• Histoire de l'Art topiaire

    Histoire de l'Art topiaire
      Histoire de l'Art topiaire

    Chez les grecs, le métier de jardinier était entouré d'un grand respect. Les jardiniers de la Rome antique avaient aussi cédé à la tentation d'exploiter la remarquable malléabilité de certains arbres et arbustes et peuplaient les villas de ménageries vertes. Pline l'Ancien attribue la découverte de la technique de la taille à Gnaius Mattius, un ami d'Auguste, ce qui placerait la première manifestation de l'art topiaire entre 38 av. J.-C. et l'an 14. Dans les jardins romains, ce travail de taille et d'entretien était confié à un esclave, responsable du jardin d'agrément (topia), et on l'appelait alors le topiarius (paysagiste ou dessinateur de jardin).

    Le chaos à Marqueyssac
    Les mentions les plus anciennes sur l'art topiaire se trouvent dans les lettres de Pline Le Jeune, aux alentours de 100 de notre ère : « …taillés selon les milliers de formes différentes, certains en lettres de l'alphabet épelant le nom du jardinier ou de son maître ». Le topiarius en personne était autorisé à figurer aux côtés de son maître.
    Les conquêtes romaines transmirent cet art à d'autres nations et notamment à l'Angleterre. Au Moyen Age, les monastères des ordres cloîtrés abritaient des jardins de topiaires et préservèrent ainsi cet art pendant les périodes troublées peu propices à son épanouissement.
    Alberti s'inspira de Pline en matière de jardins et remit à la mode le répertoire romain des topiaires dans les jardins italiens de la Renaissance. En Toscane au XV et XVIe siècle, la symétrie fut souvent abandonnée laissant l'imagination se déployer librement pour la création de ses « fantaisies ».
    Le XVIIe siècle marque l'âge d'or de la topiaire. Versailles et les jardins à la française portèrent cet art à son plus haut point de perfection et les parterres de broderie sont d'une infinie variété.
    La Hollande très tôt manifesta son goût pour la topiaire où elle est toujours très populaire. Aux Etats-Unis, la topiaire est présente dans tous les jardins de quelque importance ; en Virginie et dans le Maryland ont notamment été constituées des collections de topiaires figuratives dans la tradition fantaisiste italienne et avant elle romaine.






    Le chaos dans les jardins de Marqueyssac, aux antipodes des arabesques dûment ordonnées des jardins de Versailles et autres Vaux le Vicomte.
    Très figuratif pour une évocation du Cubisme.
    Un petit peu inquiétant, dans un jardin qui doit évoquer, par essence même, la paix et la quiétude..
    Qu'en pensez-vous?
    WS
            
     
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