• Les coquilles Saint-Jacques de la baie de Seine

    Les coquilles Saint-Jacques de la baie de Seine
      Les coquilles Saint-Jacques de la baie de Seine
    Posté le 12 décembre 2007
    Hier, les premières coquilles Saint-Jacques de l'intérieur de la baie de
    Seine ont été mises à terre.
    Elles sont si belles que certaines accrochent un joli label rouge sur leur coquille.
    On les appelle les coquilles Saint-Jacques de l'intérieur de la baie de Seine
    car elles sont pêchées au sud d'une ligne qui va de Barfleur,
    dans la Manche, à Antifer (Le Havre), en Seine-Maritime.
    « Elles sont plus proches du rivage, elles grossissent plus vite.
    Au même âge, elles sont plus grosses et plus coraillées », explique
    Dominique Lamort, de Normandie fraîcheur mer, l'organisme professionne
    l qui certifie la qualité des coquilles Saint-Jacques.
    Elles profitent à plein de toutes les richesses venues de la terre par les
    fleuves : la Seine, l'Orne, la Vire, la Douve et la Taute.
    Autre avantage : « Elles appartiennent à un gisement classé.
    Elles sont pêchées plus tard, à partir de décembre, alors qu'en France,
    on commence à pêcher les coquilles à partir d'octobre », détaille Dominique Lamort.
    Pêchées plus tard, elles ont eu le temps de se refaire une belle santé
    et un goût bien sucré après s'être reproduites pendant l'été.
    Un signe qui ne trompe pas : « Pour faire un kilo de noix, il faut entre
    5,5 kg et 6 kg de coquilles. »
    AutodisciplineLe dessus de ce panier mérite largement une distinction,
    en l'occurrence un label rouge.
    « Elles sont sélectionnées.
    Elles sont débarquées sous les criées exclusivement, à Port-en-Bessin
    et à Grandcamp, et elles sont très fraîches. »
    En clair, toute la chaîne, du bateau au poissonnier se mobilise pour
    que les coquilles ne traînent pas à finir dans l'assiette.
    « L'an dernier, 150 tonnes ont été vendues sous label rouge. »
    Cet hiver, le gisement de coquilles de l'intérieur de la baie n'est pas au mieux de sa forme.
    « Un peu plus de 5 000 tonnes à pêcher », note Dominique Lamort.
    C'est moins que certaines années.
    Autant dire qu'il ne faut pas gâcher ce beau produit.
    Les pêcheurs s'autodisciplinent.
    Cette semaine, ils ne pêchent que six heures par jour, du lundi au vendredi, et ils rentrent.
    À terre, Normandie fraîcheur mer prend son bâton de pèlerin
    et sa coquille : « Dans la nuit de jeudi à vendredi, nous serons à Rungis.
    Nous ferons déguster nos coquilles aux acheteurs, aux poissonniers
    et aux restaurateurs », indique Dominique Lamort.
    « C'est une première. » Comme est une première la fête de la coquille
    Saint-Jacques qui se déroule, samedi 8 et dimanche 9, à Grandcamp-Maisy. .
    Si vous aimez les coquilles St Jacques, indiquez-nous quelques recettes
    Nous on aime....
    Ouest France.fr Philippe SIMON 4 déc 2007 Texte Intégral
    WS
     
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