• Régime sec!

    Une architecture organisée autour des quatre éléments
    dimanche 01 août 2010


    Justine Amant, jardinière de la Ville affectée à plein temps à la maladrerie, devant du fenouil.
    Le jardin historique et botanique de la maladrerie est clos et organisé en carrés autour d'un point central, une fontaine dont l'eau affleure au sol.
    Ce point d'eau est lui-même au centre du « cloître », appelé ainsi à cause de son dépouillement : quatre carrés d'herbe, sans fleurs, aux contours jalonnés d'un rang bas de buis, délimitant quatre allées, le tout ceint d'une clôture de charmes haute, bloquant la vue au-delà vers l'ensemble du jardin. « Ces quatre carrés symbolisent les quatre éléments », détaille Sophie Lechevalier, responsable de la maladrerie.
    Des carrés surélevés
    Mais bien avant d'atteindre le chœur spirituel du jardin, on y est entré en poussant une porte de fer ajourée.
    On découvre les carrés de simples, c'est-à-dire les plantes aromatiques et médicinales les plus variées, et pas toutes médiévales : violettes, origan, marjolaine, hysope, thyms serpolet et citron, ciboulette, sarriette, menthe des jardins, ail en fleur, fenouil...
    Les carrés potagers occupent tout le pourtour du jardin ceint d'une haie de charmilles et de hêtre mêlés. Comme les simples, les carrés potagers sont surélevés afin de faciliter la récolte, les buttes de terres étant retenues par un tressage de lanières de fer.
    On cultive là potimarrons, tomates rouges, jaunes, cœur de bœuf, épinards, oseille, navets, aubergines, choux, haricots, radis noirs et roses de Pâques, panais, oignons, betteraves noires d'Égypte, salades rouges, endives, céleri rave, blettes... Les plantes sont systématiquement paillées afin de retarder la déshydratation de la terre et d'éviter, à son contact, le pourrissement des légumes.
    La sécheresse
    Dans un carré central consacré aux petits fruits, framboises rouges et jaunes, cassis, groseilles et vignes blanches poussent à côté du jardin ornemental destiné à Marie. Il dispose de la seconde fontaine du jardin autour de laquelle poussent lys, roses, iris, campanules, sedums, verveine, bleuets, dahlias, œillets, asters...
    Ce carré a souffert de la chaleur, tout comme le dernier qui clôt la visite, celui des céréales - blé, orge, avoine, petit épeautre... - qui a subi la même pluie de soleil. Quelques courges d'ornement donnent un peu de vie à ce carré ras et terreux que masque une couche de paille...

     


    Un article sur le jardin de la Maladrerie qui ressuscite des méthodes ancestrales. Pour lutter contre la sècheresse.

    En ce début de printemps on peut s’interroger sur le déficit en eau de notre région et d’une grande partie de la France.

    62mm en janvier ; c’est un peu juste. 34 mm en février ; pas assez. 20 mm seulement depuis le début du mois ; c’est régime sec !.

    Le printemps 2012 sera-t-il aussi sec que celui de 2011. Â peine 130mm  de précipitation sur les cinq premiers mois de l’année, en 2011.

    Si la sècheresse se confirmait, il faudrait, alors, adopter quelques-unes des méthodes de l’article ci-dessus.




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