• Talmontiers Le partage d'un savoir biologique

     

    Talmontiers Le partage d'un savoir biologique
     
    Talmontiers Le partage d'un savoir biologique

    Jeudi 01 Septembre 2011


    Karolina et Vilda, deux Lituaniennes sont accueillies pour neuf jours chez Olivier Tranchard dans le cadre du WWOOF.
    Le wwoofing est une pratique mondiale en pleine croissance dans les fermes biologiques. En échange d'aide, les visiteurs, appelés wwoofeurs, découvrent le quotidien et la culture du pays.
    C'est dans son jardin sauvage d'un hectare au milieu de plants d'origans et de sauges des prés qu'Olivier Tranchard, jardinier paysagiste, accueille régulièrement des jeunes gens venus du monde entier.
    Américains, Indiens, Péruviens ou encore Néo-Zélandais, de nombreuses nationalités se sont rendues à Talmontiers, à 30 kilomètres à l'Ouest de Beauvais, depuis un peu plus d'un an. Et tous partagent une même pratique : le wwoofing.
    Ce mouvement d'origine britannique offre la possibilité aux visiteurs de découvrir les différentes techniques de l'agriculture biologique aux quatre coins du monde. Ils partagent alors le quotidien des hôtes en participant à la vie de l'exploitation en échange d'un toit et d'un repas.
    «En juin dernier, je me suis inscrit sur le réseau français et dès juillet, j'avais des demandes pour rester de trois jours à un mois », se remémore Olivier Tranchard. En tout, ils sont plus d'une vingtaine à être venus l'aider dans son travail principalement entre juin et octobre sur ces deux années.
    Partage d'un savoir-faire
    Actuellement, ce sont Vilda, 20 ans, et Karolina, 19 ans, deux Lituaniennes qui mettent la main à l'ouvrage pendant neuf jours après un séjour dans deux fermes de Bourgogne.
    Elles ramassent et produisent des graines de plantes sauvages locales, les mettent en pot et enretiennent le jardin, tout ça de façon biologique, une base fondamentale du WWOOF.
    «Les missions ne sont pas les mêmes en fonction des wwoofeurs, explique Olivier Tranchard. Certains sont dans le métier ou font des études en lien avec ce domaine, alors que d'autres sont dans la pure découverte de l'entretien d'un tel jardin. »
    De plus, sa connaissance des plantes vient enrichir les acquis de certains wwoofeurs. C'est ainsi que le jardinier paysagiste isarien a découvert que les "mauvaises herbes" ne sont pas perçues de la même manière selon l'origine géographique de ses visiteurs.
    «C'est intéressant d'expliquer la flore locale et de transmettre un savoir. Les wwoofeurs m'apportent de l'aide et de la vie autour de moi. Et grâce à eux, je me suis remis à l'anglais ! », ajoute Olivier Tranchard.
    En échange de ce service rendu au jardin et pour les remercier, il fait découvrir aux wwoofeurs la région aux cours de ses déplacements l'amenant parfois jusqu'à Villarceaux ou La Roche-Guyon dans le Val d'Oise.
    Sur leurs temps libres, les deux Lituaniennes en ont également profité pour aller un week-end à Paris par le train.
    Le seul petit bémol que pointe Olivier Tranchard, c'est la difficulté à s'organiser pour recevoir les hôtes. « Parfois je suis confronté à des désistements ou des demandes de dernière minute ». C'est aussi ça le wwoofing : l'aventure de la vie en communauté !
    JUSTINE BRIOT
     
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