Les Sacs Kakis de la Chaire à Loup.
Chère Chaire à Loup. Chère, par son
symbole historique de notre commune ; de notre paroisse ; de notre patrimoine. Chère aussi par les sommes investies pour restaurer un noble bâtiment soumis aux vents de la plaine du pays de
Thelle. Plus grave ; noble bâtiment soumis aux vents de l’ignominie de certains ressortissants du genre que l’on ose encore qualifier d’humain. On a déjà évoqué tout cela, dans un passé
récent, et manifesté toutes nos craintes quant à l’avenir de cette noble chapelle, qui sut capter la ferveur des paroissiens depuis plus de cinq siècles. Donc samedi dernier, 8 septembre, le troupeau bêlant et
pastoral de sacs kakis, telles de laineuses brebis, qui paissaient tranquillement, depuis près de 2 mois, rue de la poste, s’est brutalement égayé dans la nature. Poussé par on ne sait
quelle crainte ; Peut-être l’évocation d’une chaire à Loup, depuis toujours le cauchemar de nos paisibles brebis. On ne connait pas encore le lieu de cette ovine transhumance, mais on ose
supposer qu’il respecte l’environnement. C’est ce que nous rapporte notre confrère chroniqueur, Jean ValJuan sur l’ECHOJOVACIEN. Plus prosaïquement, on se doute un peu de
la disparition de ce monticule kaki qui devenait disgracieux, au fil des semaines, à l’entrée de notre respectable petit village. Â savoir : Samedi dernier, le contribuable riverain de
cette décharge, a manifesté, par voie d’affichage, son ressentiment légitime, envers une administration communale qui dispense, au gré de son bon vouloir, de l’air du temps et, en plus, au
faciès (°_°), les mesures nécessaires de salubrité publique, pour lesquelles chaque citoyen contribuable de Jouy sous Thelle a déjà largement versé son obole dans l’escarcelle de
l’administration fiscale. En clair, cela faisait désordre de laisser à l’appréciation d’un public, venu nombreux pour le pèlerinage, en ce samedi, vers la chaire à loup ; donc de laisser à
l’appréciation des pèlerins, un grimoire, un écriteau, une pancarte et une supplique, peu élogieux pour la réputation de nos élus. Réputation déjà quelque peu mise à mal, au fil des
semaines, au fil du temps.
« Ah ! Si l'on demandait plus à l'impôt et moins au contribuable... » (Alphonse Allais)
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