• ÉCH TREU D’ DIAB’

    LE TROU DU DIABLE 

     

    Autant de nantis que de pauvres gens sont nombreux à se rendre à la croisée des chemins.

      Ils restent là un moment les yeux grands ouverts sur le trou sans fond. Puis tous s’en reviennent par les vieilles haies d’épines noires.

      À tout prendre, mieux vaut garder par devers soi sa misère, que de perdre son âme à la décharger dans le cul de basse-fosse du Diable.

                           Gilles Toulet

     

    ÉCH TREU D’ DIAB’

     

      Tant d’nintis qu’éd pov’ gins, is sont gramint à s’rènne à l’croésée d’chès c’mins.

      In momint, is rest’é lo à bayer d’vant ch’treu sans fond.

    Pi tertous is s’ inrviennt’t pèrt chés vieilles hailles d’épeines noères.

      À tout prènne, i veut miu warder pèrt édvers li s’mizér, qu’éd perd’ esn âme à l’déquertcher din ch’tchul d’basse-fosse d’éch Diab’.

     
     
       
     Revue trimestrielle de l’association « LIRECRIRE » de Beauvais
     N°04 - Octobre 2011 
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