• Même Louis XIV en aurait rigolé!


    SOMMEREUX (80) Son tracteur verbalisé à Versailles
    Jeudi 08 Décembre 2011

    Franck Bacquet, un agriculteur qui ne fait pas «du tourisme» en tracteur.
    Surprise dans la boîte aux lettres pour Franck Bacquet. Cet agriculteur a reçu lundi une amende de 33 euros pour stationnement irrégulier de son tracteur à fourche, constaté le 14 avril dernier, à Versailles, dans la rue des Réservoirs. À 134 km de Sommereux, son village de l'Oise, entre Grandvilliers et Conty (Somme).
    C'est en vérifiant sur Internet que le propriétaire du véhicule agricole s'est aperçu que cet axe était tout proche de la demeure royale. «Comme si je m'étais rendu, en tracteur, à Versailles, pour me garer près du château. Il faudrait une demi-journée pour y aller, soupire l'agriculteur verbalisé. À cette période de l'année, je sème le maïs dans le champ, je ne fais pas du tourisme. La dernière fois que je suis allé à Versailles, ça remonte à un voyage scolaire».
    Sur l'amende, l'immatriculation correspond pourtant bien à celle du tracteur: AT-623-NV. Mais pas le modèle: un Chrysler sur la contravention, un véhicule agricole Deutz sur le certificat d'immatriculation que possède Franck Bacquet. «Quand il ne me sert pas à transporter de la paille, le reste du temps, mon tracteur dort sous un hangar
    Cherchez l'erreur donc. L'agriculteur de Sommereux est allé se plaindre à la gendarmerie la plus proche qui lui a conseillé d'envoyer une réclamation argumentée, avec la photo du tracteur et la copie de la carte grise. «Je ne vais quand même pas payer cette erreur. Soit on s'est trompé d'une lettre ou d'un chiffre quand on a rempli l'amende, soit la plaque de la Chrysler était une fausse

     

    MÉLANIE CARNOT
    courrier picard


    Tout le monde a le droit de se tromper....
    Même l'administration..
    Mais quand l'administration, si prompte à réprimer, se trompe, elle devrait être obligée de verser le montant de l'amende, qu'elle réclame à l’assujetti de son inconséquence.
    Elles ne rectifieraient plus ses erreurs, par de plates excuses diffusées dans une lettre stéréotypée, adressée au malheureux citoyen, victime de son impardonnable légèreté.
    Et encore, nous sommes bon prince, nous pourrions réclamer des dommages et intérêts pour réparation de préjudice moral, intellectuel ou émotionnel .
    Mais là aussi ......On rêve!
    On est pardonné, car en cette période de crise......

    il ne nous reste plus que nos yeux pour pleurer
     


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