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Le retour en grâce du bon vieux pot-au-feu
Le retour en grâce du bon vieux pot-au-feu Le retour en grâce du bon vieux pot-au-feu
Dans un contexte de pouvoir d'achat raplapla, l'interprofession bovine propose de cuisiner des viandes moins chères que le steak. À mitonner au coeur de l'hiver.
« On essaie de redonner aux Français le goût de cuisiner des bourguignons et du pot-au-feu, explique Louis Orenga, le directeur du CIV, le Centre d'information des viandes. Par ces temps difficiles pour le pouvoir d'achat, il peut être intéressant de mitonner, le week-end, des plats avec les morceaux d'avant de la vache moins chers que l'entrecôte et les steaks. » C'est bon pour le porte-monnaie des ménages et pour celui des industriels. Ils peuvent mieux valoriser des parties de la vache plutôt boudées aujourd'hui. L'interprofession bovine grimpe jusqu'aux stations de ski dans le cadre de sa « tournée viande des neiges » pour faire goûter aux enfants des bouillons de pot-au-feu. « Souvent, c'est la première fois, qu'ils en mangent dans leur vie, souligne Louis Orenga. On leur explique aussi que l'été les vaches participent à l'entretien des alpages. »
16 kg de boeuf par an
Dans le cadre d'ateliers culinaires et sur la chaîne Cuisine-TV des chefs cuistots remettent au goût du jour des recettes un peu oubliées. Malgré ces efforts de communication, la consommation de viande rouge s'érode de 1 % par an. La production française est de 800 000 tonnes issue pour moitié du troupeau laitier et pour l'autre moitié des races allaitantes.
Le Français consomme 16 kg de viande rouge dans l'année bien loin derrière l'Argentin avec 60 kg. Le boeuf n'a pas toujours bonne presse à cause de sa matière grasse. Ça fait bondir Gilles Gandemer, spécialiste des lipides à l'Inra, l'Institut national de la recherche agronomique. « En mangeant des croissants où des chocolatines vous avalez 15 % de matières grasses alors qu'une entrecôte ne dépasse pas 5 à 7 %, remarque-t-il. La consommation de viande apporte aussi un effet de satiété qui évite de grignoter entre les repas et donc de prendre du poids. »
En fait, tout est une question d'équilibre. « Il faut surtout varier son alimentation, plaide le scientifique. Avec son mélange de viandes et de légumes, le pot-au-feu répond à cet impératif. « Si les gens n'ont pas le temps de le préparer qu'ils en achètent chez leur boucher-traiteur », disent en choeur Michel Renaudier et Gérard Luquet, deux bouchers retraités. Au Salon, ils font la promotion de leur métier devant le public. « On a vraiment le potentiel de clients, ajoutent-ils, mais on trouve de moins en moins de bouchers. À Paris, la profession est prête à en recruter 600 demain matin. »
Jean-Paul LOUÉDOC. jeudi 28 février 2008
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Le pot au feu, ce plat que l'on apprécie surtout quand les frimas s'abattent sur le jardin.
Un plat qui réchauffe le corps et le coeur..
Un peu comme le couscous..
ce n'est pas pour rien que ces plats sont devenus célèbres..
Bon appétit
Tags : pot, feu, viande, bon, plat
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