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Par White Tendance le 18 Juin 2012 à 05:57
Manif : (texte humoristique)
Les kinés s’étaient massés devant les grilles de la Préfecture. Ils étaient en bande et un secrétaire de la Préfecture essayait de leur passer de la pommade pour panser leurs plaies. Il leur déclara qu’il fallait vivre avec son temps, qu’il fallait penser le changement. Un syndicaliste lui rétorqua qu’il voulait se contenter de changer le pansement.
« Le gouvernement prend soin de vous, je pense que vous le sentez. M. Bertrand est à l’écoute. Il connaît vos problèmes, il y trouvera un remède. »
Un syndicaliste qui portait une casquette bleue siglée CFDT s’avança et déclara :
« Notre corps est malade, vos solutions boiteuses sont un emplâtre sur une jambe de bois. Votre gouvernement ne fait rien, il laisse pourrir la situation, gangrénée par les labos
pharmaceutiques et les groupes de pression. C’est pourquoi la tension est à son comble. En arrière on commença à entendre « Bertrand t’es foutu, les kinés sont dans la rue. Démission, démission. »
Le secrétaire dit qu’il allait chercher un médiateur qui réglerait le problème et fendit la foule des CRS, bottés et casqués. Ils protégeaient la Préfecture car des masseurs bien excités secouaient les grilles. Un homme de grande taille, fendit la foule, demanda le silence et l’ayant obtenu fut lui-même surpris. Il demanda :
- C’est ici le rassemblement de l’UMP ?
L’homme fut conspué, il comprit sa méprise et regagna sa Mercedes que les Kinés commencèrent à agiter avant usage. De l’autre côté de la grille, les CRS étaient hilares.
Un grand type, brandissant un drapeau rouge, de la couleur du visage de l’amateur de berlines allemandes, montra son brassard muni de l’inscription « Sécurité » fendit la
foule et l’aida à partir. Délicat, le sympathisant UMP, arrêta son véhicule, baissa sa vitre électrique et montra qu’il appréciait son geste en disant : « Merci mon brave ».Il esquissa un mouvement pour sortir son porte-monnaie. Ceci mit le militant CGT en colère.
- Vous croyez que tout s’achète, vous ?
- Pourquoi pas, vous réclamez bien de l’argent.
Ecoeuré, le drapeau rouge en berne, le syndicaliste tourna les talons. C’est à ce moment qu’une averse violente commença à disperser les manifestants. Stoïques sous la pluie qui ruisselait des casques, les CRS attendaient les ordres de leur capitaine qui à la machine à café faisait le joli cœur avec les secrétaires en se félicitant de la dispersion de la manifestation. Dépités les kinés décidèrent de débuter une diatribe destinée au député.
Philippe Geiger
La voix d’un lieu Revue de l’atelier d’écriture de « Voisinlieu pour tous »
http://www.voisinlieupourtous.netN°02 – Janvier 2012
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Par White Tendance le 16 Juin 2012 à 06:53
En quête à Voisinlieu
Épisode 4
Une jeune femme qu’il ne connaît pas apparaît dans l’embrasure de la porte.
- Je vous prie de m’excuser, je me suis trompé de porte. je ne suis pas venu dans le quartier depuis plusieurs années, et puis… l’obscurité…
- Ce n’est rien, est-ce que je peux vous aider, j’habite ici depuis près de quinze ans.
Il allait poursuivre son chemin mais s’arrête. Non ! Il ne se trompe pas. La personne qui lui parle, a la même silhouette que Rosa quand il vivait avec elle.
- Vous dîtes quinze ans ?
- Disons treize, oui, dans cette maison,
- Vous êtes Sophie, alors ?
- Peut-être, mais vous, qui êtes vous ?- Un ami de Rosa. Je voulais la revoir. Est-ce possible ?
- Si vous ne me dites pas qui vous êtes, certainement pas !
- Ne criez pas, quelqu’un arrive, ouvrez-moi s’il vous plaît !
- Je suis Michel, ajouta-t-il à mi-voix.
Sophie s’avance rapidement, ouvre la barrière qu’elle referme aussitôt, échange quelques mots avec Abel qui, comme chaque
soir, va à « La Chope » acheter les cigarettes du lendemain et un « bingo ». Michel leur tourne le dos dans la pénombre et attend. La jeune femme le précède dans la maison.La dernière fois qu’il était venu à Beauvais pour les obsèques de son père, Rosa l’avait rejoint à l’issue de la cérémonie.« As-tu le temps de venir chez moi, j’ai une surprise à te faire » Il avait accepté et avait alors découvert qu’elle avait quitté le logement de la rue du Morvan pour revenir dans le quartier où ils avaient vécu enfants. Rosa louait la maison qu’il avait habitée avec ses parents quand ceux-ci avaient dû quitter Aubervillers et l’entreprise familiale pour devenir l’un
contremaître et l’autre comptable chez Dupont. Il n’avait pas vu Sophie ce jour-là, elle était au collège…Il l’avait croisée avec sa mère quelques années auparavant quand il était venu à la fête à carottes. La fillette avait à peine une dizaine d’années. Il fait un rapide calcul : la jeune femme a aujourd’hui vingt sept ans. « Aussi jolie que sa mère », pense-til. Même chevelure brune qui encadre un visage aux traits fins, même regard plein de douceur, même yeux bleus, même fossettes qui élargissent le sourire, même lèvres fines.
Elle porte une robe noire dont le décolleté laisse entrevoir deux jolis seins. Il sourit en se demandant si, elle aussi, a une tache de rousseur sur la cuisse gauche.
- Maman rentrera du travail vers vingt et une heures. Vous pouvez l’attendre. Asseyez-vous. Voulez vous boire quelque chose? Elle m’a parlé de vous avant-hier. Elle se demandait si vous étiez…
- Sorti de taule, oui, libéré la semaine dernière avec un petit
pécule pour avoir emballé des tubes de dentifrice pendant des heures pour un salaire de misère.
- …
- Pas une journée de réduction de peine…avec la préventive, cinq ans, tout juste…
- …
- Aujourd’hui, je veux comprendre… mais je ne vais pas vous embêter avec ça.
Même si le décor a été bouleversé, Michel se sent bien dans la petite cuisine de son enfance. Il revoit la cuisinière face à la porte d’entrée, l’évier à gauche de celle-ci, face à la fenêtre le buffet en formica bleu ; au milieu la table, deux chaises et deux tabourets. Depuis plusieurs minutes, Sophie et Michel
ne parlent plus. Chacun craint sans doute de déranger l’autre. Que sous-entend-il par « je veux comprendre » ? Lui cherche maintenant comment partir :
- Merci, je dors au café des promeneurs, j’y ai dîné. Il me faut
rentrer avant la fermeture à vingt et une heures. Pensez-vous que jepuisse voir votre mère demain ?
- Je suis sûre que cela lui fera plaisir.
Je vous conseille de venir avant neuf heures. C’est mercredi.
Souvent, elle va au marché et en profite pour faire quelques courses.
Je la préviendrai.
Michel regagne discrètement sa chambre. Il s’allonge sur le lit mais ne trouve pas le sommeil. Pourquoi Rosa avait-elle refusé, en 1983, de le suivre à Drancy où D.B.A le mutait? Sa mère reprochait souvent à son père leur installation à Beauvais. Il n’avait pas dix sept ans quand elle est décédée. Asthme, Emphysème, état dépressif, avaient dit les médecins... « Tout ça, ça l’a tué », avait lâché le père, énigmatique. Dès sa retraite, celui-ci l’avait rejoint à Bobigny.
Michel finit par s’endormir. Dès huit heures, il prend son petit déjeuner dans la salle quasi déserte. Il doit laisser passer une twingo avant de s’engouffrer dans le sentier de la place :
Sophie lui fait un petit signe de la main. A peine a-t-il sonné que Rosa apparaît à la porte, lui fait signe d’entrer et lui demande de tirer le verrou du portail. Elle a refermé la porte et se tient, face à lui, dans l’étroite entrée envahie par l’odeur de
café. Elle la redécouvre très belle dans son peignoir marron clair. Il se penche vers elle. Ils échangent un long baiser.
En passant devant la cuisine derrière Rosa, Michel aperçoit deux tasses et le sucrier sur la table…
Où Rosa le conduit-elle ? vous le saurez en découvrant dans « La Voix d’un Lieu » N°3 le prochain épisode de...(tra la la la tra lala ...)
Claude Aury
La voix d’un lieu Revue de l’atelier d’écriture de « Voisinlieu pour tous »
http://www.voisinlieupourtous.netN°02 – Janvier 2012
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Par White Tendance le 15 Juin 2012 à 06:46
La lettre d’amour que vous auriez
aimé recevoir
Mon très cher ami,
Après bien des hésitations, au risque
de vous importuner, je ne puis résister
plus longtemps au besoin de vous ouvrir
mon coeur.
Lors de nos rencontres
hebdomadaires au Cercle, depuis
plusieurs semaines, je m’efforce de ne
pas me trouver à votre table. Votre
regard me trouble. Je suis fasciné par
votre tranquille assurance. Je suis
maintenant incapable de suivre le jeu en
votre présence.
Je vous serais très reconnaissante de
porter ce prochain mardi le joli costume
blanc qui vous sied à merveille, qui met
divinement en valeur votre élégante
silhouette. Je serais très honorée que
vous m’offriez une coupe.
Je ne doute pas que votre apparente
rigidité s’accompagne d’une générosité
sans limite. Cela me fait rêver.
Si je vous dérange vous pourrez livrer
ce billet au Colonel. Je ne survivrais pas
à votre indifférence.
J’ose vous adresser mes plus affectueux
baisers.
Votre dévouée Hortense
Claude Aury
La voix d’un lieu Revue de l’atelier d’écriture de « Voisinlieu pour tous »
http://www.voisinlieupourtous.netN°01 - Décembre 2011
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Par White Tendance le 14 Juin 2012 à 06:21
En quête à Voisinlieu
Épisode 3
Me voici dans le vif du sujet. Pas le temps de digérer mon premier repas, frugal mais paisible, au Bar des Promeneurs, qui a gardé son nom mais changé de tenanciers. Pas moyen de me reposer et de reprendre des forces, enfin, après ces années de promiscuité à la prison de Compiègne, dans cette cellule humide où l’on s’entassa jusqu’à onze détenus, parfois… J’avais pourtant tout de suite adopté cette chambre proprette aux murs jaune d’or et aux rideaux de voile léger au milieu de ce quartier de mon enfance où j’ai été si heureux.
A la fin précipitée de mon premier vrai repas, Je m’entends encore me dire intérieurement, en croisant mon regard dans la glace piquée de la petite salle à manger : incroyables, ces deux coups de bol successifs : deux des anciens sbires de Bernard se présentent à moi sans le savoir et, en plus, ils ne me voient pas. Faut dire que la petite table que j’avais choisie, presque sous l’escalier intérieur, me mettait hors de portée des coups d’oeil curieux. Maintenant, au calme dans ma chambre, je réalise que le jeu s’annonce inégal : ces deux là ne savent pas exactement quand je dois revenir mais ils ne tarderont pas à être renseignés. Dans ce troquet, les allers et venues ne passent pas inaperçus, surtout quand une nouvelle tête s’annonce. Le lieu est convivial et peu éloigné de St-Jacques où ils habitaient comme beaucoup des ouvriers de l’usine. A fréquenter le même endroit qu’eux, je perds toute quiétude pour mes recherches, moi qui voulais ne réapparaître qu’une fois la vérité établie. Inutile d’évaluer les probabilités de rencontre, je suis perdant d’avance. Ils ont vieilli mais ils sont encore d’alertes retraités bien paisibles. Ils ont toujours su donner le change. Le jour viendra où ils se sentiront moins à l’aise de me savoir à nouveau libre. Libre de vivre ma vie, après avoir pris celle de Bernard dans un échange de coups non prémédités mais aussi libre de rechercher dans le passé trouble de Bernard et dans le leur ce qui a ruiné mon père et provoqué la mort prématurée de ma mère. J’ai vengé ma famille sans l’avoir voulu dans un moment de haine et parce que j’étais le plus fort mais je veux retrouver et faire savoir, comme mon père me l’a demandé dans ses derniers instants, comment ces trois personnages ont modifié le cours de la vie de mes parents, à la fin de la 2ème guerre mondiale, à Aubervilliers, dans la petite usine familiale. Ah, les voilà qui traversent et remontent dans la voiture où Joe se met au volant. Sa petite R8 grenat n’est pas de première jeunesse. Je leur laisse prendre un peu de champ avant de sortir à mon tour pour gagner le Sentier de la Place, à deux pas du café. Comme souvent, mi-octobre, la soirée est douce, en cette fin d’après-midi. Après les quelques maisons fraîchement repeintes que j’ai du mal à reconnaître, me voici devant la prairie, le petit jardin et la maisonnette fleurie où j’ai grandi, au milieu de la sente, loin de tout. Les noisettes n’ont pas été ramassées et quelques roses fanées sur la façade confirment, décidément, que Rosa, la locataire, une ancienne amie d’école primaire, n’a vraiment pas la main verte. J’appuie sur la vieille sonnette et un chien, aux aboiements dissuasifs, me répond.
Chantal Gaultier
La voix d’un lieu Revue de l’atelier d’écriture de « Voisinlieu pour tous »
http://www.voisinlieupourtous.netN°02 – Janvier 2012
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Par White Tendance le 13 Juin 2012 à 06:38
En quête à Voisinlieu
Episode 2
J’étais monté dans ma chambre. Pensif devant cette fenêtre sans barreaux. Me calmer, reprendre mon souffle. Remettre de l’ordre dans mes projets. Pourquoi étais-je revenu une deuxième fois sur le sol natal, à Beauvais ? Vouloir comprendre ce passé encombrant l’histoire de mon père m’avait déjà coûté très cher. Est ce que l’archiviste départemental allait pouvoir me montrer le dossier. Ne pas m’opposer de secret. Un procès pour homicide volontaire sur la personne de Bernard, le pire ennemi de mon père. Pourquoi Max et Joe - les deux acolytes de Bernard - continuaient-ils à me chercher. Tout le monde s’en était sorti indemne physiquement. Il n’y avait pas eu mort d’homme. J’avais purgé une peine de cinq ans.
Chantal Priolet
à suivre
La voix d’un lieu Revue de l’atelier d’écriture de « Voisinlieu pour tous »
http://www.voisinlieupourtous.netN°01 - Décembre 2011
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Par White Tendance le 12 Juin 2012 à 14:00
La lettre d’amour que vous auriez
aimé recevoir
Ma chère Chantal
J’ai plaisir à faire régulièrement des randonnées avec vous, même si nous appartenons tous deux au groupe de marche. J’arrive heureusement à vous détacher du groupe et de penser à vous. Alors je vous envoie cette lettre vous présentent mon amour platonique…
Certes vous êtes sportive, mais ce qui m’amuse le plus, c’est votre goût des bonnes choses, votre gourmandise. Vous avez un bon coup de fourchette et votre corps ne s’en porte que mieux. Vive vos rondeurs, chère Vénus callipyge. À bas les régimes alimentaires, ne vous en déplaise. Oui, vous avez grossi et ça vous réussit. Vous êtes aussi attirée par d’autres nourritures plus culturelles : la musique, la lecture et d’autres sujets. Toutefois ne vous égarez pas ! J’aurais trop de peine de vous perdre. Gardez votre originalité et surtout votre jardin
secret. Par ailleurs je vous sais altruiste et généreuse.
Chère Amie, pensez d’abord à votre personne. Méfiez vous de certains loups de la ville, prédateurs qui trouvent souvent des proies autres que nous, pauvres humains.
Sachez aussi que les carnivores, coexistent avec des agneaux doux comme moi. Oui, je vous apprécie grandement.Mon rêve : devenez ma belle d’abandon.
Au plaisir de marcher à nouveau ensemble. Sentir l’humus et la terre, reconnaitre les différentes feuilles celles de châtaigniers, de hêtre, de chênes présente en forêt de Savignies. Regarder
les habits multicolores des arbres de cet automne bien installé.
Dans l’espoir de vous revoir à la prochaine randonnée, en tout bien, tout honneur.
Bien à vous
Votre sigisbée
Chantal Priolet
La voix d’un lieu Revue de l’atelier d’écriture de « Voisinlieu pour tous »
http://www.voisinlieupourtous.netN°02 – Janvier 2012
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Par White Tendance le 13 Mai 2012 à 07:34
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Par White Tendance le 6 Mai 2012 à 13:05
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Par White Tendance le 5 Mai 2012 à 18:27
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Par White Tendance le 5 Mai 2012 à 10:44
Syndicat intercommunal d'Assainissement des communes de la Vallée du Ru du Mesnil
Document non daté - Probablement en 2009
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Par White Tendance le 3 Mai 2012 à 13:45
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Par White Tendance le 2 Mai 2012 à 05:05
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Par White Tendance le 1 Mai 2012 à 09:47
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Par White Tendance le 30 Avril 2012 à 05:20
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Par White Tendance le 29 Avril 2012 à 08:50
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Par White Tendance le 22 Avril 2012 à 09:45
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Par White Tendance le 7 Décembre 2011 à 09:50
Choisissez votre carburant! Par White Tendance le 7 Décembre 2011 à 05:43Pompes piratées dans l'Oise : 2000 litres de gazole envolés
Pas d’effractions, pas de détérioration. C’est vraisemblablement un piratage électronique des pompes à Auneuil qui a permis aux auteurs de les vider de leur carburant.
Publié le 01.12.2011
AUNEUIL, HIER. Après avoir piraté deux des quatre pompes à essence, un groupe de malfaiteurs chevronnés a réussi à siphonner plus de 2 000 l de gazole à la station-service de l’enseigne Carrefour Market.
C’est un vol peu ordinaire. A des années-lumière des habituelles filouteries de carburant et des fameux « PSP » (« partir sans payer ») bien connus des pompistes. Dans la nuit de samedi à dimanche, deux des quatre automates de la station-service du Carrefour Market d’Auneuil, près de Beauvais, ont été la cible d’un incroyable piratage.
Une attaque qui s’est soldée par l’invraisemblable vol de plus de 2 000 l de gazole. En fait, tout le contenu de la cuve. Du jamais-vu.
« Quand, lundi matin, on s’est aperçus que les pompes étaient hors service, on a fait appel à un prestataire, explique-t-on au groupe Carrefour. C’est ce dépanneur qui a remarqué que les pompes avaient été trafiquées. Il a notamment constaté que la jauge des cuves avait anormalement baissé par rapport au nombre de transactions enregistrées… »
Le siphonnage du carburant aurait débuté vers 23 heures. Alors que les abords de la station sont déserts et noyés de brouillard, une camionnette s’arrête. Un homme en descend et reste plusieurs dizaines de minutes au pied d’une des pompes, avant de repartir. Le début d’un étrange et mystérieux ballet. A intervalles réguliers, plusieurs véhicules utilitaires viendront eux aussi, cette nuit-là, se servir en carburant sans jamais débourser le moindre centime. « C’est une histoire abracadabrante, glisse un proche de l’affaire. Au total, il y a bien eu douze ou treize véhicules à passer à la station-service selon les bandes vidéo. Autant dire que, pour emporter plus de 2 000 l de gazole (NDLR : l’équivalent de 2 700 €), ceux qui ont fait le coup ont dû remplir des dizaines et des dizaines de jerricans. »
La scène a donc été filmée par les caméras de vidéoprotection et les bandes ont bien sûr été remises à la gendarmerie. Néanmoins, l’exploitation des images s’annonce difficile pour les enquêteurs, en raison de l’épais brouillard tombé sur Auneuil et la région, samedi soir. « Tout ce que l’on peut dire pour l’instant, c’est qu’il s’agit d’un travail de professionnels. Ils n’ont rien détérioré, mais ils sont parvenus à pirater les pompes par voie électronique. »
Reste à savoir si la petite station-service du sud de Beauvais a été ciblée par hasard. Les pompes du Carrefour Market seraient-elles plus vulnérables que les autres? « Non, assure un spécialiste. Les protocoles de sécurité sont les mêmes pour tous les appareils fonctionnant 24 heures/24, que ce soit dans les grandes surfaces ou dans les stations appartenant à des pétroliers. » Le groupe Carrefour fait d’ailleurs savoir que, jusqu’alors, jamais ses stations-service n’avaient encore été victimes d’une attaque de ce type.
Choisissez votre carburant disait la voix dans la station....
Ils ont fait leur choix!
"Reste à savoir si la petite station-service du sud de Beauvais a été ciblée par hasard"
La voila la grande question.
Ne va-t-il pas y avoir une vague de piratages nocturnes dans toutes ces stations.
Si la méthode de piratage électronique n'est pas élucidée rapidement, il va falloir fermer ou faire garder ces stations, au demeurant si vulnérables.
On peut remarquer que le compte rendu de ces évènements change quelque peu au fil de l'article.
Au début il est question de siphonnage et aussi de pompes trafiquées, pour en conclure à un travail de professionnels qui n'ont rien détérioré, mais qui sont parvenus à pirater les pompes par voie électronique.
Où sont passés les 850 litres de super dont parle L'Observateur et RTL.fr ?
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Par White Tendance le 8 Juillet 2010 à 07:07
Le personnel de la commune a encore bien travaillé.
Et pourtant il pleut tous les jours
Massif à Jouy en 2007
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Par White Tendance le 5 Juin 2010 à 18:23
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