait été, à l'entendre, la compétitivité de l'économie française et la réforme de l'Etat providence pour répondre à l'exaspération d'une partie des Français sur l'assistanat. Mais il n'a pas trouvé les mots clefs à retenir (« la fracture sociale » de 1995, la « valeur travail » de 2007).
Sur l'Europe, c'est encore plus frappant. Il y a consacré une part exceptionnelle de son temps (présidence de 2008, crise grecque...) mais il n'a jamais développé la vision générale qu'il avait de son avenir (sinon, la chaise-vide sur Schengen), préférant peser en coulisses sur Angela Merkel plutôt que d'affirmer ses positions. Résultat : François Hollande a occupé seul l'espace du « non à l'austérité, oui à la croissance » en Europe quand la situation espagnole a modifié les esprits.
6. Un virage mal négocié
A l'été 2009, deux de ses proches, Xavier Musca (conseiller économique puis secrétaire général de l'Elysée) et Raymond Soubie (conseiller social jusqu'en 2010) lui ont conseillé de changer de cap. La crise justifiait, selon eux, une inversion des priorités en axant toute la politique sur le redressement assumé de la France. Des réformes chocs (35 heures, compétitivité...) qui auraient été contrebalancées par l'abandon également assumé du « paquet fiscal ».
{« Il fallait sortir du contre-pied intenable qui nous faisait vendre la rigueur aux marchés et la relance à l'opinion »}, soupire un ex-conseiller de Christine Lagarde à Bercy.
Le refus de ce tournant n'a satisfait ni les partisans de la rigueur, ni les syndicats, qui n'ont eu de cesse de dénoncer une contradiction entre les efforts demandés sur la réforme des retraites et des « cadeaux aux riches ».
Nicolas Sarkozy a par ailleurs surestimé le réformisme et la volonté de la CGT d'entrer dans des donnant-donnant. {« La génération aux vraies commandes du syndicat de Bernard Thibault, ce sont encore des anciens du Parti communiste »}, décrypte un expert social.
7. La mauvaise foi du camp d'en face
Tout au long du quinquennat, la gauche a réussi plusieurs vrais hold-up sur le plan politique : en assimilant dès l'été 2007 le plan de relance TEPA au seul bouclier fiscal qui ne représentait que quelques centaines de millions d'euros sur une douzaine de milliards ; en imposant dans le débat public l'indicateur le plus large pour l'évolution du chômage (le fameux million supplémentaire) ; en bloquant au Conseil constitutionnel la taxe carbone tout en réussissant à faire croire que le pouvoir avait reculé sur l'environnement ; en s'indignant pendant la crise de la modestie du plan de soutien à l'économie pour fustiger deux ans plus tard l'augmentation des déficits et de la dette ; en refusant de soutenir les plans européens et d'aide à la Grèce -cas unique en Europe ; en évoquant de façon répétée « l'Etat Sarkozy » sans saluer les nominations de personnalités de gauche à des postes sensibles ou en refusant de voir que Bouygues et Vivendi, pour ne citer qu'eux, paient cher l'arrivée de Free.
L'opposition a fustigé des réformes qu'elle gardera pour l'essentiel (service minimum dans les transports, universités, hausse du seuil d'entrée dans l'ISF, service public de l'emploi, burqa etc.). Présenté comme un communicant hors pair, le président sortant s'est la plupart du temps pris les pieds dans le tapis.
8. La bonne campagne de François Hollande
Le candidat socialiste ne s'est trompé ni sur l'airbag de sa campagne, ni sur son plan de route, ni sur son agenda. Son airbag ? Le souvenir de 2002 a rassemblé très vite la gauche et il n'y a jamais eu aucun doute sur les consignes de vote au second tour. Son plan de route ? Il a beaucoup misé sur l'anti-sarkozysme, très réel, et ne s'est pas installé dans le « duel » dont rêvait un Nicolas Sarkozy qui a manifestement sous-estimé son adversaire.
Du coup, il n'a pas eu à donner énormément de gages à la gauche de la gauche. François Hollande a inscrit son projet dans un sérieux affiché sur les finances publiques (il est tenu par un retour à l'équilibre en 2017) même si les moyens pour y parvenir restent largement imprécis hormis les hausses d'impôt.
Ensuite, la proposition d'un taux à 75% sur la part des revenus supérieure au million d'euros apparaît comme un coup de génie politique (économiquement, c'est autre chose...) dans la mesure où elle lui a permis de contrer l'image de mollesse qui lui était opposée.
L'agenda ? Les négociations avec les Verts ont eu lieu suffisamment tôt pour qu'elles soient vite oubliées, et les approximations du programme (sur la fiscalité) lui ont permis de rectifier le tir assez vite. François Hollande a enfin convaincu que sa colonne vertébrale idéologique personnelle était sociale-démocrate et il a commencé à « atterrir » ces dernières semaines.
9. Une relation aux médias très compliquée
Tous les journalistes qui suivent la politique depuis longtemps peuvent le dire : rarement un chef de l'Etat n'a suscité autant d'engouement avant son élection et de critiques après. Ont-ils voulu se faire pardonner l'empathie qu'ils avaient longtemps manifestée ?
Les « Une » des magazines se sont longtemps bien vendues dans un cas comme dans l'autre...
On peut tenter également une autre hypothèse : le mandat a coïncidé avec la grande interrogation des médias papier sur leur avenir face à la multiplication des canaux d'information. L'affirmation d'une ligne éditoriale plus engagée, allant jusqu'à l'inadmissible (« L'Humanité » affichant Pétain et Sarkozy cote-à-cote) est apparue à certains comme une solution au déclin du leadership du papier.
Mais ce n'est pas tout. Dans le concret, le pouvoir sortant a pâti de la distance qu'il a instaurée avec les journalistes. Jamais un Premier ministre n'avait eu aussi peu de contacts avec les médias que François Fillon. Nicolas Sarkozy lui-même, pendant la plus grande partie de son mandat, a gardé la même distance. A l'inverse de ce qui se passe dans les autres grandes démocraties, les conférences de presse en France ont été rarissimes.
Sa stratégie médiatique a enfin été étrange pendant la campagne. Un seul exemple : le président sortant a été le seul des cinq grands candidats à ne pas accorder d'interview aux « Echos », alors que le public des chefs d'entreprise attendait ses propos économiques...
10. Un quinquennat, c'est court
Envie de changement, fatigue de la crise, stratégie difficilement lisible du président puis du candidat : la défaite était prévisible. L'étonnement vient du coup du score finalement obtenu par Nicolas Sarkozy. Aux alentours de 47-48 %, il est honorable et est en décalage avec « l'atmosphère » de ces derniers mois. Le président sortant a été battu, il n'a pas été balayé.
Il n'en restera pas moins celui dont le mandat aura été le plus cours depuis le début de la Ve République (hormis celui interrompu par la mort de Georges Pompidou). La logique du quinquennat est que le président réalise deux mandats pour entrer de plain-pied dans l'Histoire (comme aux Etats-Unis). Le passage au quinquennat aura sans doute été -dixième facteur d'échec -fatal à Nicolas Sarkozy : une fin de mandat en 2014 lui aurait-elle été plus favorable ? Toujours est-il que la campagne présidentielle aura été la plus longue de la Ve République (un an) alors que le temps s'est rarement autant accéléré qu'au cours de ces dernières années.
DOMINIQUE SEUX
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