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Le meilleur des carnets de Jules Hostouley - 03/10/2012
Le meilleur des carnets de Jules Hostouley - 03/10/2012 03/10/2012 09:04:20
Fosse commune ou fausse commune ?
On est en droit de s’interroger. LECHOJOVACIEN nous rappelle que Jouy sous Thelle possède une gloire dans son patrimoine. « L’illustre homme » pour reprendre les termes de LECHOJOVACIEN ; donc cet illustre homme, curé de Jouy sous Thelle, dont nous avons eu la joie de lire les œuvres d’historien sur notre village, consignées dans un manuscrit que beaucoup de Jovaciens ont pu apprécier la densité…Donc, poursuivrais-je, cet illustre homme est assigné à résidence. Si l’on en croit la nouvelle épitaphe, aux épithètes peu élogieuses, décernée par les services de la Mairie. Une épitaphe qui vous envoie tout droit, non pas en enfer, mais à la fosse commune, comme l’indique un extrait du texte de loi afférant au « reprise de concession en état d’abandon » à savoir : « avoir fait aussitôt réinhumer ces restes dans un emplacement du même cimetière affecté à perpétuité à cet usage par un arrêté municipal et aménagé en ossuaire » Ossuaire qui ressemble comme deux gouttes d’eau à ce que les gens ont coutume d’appeler la fosse commune. Qui n’est heureusement pas tout fait pareil que la fosse bien connue. Donc une résidence perpétuelle, pour un homme illustre et un illustre personnage que l’on aurait du honorer officiellement depuis fort longtemps. Un illustre défunt qui aurait tout a fait le droit d’avoir un carré pour lui tout seul… Â perpétuité ! On se doute bien que la recherche d’éventuels descendants a de forte chance de ne pas aboutir. Après tant d’années… Les esprits malicieux pourront toujours objecter qu’un curé ne possède pas, en principe, de descendance. Fi de ces esprits goguenards et passons sur ce manque de respect à la mémoire de Louis-Isidore Bouche, curé de Jouy sous Thelle, pour subodorer que quelques arrières-arrières petits neveux, puissent, le cas échéant, se présenter en Mairie. Quand on voit comment certaines sépultures récentes sont traitées par les héritiers, on se doute bien que notre brave curé ne pourra compter sur sa famille pour voir sa dernière résidence restaurée et honorée dans des termes qu’il est en droit d’espérer. Notre village, de par la volonté de nos élus, est en quête de son passé prestigieux et de son patrimoine, comme il la prouvé récemment. Qu’il remplace, donc, cette épitaphe infamante, par une plaque…. Comment dirais-je... Vous savez bien.. Une plaque du meilleur marbre,
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