• Question à un exploitant

    Comment pratiquez-vous la fumure sur votre exploitation?

     

    Parution semaine 07, 2009
    «J'établis chaque année un plan de fumure.
     Cela me permet de conduire une réflexion sur la répartition des engrais sur chaque parcelle.
    Pour moi, l'objectif du plan est d'assurer une bonne valorisation des éléments nutritifs tout en pratiquant une fumure simplifiée évitant trop de passages inutiles pour de petites quantités d'engrais.
    Je pratique une fumure de rotation tenant compte des résultats d'analyse de sol et des besoins des cultures. Concrètement, je n'apporte aucun engrais du commerce P, K, Mg, sur les céréales et le colza; je réserve les engrais de fond du commerce aux cultures plus exigeantes telles pommes de terre et betteraves.
    Je n'ai pas de bétail sur mon exploitation; par contre, j'importe passablement d'engrais de ferme, notamment pour maintenir le taux de matière organique du sol et son activité biologique. Ces engrais de ferme ne sont pas répartis en fonction des besoins des cultures, mais en fonction du moment le plus pratique pour les épandre.
    Cela étant, je tiens compte de ces apports dans le plan de fumure dont l'objectif et de garantir l'équilibre de la fumure. C'est pour moi une garantie du maintien de la fertilité à long terme.»
    «Je ne calcule pas de plan de fumure par parcelle; cela ne signifie pas que je ne me préoccupe pas de l'équilibre de la fumure sur mes parcelles. Je calcule un bilan de fumure global qui me donne la quantité d'éléments fertilisants utilisables sous forme d'engrais du commerce.
    Sans planification précise à la parcelle, je pratique une.....

    Pour en savoir plus......
    corde
    C'est pas simple!
    L'usage des engrais et la fumure des sols n'est pas une opération innocente.
    A la lecture de cet exposé très circonstancié, nous autres jardiniers, devons être très vigilant, quant aux quantités déversées.
    Quelques dizaines de grammes en trop ici ou là, se révèle catastrophique pour l'environnement, si on multiplie ces disfonctionnements par le nombre, très importants, de jardiniers.
    Un professionnel se doit avant tout d'être économe de ses traitements, amendements et autre fumures.
    Il y va de la santé financière de son entreprise.
    WS  Tendance


     Déjà publié le 14/06/2010 18:39
    « Cocoquelicot! Cocoquelicot!Beauvais les Bains : On ferme! »

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