• Le meilleur des carnets de Jules Hostouley - 05/06/2012

    Le meilleur des carnets de Jules Hostouley -  05/06/2012
       05/06/2012 07:31:56 
       

    Marché Commun  Marché Humain
    Marché de Noël ; Marché aux Fleurs ; Marché aux Chevaux etc…. Des lieux, des espaces d’humanité et de rencontre, face à ces grandes surfaces pourtant si utiles à notre économie, mais tant déshumanisées, elles aussi. Marché de Saint Paul ; Marché de Gournay ; Marché de Beauvais. Des marchés aux portes de nos villages. Des marchés qui ont toujours autant de succès. Le petit dernier ; celui de Saint Paul, a su adapter quelques-unes des recettes du marché de Gournay, sans lui porter ombrage, car distant de plus de 20 kilomètres. Un nouveau marché à caractère animalier, entre autre, qui avait disparu dans le Beauvaisis. La création, sous une halle, d’une commune dynamique, dans un cadre naturel de rivière et de zones marécageuses aménagées. Le marché de Beauvais n’a rien perdu de son lustre, au fil des années, même si ses deux journées hebdomadaires sont parfois contestées, par quelques commerçants sédentaires et riverains de la place des Halles. Le marché de Gournay, un peu éloigné de chez nous, n’a rien perdu de son importance, au fil des décennies. Sa halle aux volailles est toujours aussi remplie et surtout toujours aussi bruyante, qu’il y a cinquante ans. Gournay, une petite ville, un chef-lieu de Canton, fort de ses deux cent commerces et de ses deux marchés hebdomadaires, qu’animent plus de cent commerçants non-sédentaires. Une petite ville, à taille humaine, qui peut attirer des retraités, pouvant ainsi, pratiquement se passer de véhicule, tant sont divers et nombreux les commerces de ce petit bourg. Un réel enjeu des temps futurs, lorsque les couts et l’utilisation de l’automobile en zone urbaine atteindront des sommets pas encore vraiment envisagés. Nous avons, aussi, bien connu un marché un peu plus éloigné, mais très important ; le marché de Formerie ; le marché du mercredi. Ayant résidé à Formerie et dans les environs, nous avons gardé le souvenir d’un marché très divers et très animé. Avec sa Halle au Beurre, où se négociaient de gros paniers de beurre bien jaune ; des rasières débordantes des œufs pondus dans les poulaillers du canton. Son marché aux cochons très célèbre et aussi son marché aux veaux. Rien que trois halles pour abriter tout ce négoce. Nous avons, encore, bien connu un marché très coloré, très vivant, très bruyant, très odorant, très chantant. Un marché chanté par Gilbert Bécaud. En descendant le cours Lafayette, dans les bas-quartier de Toulon. Un marché plein d’odeurs et des injonctions amicales, mais fermes, des matrones maraichères, qui vantaient leur étal magnifique de tous ces parfums, de toutes ces couleurs, de tous ces fruits, de tous ces légumes de ma Provence natale. On pouvait critiquer la marchandise, mais il fallait présenter de solides arguments, pour cela. De grands éclats de voix, de grands gestes, des jurons et finalement des éclats de rire. Tout çà « avé l’assent » C’est toujours ainsi dans le sud, sur le bord de la Méditerranée. Tous ces marchés qui ont survécu à la grande distribution, le doivent à la grande humanité de leurs acteurs, commerçants, camelots ou forains et aussi à la fidélité, l’assiduité, l’intérêt d’un public qui n’a jamais failli à son rôle.


    Il y a tout au long des marchés de Provence Qui sentent, le matin, la mer et le Midi Des parfums de fenouil, melons et céleris (G Bécaud)

     

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