• Purin d'ortie

     

    Purin d'ortie
      Purin d'ortie
    « C’est ma plante fétiche »


    Marc Kauffmann, spécialiste reconnu du jardin au naturel, fabrique chaque année 250 litres de purin d’ortie et enseigne aux jardiniers l’art de préparer des purins de diverses plantes. Photo Thierry Gachon
    Dans son potager et aux jardins familiaux de Riedisheim, les récoltes sont abondantes. Sans jamais employer d’engrais chimiques ni de pesticides. Le secret de Marc Kauffmann : le purin d’orties.
    « C’est ma plante fétiche », annonce Marc Kauffmann, président de l’association Zone verte de Riedisheim, qui gère les jardins familiaux locaux et s’investit dans la défense des collines des environs.
    Dans ces jardins, l’ortie a sa place réservée. Pour favoriser la biodiversité : des papillons y pondent leurs œufs, des oiseaux en mangent les graines. Et les jardiniers y trouvent l’ingrédient de choix pour fabriquer, gratuitement, leur purin d’ortie. La base du jardin au naturel. Ce n’est pas un engrais mais un stimulant qui permet la régénération de la flore bactérienne du sol. « Il active la croissance des plantes et stimule leurs défenses immunitaires. C’est un bon activateur de compost : il favorise la décomposition des matières organiques. »
    Stimulant et répulsif
    Les doryphores, les pucerons verts et noirs n’aiment pas ce purin. Celui-ci agit comme un répulsif, permet de lutter contre les vers de la pomme, de la carotte et du poireau, et retarde l’apparition du mildiou de la tomate.
    Comment le fabriquer ? Marc Kauffmann plonge 1,5 à 3 kg d’orties fraîches, avec leurs racines, dans 10 litres d’eau de pluie. Il remue chaque jour, et laisse fermenter dans le baril qu’il couvre, mais non hermétiquement : « Attention aux odeurs. Si votre voisin ne vous parle plus depuis belle lurette, soyez sûr que pendant la fermentation, vous entendrez parler de lui ! » dit-il en riant.
    La fermentation dure deux à trois semaines, selon la température ambiante. « Tant qu’un voile de mousse blanche flotte à la surface, le processus de fermentation n’est pas terminé. »
    Une fois prêt, le purin ne dégage plus d’odeurs nauséabondes et se conserve toute la saison dans son baril, ou dans des bouteilles. Marc Kauffmann le dilue à 20 % pour pulvériser les feuilles, avec si possible du petit-lait ou un autre mouillant afin que les principes actifs se fixent sur les feuilles. Il filtre soigneusement pour éviter de boucher la buse du pulvérisateur. Pour l’arrosage au sol, il le dilue à 50 %.
    Ce cocktail d’éléments organiques et minéraux, parmi lesquels l’acide formique, peut être utilisé sans risque : il n’est toxique ni pour les personnes, ni pour les plantes, ni pour la faune. Les maraîchers bio et les services d’espaces verts engagés dans la démarche « zérophyto » l’utilisent de plus en plus.
    Texte et photos Alsace.fr



    Un stimulant plus qu'un engrais.
    Un élixir pour les plantes.
    Une matière première facile à se procurer.
    Le bord des routes en regorge
    WS
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