• La confrérie, défenseur amoureux du chou-fleur

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    La confrérie, défenseur amoureux du chou-fleur

    Saint-Omer : la confrérie, défenseur amoureux du chou-fleur
     La confrérie du chou-fleur s'est réunie, vendredi, en assemblée générale. Elle milite depuis 2004 pour la reconnaissance du chou-fleur de Saint-Omer, de la ville et du marais. Une mission d'amoureux que détaille le président, Roger Winock.
      


    Dire à quel point le chou-fleur de Saint-Omer « est tendre », « a bon goût », a la particularité d'être d'été. Dans la bouche de Roger Winock, président fondateur de la confrérie du chou-fleur, ces mots-là sonnent comme une évidence. Lui l'a cultivé, le chou-fleur, de l'âge de 14 ans à celui de sa retraite, une vie entière dédiée au même produit, comme si son existence et celle du légume étaient intrinsèquement liées.
    Ce n'est pas comme si, en fait. C'est comme ça. Roger Winock en sourit quand on lui fait la réflexion. Lorsqu'il crée la confrérie, en février 2004, avec dix-sept autres « confrères et consoeurs », ça lui paraît logique. « De très nombreuses personnes de l'extérieur ne savent pas que le chou-fleur est cultivé à Saint-Omer, que dans le marais, poussent six millions de têtes. On veut le faire connaître, pour améliorer la consommation. On travaille pour les maraîchers », confie Roger Winock.
    Les maraîchers ne sont pas les seuls à s'intéresser à la confrérie. Des restaurateurs, « toute personne qui aime le marais et le chou-fleur », dit le président, peut se porter candidat à l'intronisation. A l'heure actuelle, ils sont vingt membres fondateurs et autant d'actifs à défendre le chou-fleur par le biais de la confrérie. Malgré trois demandes cette année, le chiffre varie peu. « On souhaiterait rassembler plus de monde, ça nous permettrait de pouvoir plus nous déplacer. » Parce que c'est en voyageant, en rencontrant d'autres confréries, qu'on se fait connaître. L'année dernière, la confrérie du chou-fleur a conquis une trentaine de destinations. Espère en faire autant cette année. De Lille pour le salon culinaire, à Arras pour l'andouillette, en passant par la fête nautique ou le marché des saveurs dans le jardin public de Saint-Omer. « On essaie de répondre au maximum aux invitations qu'on reçoit.
    » Et de se faire remarquer. Avec sa tenue, la confrérie n'a pas trop de mal à le faire. « C'est un habillement peu ordinaire », confirme Roger Winock. Conçu comme tel. Avec le haut du chapeau blanc qui symbolise la pomme du chou-fleur, les feuilles vertes autour, et la tenue verte aux boutons comme des bouquets de choux-fleurs. « On nous reconnaît un peu partout. » Avec elle, la confrérie véhicule l'image du marais, de la ville de Saint-Omer, en même temps que celle du légume. « Au même titre que la cathédrale ou le musée Sandelin, le marais, le chou-fleur, font partie de notre patrimoine. Et ce patrimoine, on le défend, en lien notamment avec l'office de tourisme (lire ci-dessous). » Fidèle au serment de la confrérie : « Le chou-fleur est notre fierté et notre perle. Bien blanc, bien serré, formé de beaux bouquets, je fais le serment de le déguster de juin à novembre, en cet été de lumière, dans le respect de notre devise : la qualité ». •
    mardi 04.03.2008 JENNIFER-LAURE DJIAN
    Ligne
    Je ne savais que l'on produisait du chou-fleur dans le Nord..
    Seule la Bretagne semble assurer la production Française.
    Le monde change..... Confused

    @+

     

     
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