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Une passion nommée plantes décoratives
Une passion nommée plantes décoratives
Les Marocains reprennent goût pour les plantes décoratives, à la faveur
des balcons, des patios et sur les fenêtres de leurs résidences.
Que ce soit à Kénitra, Marrakech, Beni Mellal, Zaio ou Bouknadel,
les pépinières ont le vent en poupe.
La nouvelle tendance ornementale consolide le penchant inné
des Marocains pour les attraits de la nature.
On s’intéresse de plus en plus à l’aspect paysager et floral des plantes
dans la décoration des intérieurs des maisons.
Après la vogue des plantes synthétiques ou en plastiques,
qui font encore l’affaire de certaines bourses, la tendance est aujourd’hui
aux plantes naturelles notamment pour ce qui est de la décoration
des balcons, patios , cours et jardinières de villas.
L’élevage des plantes ornementales ne fait plus partie du seul domaine
des botanistes.
L’émergence d’une culture qui revalorise le naturel au détriment
du transformé et plastifié a fait booster l’économie florale et paysagère.
Les prix ne cessent de grimper selon les critères de variété
et de taille ainsi que de la rareté.
Ces prix sont revus à la baisse dans le sud et les oasis.
Ce sont les prix de référence pour les commandes municipales ou provinciales.
Tout dépend de la demande des particuliers et des travaux d’embellissement
que connaissent les villes.
Le plus souvent, ces plantes et arbres émanent des pépinières municipales,
ou de celles des Eaux et Forets ainsi que du privé.
Ces derniers ne cessent de se multiplier et vendent même leurs produits
à certaines pépinières municipales qui se contentent des commandes.
«La prolifération des espaces verts avec tout leur lot de plantes
exotiques ou locales à feuillus semi caducs et surtout verts à l’instar
du fucus-elàsticas sont à la mode.
Alors que l’embellissement des alignements des trottoirs, des refuges
et des jardinières vise à rappeler que le Maroc est très riche en ce
domaine», explique Hassan Ouhhabi, chef du service des espaces verts
de la commune urbaine d’Oujda.
Les techniques ont évolué et le nombre des espèces ne cesse de s’accroître.
Cet intérêt des Marocains pour les plantes et arbustes de décoration ne date pas d’hier.
On parlait déjà de 60000 arbres qui égayaient le somptueux
jardin d’Agdal à Marrakech sous le règne des Saâdiens.
Alors que les jardins mythiques de l’Atlas étaient déjà célèbres depuis l’antiquité.
«Les centaines de milliers d’arbres d’alignement plantés le long des
trottoirs de nos villes sont équipés du système d’arrosage spécifique
leur assurant une irrigation permanente de goûte-à-goûte.
Côté arbres, on raffole de plus en plus des palmiers sous ses différentes
appellations et formes, des mûriers, saules, érables, jacarandas,
figuiers, caoutchoucs, genévriers, tilleuls, bambous, cyprès, araucarias,
chênes de l’Atlas, chênes-lièges, cèdre marocain, pins, thuyas, eucalyptus,
acacias et autres. Tous ces arbres font la spécificité de nos jardins publics
ou privés qu’ils soient andalous, français ou anglais.
De son côté, la liste des arbustes est variée.
Elle englobe les fusains, lavandes, chèvrefeuilles, grenadiers nains,
romarins, lauriers, l’agave avec ses différentes espèces, la mimosa au
parfum particulier et aux fleurs à l’aspect pompon, les trompettes des
anges aux fleurs colorées et aux longues trompettes pendantes.
Côté fleurs, roses, œillets, pervenches, mufliers, violettes,
bougainvilliers, ils éblouissent par leurs fleurs violettes et opulentes;
les lauriers, jasmins, genêts, et de nombreuses variétés de cactées
ne cessent d’embellir maisons et jardins.
Aujourd'hui le Maroc Ali Kharroubi 20 déc 2007 Extrait
Dis Monsieur...C'est quand qu'on va au Maroc
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