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Bonne fête à tous les jardiniers!
Bonne fête à tous les jardiniers! Que vous soyez jardinier professionnel ou jardinier en herbe, nous vous souhaitons à tous une bonne fête.
Marie et Gérard
D'origine irlandaise, Fiacre est le fondateur, sans doute au VIIe siècle, d'un monastère proche de Meaux qui plus tard prit son nom et devint le centre d'un pèlerinage réputé.
Vénéré en Brie depuis le haut Moyen Âge, patron des jardiniers, mais aussi saint guérisseur spécialiste du fic (hémorroïdes), des chancres et des cancers, Fiacre fut un des saints les plus populaires de France. De nombreuses églises et chapelles, non seulement en France, mais aussi en Belgique et en Rhénanie, possèdent encore une statue plus ou moins rustique de ce moine à scapulaire et capuchon, l'air grave et parfois extatique, tenant une bêche dans sa main droite et un livre dans la gauche.
Fiacre est né au début du VIIe siècle dans une noble famille irlandaise. Il passe en Gaule à la suite du grand mouvement religieux qui entraîne beaucoup de ses compatriotes vers le continent. Il s'arrête à Meaux où il est accueilli par l'évêque, saint Faron, frère de sainte Fare, qui lui donne l'autorisation de s'établir comme ermite en forêt de Breuil. Fiacre a pour premier disciple saint Killian, lui-même irlandais, qui sur ses conseils part prêcher l'Évangile en Artois.
Beaucoup de misères affluant à son ermitage, Fiacre demande à son évêque un terrain qu'il pourrait cultiver afin de nourrir les pèlerins indigents. Selon la tradition, l'évêque lui aurait octroyé en toute propriété l'espace de terre qu'il pourrait entourer d'un fossé en une journée de travail. Fiacre, laissant traîner son bâton derrière lui, aurait vu le sol se creuser de lui-même et les arbres déracinés tomber de droite et de gauche. Ses légumes plantés, Fiacre pense même aux plantes médicinales pour les malades et aux fleurs, « ces sourires de la terre » pour orner le petit oratoire qu'il bâtit en l'honneur de Marie. Il construit aussi un hospice pour les malades de plus en plus nombreux qu'on lui amène de tous les coins du pays. Fiacre partage son temps entre la prière, le travail manuel et le soin des pauvres.
Il meurt vers 670 au Breuil où se construit un monastère autour duquel se forme un village qui portera son nom. Les pèlerins affluent sur son tombeau pour demander la guérison de toutes sortes de maux. On venait même autrefois l'invoquer contre les hémorroïdes, le « mal de saint Fiacre », la tradition affirmant qu'il suffisait de s'asseoir sur la pierre sur laquelle le saint avait l'habitude de s'asseoir pour être guéri.
Une conversation à continuer ici.........
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