• Le meilleur des carnets de Jules Hostouley - 12/07/2012

    Le meilleur des carnets de Jules Hostouley -  12/07/2012
    12/07/2012 05:52:13  
     

    Sacs kakis mis au vert
    La solidarité n’est plus ce qu’elle était. On ne peut que le déplorer. Il est un sujet qui revient périodiquement dans Jouy : La collecte des déchets verts ; dans des sacs kakis. Certains ne sont plus ramassés et encombrent les trottoirs. Suscitant la légitime colère du plus grand nombre. Mais pourquoi la Mairie s’est-elle une fois de plus « fourrée » dans un guêpier qui sous-entend à chaque fois de porter un jugement de valeur. Une solution où l’arbitraire engendre le courroux des administrés. Qui est véritablement handicapé ? Plus ou moins handicapé ? Qui ne possède pas de moyen de locomotion ou de véhicule approprié ? Allez savoir, Bonnes Gens ! Bref la Mairie doit rendre justice comme au bon vieux temps de notre cher Saint Louis ; neuvième du nom dans la dynastie des Capétiens… Sous un vénérable chêne plus que centenaire, nous pouvons observer le vénérable premier Magistrat de Jouy sous Thelle, désigner de la pointe de son sceptre magistral, le malheureux sac en papier recyclé kaki, gavé et goinfré, de la pâture grasse et copieuse de nos vertes pelouses, et coupable de s’être posé, sans discernement, sur les trottoirs de notre commune, nouvellement qualifiée par des armoiries prestigieuses, récemment honorée par un blason aux couleurs toutes héraldiques. Il y a loin de la coupe aux lèvres .Notre monarque a vraiment des missions bien plus importantes à honorer, dans le mandat qui lui fut confié par ses sujets, les neuvièmes et seizièmes jours du mois de mars de l’an de grâce MMVIII . Fi de toutes ces considérations juridico-environnementales, si l’on pouvait restaurer un peu de solidarité entre les citoyens de nos communes du XXIème siècle, la municipalité n’aurait pas à se substituer à la solidarité de ses électeurs. Les retombées de la vie moderne ont littéralement annihilé la solidarité encore très présente dans la première moitié du siècle précédent. Dans les petits villages d’une centaine d’habitants, le nombre de véhicules pouvait se compter sur les doigts de la main, et pourtant tous les habitants pouvaient acheminer leur production agricole vers le gros bourg voisin ; ils pouvaient aussi se procurer toutes marchandises, nécessaires à leur vie quotidienne, sur le marché du canton. Les rares véhicules de l’époque étaient le plus souvent saturés des productions hebdomadaires des poulaillers et des métairies de leurs voisins démunis de tout véhicule. Exemple : les centaines d’œufs ou la généreuse motte de beurre à proposer sous la halle appropriée, le jour du marché cantonal, étaient embarquées dans le véhicule d’à coté, tandis que leurs propriétaires enfourchaient leurs bicyclettes pour rejoindre leur voisin solidaire, sous la halle. Les municipalités de l’époque n’avaient pas besoin de venir proposer toutes sortes de services déjà largement réalisés par les habitants eux-mêmes. La solidarité, actuelle, entre voisins qui ne se connaissent même pas, ayant disparue, il serait souhaitable que la Mairie encourage par son discours, par son action, par son exemple (là on rêve !), un peu plus d’entraide entre les habitants de notre village. Ainsi beaucoup de petites tâches pourraient se trouver simplifiées ; la Mairie pourrait se concentrer sur sa véritable mission administrative et le personnel communal pourrait enfin contribuer à des réalisations bien plus gratifiantes plutôt que de collecter quotidiennement, la Merde !

    « La solidarité n'existe pas : n'existe qu'une coalition d'égoïsmes. Chacun reste avec les autres pour se sauver soi-même. »
    Francesco Alberoni

     

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