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    Les crottins de Pors Mabo, un fromage local au marché
    - Trébeurden
    mercredi 25 juillet 2012

    Christophe Briand vend ses crottins au marché du terroir.
    « Maman, je peux en manger un morceau ? », demande le gamin. « Auriez-vous un couteau ? », demande la mère à Christophe, le marchand de crottins. Non, pas de couteau, ni pain, ni sac plastique. Elle repart avec sa pile de cinq crottins, chaque enfant a choisi le sien.
    Christophe Briand est présent au marché du terroir de Trébeurden le vendredi pendant l'été. Il continue de vendre sur les autres marchés du coin. Il ne fait que de la vente directe. Et ça marche plutôt bien puisque sa compagne Amandine vient de le rejoindre pour l'aider à s'occuper de leurs cinquante chèvres et des douze vaches (pour la viande). Un contrat passé avec le Conservatoire du littoral permet d'exploiter les 50 ha de landes qui vont de Pors Mabo à Beg Leguer.
    Pourtant ce n'est pas une sinécure : lever matinal à 5 h 30 et en route pour la première traite. Il faut gagner la zone où vivent les chèvres et à raison de deux minutes de traite, on obtient deux litres de lait par bête. Le temps passe vite. Retour à la fromagerie pour faire les crottins. « L'un de nous deux va faire les marchés. Deuxième traite en fin d'après midi vers 17 h. Des vacances, c'est rare, seulement quand nous avons un stagiaire. En été les chèvres donnent moins de lait, on stocke au printemps quand on a moins de vente. » Par ailleurs, il y a les travaux des champs, les clôtures, le foin. La journée de travail s'achève vers 19 h,19 h 30.
    Mais c'est un choix de vie. « Nous sommes autonomes. Un regret, qu'on ne puisse trouver un bâtiment agricole. C'est très embêtant, nous ne pourrons nous développer. La demande du Conservatoire du littoral pour s'occuper d'autres landes existe, comme à l'Ile-Grande. Mais nous ne pouvons le faire. Il n'y a plus beaucoup d'agriculteurs à Trébeurden, ils se comptent sur les doigts d'une main. »

    Ouest France


       

      Le Bio : un marché de 2,6 milliards d’euros
    Publié le 09.06.2009
    Pour le Bio, c’est un peu le printemps toute l’année

    Pour le Bio, c’est un peu le printemps toute l’année. Bien plus qu’un simple effet de mode, les produits bio connaissent en effet une progression de leur consommation, à faire pâlir d’autres secteurs.
    Le chiffre d’affaires du marché des aliments biologiques a ainsi gagné 1 milliard d’euros en trois ans, pour atteindre un chiffre d’affaires de 2,6 milliards d’euros en 2008, soit un gain supérieur à 25% par rapport à l’année précédente. Ce créneau représente déjà 1,7% du marché alimentaire français.
    Une performance de taille au moment même où le Printemps Bio fête sa 10ème édition un peu partout dans l’Hexagone !
    Observatoire de la Franchise

     

     

     

    Déjà publié le 07/10/2008

    Le marché au resto, pas que pour bobos et bio-bio

    Le marché au resto, pas que pour bobos et bio-bio
      Le marché au resto, pas que pour bobos et bio-bio
    Pains, fromages, légumes, huiles... face aux producteurs du petit marché : les clients savent d'où viennent les produits.


    Les vendredis après-midi, dans le restaurant de Martine, on pousse tables et chaises.Place aux producteurs bio... mais pas seulement.
    « C'est drôle quand je vois ceux qui sont venus au restaurant, le vendredi midi, revenir au marché, dès 16 h. J'ai l'impression que je ne leur donne pas assez à manger », plaisante Martine Hamont.
    C'est pourtant elle, la patronne du Casse-Graine Café, qui a eu cette idée de laisser la place à un petit marché hebdomadaire.
    Celui-ci entame sa 2e année, et a déjà ses habitués. « J'y ai pensé dès que j'ai ouvert, il y a trois ans et demi », explique l'ancienne travailleuse sociale. A la grande joie de ses fournisseurs et producteurs locaux, qui, contrairement à ce que l'on croit, ne sont pas tous forcément bio « parce que je ne voulais pas m'enfermer dans une histoire de label ».
    « L'hiver, dans les marchés à la ferme, on a un peu moins de monde, donc c'est une bonne idée », estime Christophe, marchand de fromage à Trébeurden. Sur les dix petits étals, les gourmands trouvent aussi pains, fruits, légumes, huiles d'olive, yaourts, lait, cidre, charcuterie, rillettes, jus d'hibiscus et de gingembre, des produits équitables, et même des produits d'entretien et de soin du corps, certifiés bio, écolos et recyclables.
    Abondance de bio
    Apparemment à Lannion, entre le marché, les fermes et les biocoop, abondance de bio ne nuit pas. « S'il y a autant d'offres, c'est qu'il y a de la demande », philosophe Martine. Comme certains des clients du p'tit marché, elle l'explique par le fait que « la région a été très touchée par la pollution avec l'agriculture intensive. C'est une manière de prendre le contre-pied, de protéger l'environnement. »
    « En fait, on retrouve la façon de cultiver de nos grands-pères. Avant, tout le monde mangeait très bien en Bretagne », se désole Jacques, client de Locquémeau. La tradition du marché, forte à Lannion, apporte sans doute aussi un coup de pouce à cette tendance.
    « On consomme différemment »
    Si le bio est parfois assimilé au mouvement bobo, l'esprit militant du Trégor y est peut-être aussi pour quelque chose. « Moi, ça fait dix ans que je prends du bio, précise Catherine, de Lannion.
     Depuis que j'ai pris conscience que je mangeais trop de cochonneries.
    Je me suis amusée à regarder la composition des produits, et ça fait peur.
     C'est peut-être plus cher mais on consomme différemment
     : comme on n'est pas tenté par les produits en têtes de gondole, on s'y retrouve. »
    « Entre mon jardin et le marché, je n'achète plus en grande surface.
     Et si on prend des produits de saison, ça n'est pas tellement plus cher »,
    confirme Maryvonne. Pendant ce temps, Apolline (7 ans) et Léna (9 ans) font le plein d'artichauts avec leur maman. Mona, une Perrosienne de presque 70 printemps, confie elle aussi acheter en direct, depuis une dizaine d'années, « pour favoriser ce type d'agriculture. En plus, c'est meilleur. »

    Le temps d'un thé ou d'un coup de cidre bio, les habitués dissertent, assis à l'une des tables rescapées du restaurant. « C'est aussi pour la pause d'après les emplettes qu'on aime bien venir ici. » Les acheteurs réguliers ont choisi leur camp : eux, c'est filières courtes et longues discussions.


    Pratique. Casse-Graine Café, rue des Acacias, zone d'activités Nod-Huel. Restaurant, ouvert tous les midis, le soir sur réservation. Marché, le vendredi, de 16 h à 19 h.

    Ouest-France Sylvie RIBOT. mardi 07 octobre 2008
    Arrow http://www.lannion-perros.maville.com/Le-marche-au-resto-pas-que-pour-bobos…

      L'initiative est originale.
    Le Bio s'invite au restaurant, maintenant.

      Une conversation à continuer ici......... 

       
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