• Morin regrette que "la France ne réponde pas à l'appel de l'Allemagne" sur une Europe politique
     
    07.06.2012, 12h37

    Hervé Morin, président du Nouveau centre (NC), a affirmé regretter que "la France ne réponde pas à l'appel de l'Allemagne" en faveur d'une Europe politique, jeudi devant la presse, à l'issue d'un entretien avec François Hollande. | Fred Dufour

    Hervé Morin, président du Nouveau centre (NC), a affirmé regretter que "la France ne réponde pas à l'appel de l'Allemagne" en faveur d'une Europe politique, jeudi devant la presse, à l'issue d'un entretien avec François Hollande.
    Le président de la République reçoit cette semaine les responsables des formations politiques représentées au Parlement, dans la perspective du G20 de Los Cabos (Mexique, 18 et 19 juin) et de la conférence sur le développement durable à Rio (du 20 au 22 juin).

    "J'ai dit (à M. Hollande) que je regrettais que la France ne réponde pas à l'appel de l'Allemagne" d'aller vers la construction d'une Europe politique, a affirmé M. Morin, à sa sortie de l'Elysée.
    Selon l'ancien ministre de la Défense (2007-2010), il est "utile et nécessaire de répondre à l'appel de l'Allemagne" pour une "vraie réforme institutionnelle de l'Europe" afin que celle-ci "devienne efficace et réponde aux crises".
    "J'ai dit au chef de l'Etat qu'il avait une responsabilité historique, qui est celle de favoriser l'évolution et la transformation des institutions européennes. Nous avons besoin d'une parole européenne que nous n'avons pas dans les négociations internationales, ce qui fait que nous pesons moins que les autres, nous avons besoin d'une avant-garde capable de décider et de gérer les crises mais aussi d'engager des politiques économiques", a-t-il affirmé.
    Alors que l'Espagne vacille et que ses partenaires réclament des solutions immédiates, la chancelière allemande Angela Merkel a plaidé jeudi pour un chantier européen de longue haleine en vue de construire une Europe politique renforcée.
    AFP

    Le Parisien


    Jouy le 07/06/2012 14:01:18

    Enfin! Voila le débat posé. Quand, allons-nous passer à l'Europe Politique? L'Europe Fédérale en quelque sorte. Attend-on que l’économie Européenne s’embrase tout entière pour se regrouper politiquement sur un champ de ruine comme en 1945 ou en 1918? Rappelez-vous 1914 bordel en Europe ; conséquence 5 ans de guerre ; 1ère Guerre Mondiale 1914/1918. De 1919 à 1939 de nouveau Bordel en Europe ; conséquence 6 ans de guerre ; 2ème Guerre Mondiale 1939/1945. Depuis 2008 bordel en Europe ; 2012, l’économie Européenne en faillite et au bord du gouffre. Si l’Europe, 1er marché mondial, s’effondre, c’est toute l’économie mondiale qui s’effondre. Politiquement, économiquement et socialement la Chine ne pourra jamais supporter un tel cataclysme ; tant sa soif de développement est grande ; tant sa production se développe très vite et de manière exponentielle ; tant elle a besoin de ses clients Européens. En cas de catastrophe économique, la Chine se retrouvera en situation de surproduction. Son marché intérieur étant, alors, incapable d’absorber son énorme surcapacité productive industrielle. Actuellement seuls quelques centaines de millions de Chinois peuvent s’offrir les fruits du miracle économique Chinois. Il y a encore un milliard de Chinois qui dépassent à peine le seuil de pauvreté. Dans un régime toujours Communiste, Dirigiste et peu démocratique, cette catastrophe économique fera ressurgir les vieux démons. Les tigres de papier après s’être consumés dans le désastre économique, ressusciterons de leurs cendres, tels des phénix, et accourront aux portes de l’occident dans la fourrure de tigres affamés et fou-furieux devenus « mangeurs d’hommes ». Ainsi en 201*, la 3ème Guerre Mondiale pourra commencer !

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    Débat chez Taddei sur FR3 vers 23h00 le 20 mai 2010 entre deux philosophes Français aux idées totalement opposées, Mr Alain Badiou et Mr Alain Finkielkraut. Une vraie guerre des idées exercée avec diplomatie mais sans concession !

     


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  • Une Vidéo De Jacques Attali chez Guillaume Durant

    La dette: 90% du PIB


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    le 31 mai 2010 6h49 | par Jacques Attali

          Il court en ce moment, une petite dispute dans le monde intellectuel et politique français,  qui en dit long sur ce que nous sommes : quiconque  dévoile  quelque risque est accusé de « pessimisme », grave accusation   discréditant celui qui en est ainsi qualifié : le pessimiste   voit tout en noir, donc son avis  n’a pas d’intérêt, puisqu’il jurerait qu’il pleut en plein soleil.Bien sur, il peut y avoir, dans certains cas, une dimension pathologique à un pessimisme systématique ; en, particulier quand il  vient de gens pour qui tout était mieux avant,  tout simplement parce qu’avant, ils étaient jeunes. Bien sur aussi, dans notre monde complexe, où les anticipations jouent un rôle déterminant, des prévisions pessimistes peuvent contribuer  à un climat qui conduit au pire : par exemple en annonçant qu’un pays est insolvable, on pousse les préteurs à s’en éloigner, le rendant vraiment incapable d’honorer ses échéances.
    Pour  autant, il serait terriblement dangereux de discréditer le pessimisme.    
    D’abord parce que, malheureusement, dans  les  périodes  les plus noires de l’histoire, les pessimistes ont eu raison ;  et ceux qui les ont écouté se sont épargnés bien des désagréments. Ben Gurion avait, par exemple,  raison de dire que, à sa connaissance, seuls quelques pessimistes étaient  sortis vivants des camps de concentration.
    Ensuite parce que ceux qui, dans les années récentes, ont annoncé l’imminence de catastrophes écologiques, économiques et financières  n’ont pas été démentis par les faits.
    Enfin,  parce que la dénonciation systématique du  pessimisme et l’apologie de l’optimisme systématique correspond à une posture de nantis : les riches peuvent se permettre d’être  optimistes, parce qu’ils savent que, dans tous les maelströms, ils s’en tireront mieux que les autres ;  par exemple,  la crise  financière actuelle peut être pour eux une source de profit.   Ainsi Guizot disait-il : « Le monde appartient aux optimistes ; les pessimistes ne sont que des spectateurs. ». En effet : les plus pauvres, eux, ne sont que des spectateurs, et ils ont raison aujourd’hui de craindre en particulier le risque de déclassement.  
    Dénoncer le pessimisme, c’est  donc se satisfaire du monde comme il est ; et d’une  certaine façon, l’optimisme est conservateur. Le pessimisme est révolutionnaire.
      Etre  pessimiste ne veut donc pas dire être résigné, au contraire ; cela implique d’être capable de faire l’analyse des menaces, de les comprendre, de les prendre au sérieux, et d’agir.  Car on peut être à la fois pessimiste dans le diagnostic et optimiste dans l’action. Par exemple, je reste aujourd’hui,  résolument pessimiste sur l’évolution à  moyen terme  de la crise économique et financière, si on continue à ne pas agir à l’échelle mondiale pour l’enrayer, et très optimiste sur la possibilité de la dépasser,  et sur l’avenir formidable qui peut s’ouvrir au-delà.
       Picabia a raison d’écrire que : « le pessimiste pense qu’un jour est entouré de deux nuits, alors que l’optimiste sait qu’une nuit est entourée de deux jours. ».   Mais  le pessimiste sait, comme  l’écrivait le jeune   Jean Racine,  que les nuits  peuvent être  plus belles que les  jours. Et que c’est justement dans l’adversité que se révèle le meilleur de l’homme.
    Fleche http://blogs.lexpress.fr/attali/

     

     

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    Mardi 01 Juin 2010

    « Les hirsutes, ce sont les ancêtres de Borloo. Ils avaient l'air d'être tombé du lit à toute heure de la journée ». Le bon mot, la petite anecdote qui fait sourire, Luc Ferry était invité lundi soir des rencontres du groupe d'assurances Groupama.
     L'ancien ministre de l'Éducation a ravi l'assistance présente à MégaCité. Son intervention avait pour thème « Les défis d'après crise ». Pendant 1 h 30, il a donné un cours d'histoire, retraçant les grandes étapes de la crise. « Nous vivons un changement sans précédent. Si on avait dit à mes grands-parents que des femmes seraient un jour pilotes, ils auraient ri ».
    Selon lui, la crise vient des changements des deux derniers siècles. Les soixante-huitards ont fait tomber les valeurs bourgeoises, accédant dans le même temps à la consommation de masse. « Aujourd'hui, les gauchistes sont devenus les piliers du Medef », commente le philosophe.
    S'il ne remet pas en cause la crise que le monde connaît, il garde espoir. « Il y a crise parce que le monde n'a plus de sens. Plus rien n'est sacré. On ne donnerait plus sa vie pour la patrie ou pour des idéaux ».
    Il a achevé sa dissertation en......

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      Michel Godet, né le 9 avril 1948, économiste, est professeur au Conservatoire national des arts et métiers, titulaire de la chaire de prospective stratégique et auteur d'ouvrages économiques sur le travail ou l'évolution démographique.

     


     

      Des pédophiles à la tête d'une colonie de vacances.

     

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