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Ecballium elaterium Ecballium elaterium
(Linné) Richard
Cornichon d'âne
C'est une plante qu'on peut rencontrer dans les terrains vagues et les décombres du sud de la France. Les feuilles, hérissées de poils raides, sont épaisses, triangulaires et à bord sinueux. C'est un plante monoïque, c'est à dire que les fleurs sont soit mâles, soit femelles, mais portées par le même pied. A maturité, les fruits se détachent facilement et les graines sont alors violemment projetées par un orifice situé à l'emplacement de la zone d'insertion du pédoncule.Le concombre d'âne (Ecballium elaterium) est une plante herbacée vivace de la famille des Cucurbitacées assez commune en Europe, surtout dans les régions méditerranéennes.
Nom scientifique : Ecballium elaterium (L.) A. Rich., famille des Cucurbitacées, sous-famille des Cucurbitoideae, tribu des Benincaseae, sous-tribu des Benincasinae.
Nom commun : concombre d'âne, cornichon d'âne, cornichon sauteur, concombre du diable, concombre explosif, concombre sauvage, momordique, ecbalie. de : Spritzgurke, en : squirting cucumber, es : pepinillo del diablo, it : Cocomero asinino.
Cette plante est, avec la bryone dioïque, l'une des rares Cucurbitacées spontanées en Europe. Elle est remarquable par le mode de dispersion de ses graines : elles sont projetées hors du fruit par une sorte d'explosion provoquée par le détachement de son pédoncule. Le fruit est littéralement « sous pression », de telle sorte que l'ouverture provoquée par le détachement du pédoncule permet la projection des graines à quelques mètres. La pulpe de ce fruit est un purgatif violent et le jus qui s'en échappe est irritant pour la peau.
Concombre gicleur Au pays des ours
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Bulletin Météo du 21 juin 2013 Ce matin à Jouy Hier 20/6/2013 14°C
16°C
765 763
cet après-midi Hier après-midi 23°C 24°C
Cette nuit du 20 au 21 La nuit d'hier
2mm Total
335mm20mm Ob
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La page du jour de Jules Hostouley - 21/06/2013 21/06/2013 07:12:04
Le Van de la Tarare
Dimanche 16 juin, c’était la brocante à Jouy sous Thelle. Plus importante que l’année précédente par le nombre d’inscriptions. Les visiteurs et les chineurs furent fidèles aux rendez-vous. Nous avons pu remarquer parmi les nombreux objets proposés, une ancienne machine agricole : Une Tarare. Machine inventée au début du XIX siècle pour remplacer le Van ; outil ancestral utilisé pour débarrasser le grain de ses impuretés ; outil au maniement très pénible pour les ouvriers agricoles. Cette machine de petite dimension évoque parfaitement le passé et la vocation agricole de notre commune qui est toujours au top en matière de production agricole. Le ventilateur de cette petite machine n’est pas sans rappeler le batteur de nos très modernes moissonneuses batteuses. Notre commune s’apprête à faire installer deux puits pour embellir notre village ; louable intention s’il en est ; mais intention onéreuse ; onéreuse pour le budget communal. En ces temps de crise, le produit de nos impôts doit se diriger en priorité vers des dépenses et des investissements de la plus haute utilité. Donc cet appareil, cette Tarare aurait pu très bien, pour un coût très modique, devenir un objet d’exposition pour stigmatiser la vocation principalement agricole de Jouy sous Thelle. Pas question, par exemple, d’exposer sur la place de l’Église, une ancienne moissonneuse batteuse, pour commémorer et sanctifier le labeur des anciens. D’autre part, pour enseigner aux jeunes générations le formidable développement des techniques agricoles, depuis près de deux siècles, cette petite machine aurait très bien pu faire l’affaire. On peut ainsi remarquer dans certaines communes environnantes, diverses charrettes, carrioles, tombereaux ou chariots, restaurés avec soin en lieux et place des aménagements floraux de ces communes. Il aurait été très utile pour la commune de négocier, ce jour-là, avec le vendeur, afin d’acquérir cet objet. 100€ fut-il proposé au petit matin ; 80€ fut-il offert à la mi-journée. Au soir de la brocante ce volumineux objet ne semblait toujours pas avoir trouvé preneur. La commune aurait même pu obtenir un tarif encore plus intéressant en flattant la fibre citoyenne du vendeur. Bref ! L’achat conclu, il suffisait de trouver parmi la population des retraités (de plus en plus nombreuse) un expert en menuiserie afin de restaurer et de sécuriser l’engin. Ceci bénévolement, bien sur. Seulement voila ! C’est là où le bât blesse : Les bénévoles, espèces non protégées, sont en voie de grande disparition dans Jouy. Le mot « Bénévolat » aura bientôt disparu du dictionnaire communal. Tant la situation et l’esprit des affaires communales sont calamiteux.
Si on payait mieux les bénévoles, ça donnerait peut-être envie à plus de gens de travailler gratuitement. » Philippe Geluck
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le Jardin des Missions Etrangères le Jardin des Missions Etrangères
Rue de Babylone, s'étend le jardin privé des Missions Etrangères, d'une superficie d'1 ha. C'est d'abord un bâtiment superbe du 17è s., séminaire destiné à former les prêtres et laïcs pour les Missions de l'Asie.
Jardin "à la française" exécuté par un disciple de Le Nôtre. Ce plan n'a pas été modifié.
Au 19ème s. ,plusieurs missionnaires botanistes en Asie, correspondants officiels du Museum d'Histoire Naturelle de Paris, découvrirent et expédièrent en Europe de nouvelles variétés de plantes, comme les rosiers Soulieana, Moyesii ou Roxburghii...
Quelques curiosités évoquent la vie des prêtres missionnaires en Asie : un oratoire, des statues,
une stèle coréenne offerte en 2003 par la cathédrale de Séoul, et une impressionnante cloche chinoise datée de 1858.
Geneviève
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Pluie dans l'Oise : les jardins ne sont pas à la fête Pluie dans l'Oise : les jardins ne sont pas à la fête
La pluie et les températures fraîches pour la saison n'ont pas seulement affecté notre moral mais aussi nos jardins, notamment à cause des précipitations au-dessus de la moyenne. Malgré une fréquentation en berne, le magasin Gamm Vert (Saint-Maximin) a tout de même reçu des clients inquiets pour leur jardin. Il faut savoir qu'un mois de mai frais et très pluvieux peut en effet retarder l'apparition des bourgeons et même favoriser l'apparition de certaines maladies des plantes lorsque le temps se réchauffe.
FMC
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Bulletin Météo du 20 juin 2013 Ce matin à Jouy Hier 19/6/2013 16°C
17°C
763 763
cet après-midi Hier après-midi 24°C 26°C
Cette nuit du 19 au 20 La nuit d'hier
20mm Total
333mm4mm Obs: pluies très abondantes
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Pots de fleurs emboités Pots de fleurs emboités
Il suffit d'emboiter des pots de fleurs de tailles différentes.
Sur un fer à béton, indispensable pour stabiliser l'ensemble.
Si le pot de base est très grand, on peut superposer un grand nombre de pots les uns dans les autres.
Inconvénient: peu de place pour loger les plants dans les étages inférieurs.
Meilleurs rendements avec des potées fleuries
Tour avec des potées fleuries
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La page du jour de Jules Hostouley - 20/06/2013 Posté le: 20/06/2013 05:25:55 Commune en friche ? La commune s’en fiche !
Le climat de ce début d’année engendre un surcroit de travail dans tous les domaines de l’entretien des jardins et des espaces verts. Chacun peut s’en rendre compte au quotidien. La commune est maintenant obliger de passer par une entreprise pour assurer l’entretien des chemins de la commune ; notamment les chemins qui mènent vers la Chaire à Loup. Pour quelle raison ce travail n’est-il plus assuré par les agents communaux ?. Il faut se souvenir qu’en 2012, on vit apparaitre de multiples plates-bandes sur les trottoirs le long des murets des riverains. Réalisation menées à bien grâce au grand talent des deux agents communaux. Tout cela serait fort bienvenu, s’il ne fallait pas assurer l’entretien de toutes ces plantations. Il faut de plus apporter une irrigation importante durant les fortes chaleurs, de ces derniers jours. Chacun sait que les quelques orages qui bombardent notre région actuellement, ne peuvent maintenir une humidité suffisante au pied de ces végétaux fragiles et onéreux, acquis par la commune l’année dernière. Donc ce sont les deux agents communaux qui s’y collent. Leur tache s’alourdissant au fil des années, il a fallu recourir à une aide extérieure pour assurer l’entretien de la commune. Alors, qu’il eut été si simple de communiquer avec la population de Jouy sous Thelle ; afin de lui proposer, dans la mesure du possible, d’entretenir et d’arroser ces parterres fleuris. Une bonne partie de nos concitoyens n’aurait pas refusé de rendre ce petit service à la collectivité. C’eut été une réalité, si le premier magistrat de la commune avait pris la peine de faire connaitre ses désidératas auprès de ses administrés. Que Nenni ! Point de dialogue ! Au lieu de cela, on a vu fleurir des bordures en pavés sur les trottoirs de Jouy sous Thelle . Tout cela sans concertation aucune. Et sous ces pavés, nous eûmes beau gratté et regratté ; point de sable ; point de plage ! Certaines de ces implantations florales ont même suscité des interpellations orageuses en réunion de Conseil Municipal. La Maréchaussée étant même invitée certains soirs de réunion. En définitive, nos concitoyens ne sont pas, une fois de plus, associés à la vie de la commune, par manque de dialogue du maire de la commune. Beaucoup de talent, de générosité et de citoyenneté, qui ne demandent qu’à s’investir, à Jouy sous Thelle ; encore faut-il vouloir et pouvoir les solliciter. Depuis ces dernières années, la Mairie s’est emmurée dans un lourd silence, qui en devient méprisant pour nos concitoyens, arrogant pour chacun d’entre nous.
Un homme seul est toujours en mauvaise compagnie. Paul Valéry
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Poterie du diable Poterie du diable
Pour faire mijoter de délicieuses pomme de terre
Trouvaille en brocante d'une double poterie toute neuve.
Plantées de joubarbes installées sur un lit de tourbe enrichie, cette potée va pouvoir affronter les rigueurs de l'été
Visiblement la joubarbe survit très bien à son inconfortable situation.
Le petit grillage vert retient très bien le substrat à base tourbe
Pour percer le manche de la poterie, prendre quelques précautions
La terre cuite se laisse facilement percer avec un foret béton, mais peut se fendre si on force le perçage.
Diable
Poterie diable
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De nouvelles fleurs vivaces De nouvelles fleurs vivaces
Non! Malheureusement, les pétunias ne sont toujours pas des vivaces ; mais de très belles et très précieuses fleurs annuelles.
Les vivaces ce serait plutôt ces petites bouteilles roses. On devrait normalement les retrouver après l'hiver prochain, au printemps, en principe... Si tout se passe bien. Le climat est tellement déjanté que l'on ne peut plus jurer de rien. Cette année par exemple, l'été vient de succéder directement à l'hiver. Exit Le printemps!
On trouve très facilement en brocante, des collectionneurs désabusés qui se démettent de ces petites bouteilles de collection, pour 1/2 euro le lot, le plus souvent. A ne surtout pas acheter en grande surface: Le prix en est vraiment astronomique pour de vulgaires fabrications Chinoises.
Car ce type d'objet est très tendance, comme on dit aujourd'hui.
Une plate-bande établie sur une butte très sèche en été. Le sol est recouvert, depuis plusieurs années, avec le broyage des taillures de haies ou des résidus d'élagage.Les coquilles Saint Jacques signalent simplement une nouvelle plantation . Elles participent aussi au paillage de la plate-bande.
La tour composée de 3 potées plastiques a déjà été décrite ici Tour Fleurie
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Bulletin Météo du 19 juin 2013 Ce matin à Jouy Hier 18/6/2013 17°C
15°C
763 764
cet après-midi Hier après-midi 26°C 27°C
Cette nuit du 18 au 19 La nuit d'hier
4mm Total
313mm0mm Obs:
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Bulletin Météo du 18 juin 2013 Ce matin à Jouy Hier 17/6/2013 15°C
12°C
764 763
cet après-midi Hier après-midi 27°C 23°C
Cette nuit du 17 au 18 La nuit d'hier
0mm Total
309mm3mm Obs: Orage dans le voisinage - Sans pluie
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Service minimum pour la Fête des roses Service minimum pour la Fête des roses
14/06/2013
Conséquence d'un bilan financier désastreux en 2012, la fête autour de la rose aura lieu cette année dans une configuration restreinte.
Si la 84 e Fête des roses a eu lieu dans le plus beau village de France l'an dernier, la 85 e édition n'est prévue que pour... 2014. Cette année en effet, seule une Journée de la rose sera proposée dimanche aux promeneurs, avec un programme réduit.
En cause, une météo désastreuse l'année dernière, qui a mis à mal les finances de l'association. « Nous n'avons accueilli que 1 500 visiteurs, contre les 10 000 habituels », reconnaît son président Germain Vandeputte, pourtant personnellement convaincu qu'une vraie Fête des roses aurait pu être maintenue cette année avec moins de moyens.
Même avec moins d'artistes en scène et d'animations de rue, le village cher à l'artiste Henri Le Sidaner rendra son hommage annuel à la reine des fleurs. Avec le printemps tardif, la rose sera en pleine floraison
Une quarantaine de stands seront installés, parmi lesquels une dizaine de rosiéristes et pépiniéristes ; le splendide alambic de distillation d'eau de rose habitué de la manifestation ; un souffleur de verre ; un fabricant de caramel ; des stands de poterie, de bijoux, de peintures ou de cosmétiques au lait d'ânesse.
L'association La Fête des roses tiendra deux points de restauration. Le stand municipal proposera des produits dérivés à base de rose, du thé parfumé au confit en passant par les parfums d'intérieur...
Toute la journée, professeurs et élèves de l'École de musique de l'Oise normande se succéderont sur la scène. Une dizaine de voitures anciennes - des Morgan venues de région parisienne - défileront dans le village. Il ne s'agira pas d'une vraie Fête des roses. Mais ça y ressemblera beaucoup...
De notre correspondante
BRIGITTE BRUANDET
Images d'archive
Gerberoy
Photo
Photo
Village de Gerberoy
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L'asperge de Noailles, star de la saison L'asperge de Noailles, star de la saison
15/06/2013
À Noailles, la récolte des asperges s'achève. Ce légume de saison s'est arraché sur le marché de Beauvais. Derniers jours pour en profiter.
Des champs autour et au milieu une parcelle où des bâches en plastique protègent de petites buttes. Dessous pousse un légume de saison qui depuis deux mois s'arrache sur le marché de Beauvais : l'asperge. Nous sommes à Ponchon dans la production de Benoît Biberon, le propriétaire de la ferme du Relais, installée dans la commune voisine de Noailles. « La cueillette a commencé en avril et s'achèvera la semaine prochaine. » Il faut donc se dépêcher pour la goûter, surtout que la saison n'a pas été des plus prospères. « En raison du climat. L'asperge demande de la chaleur et un peu d'humidité. Cette année, la pluie constante a retardé la récolte de trois semaines . »
Une cueillette manuelle
Cela fait une dizaine d'années que cet enfant du pays s'est spécialisé dans cette culture. « Mes parents ont commencé dans les années 1980 avec une première parcelle. » La seule et unique terre de la propriété qui donne aujourd'hui de belles asperges vertes. « Nous cultivons majoritairement des blanches. Les deux variétés ne se produisent pas de la même manière. »
À l'origine du légume, la griffe, une racine qui se plante dans une terre vierge avec beaucoup de patience. « Il faut attendre deux ou trois ans avant d'avoir une production normale », explique Benoît Biberon, qui a investi une nouvelle parcelle cette année. « C'est un légume assez compliqué à cultiver. La racine donne une végétation dense et nécessite ainsi de planter sur des parcelles importantes. » D'où son prix de vente assez élevé. « Longtemps, l'asperge était considérée comme un produit de luxe. »
La cueillette se fait encore manuellement. Six saisonniers sont embauchés pour effectuer ce travail. La seule mécanisation dans cette plantation : le traitement et le conditionnement. L'an dernier, Benoît Biberon a investi dans une nouvelle machine d'origine allemande - le pays de l'asperge où l'on en consomme trois fois plus qu'en France - qui trie, photographie et enregistre le calibrage de la tige. « Avant, on le faisait à la main. On gagne du temps et de l'énergie. »
Très peu de producteurs sont présents dans le Nord de la France. L'activité se concentre essentiellement dans le Sud-Ouest, les Landes et la vallée de la Loire. Membre d'un regroupement de producteurs, Benoît Biberon revendique le « manger local ». « Parce que le produit est le plus frais et le moins dégradé possible. En réduisant les intermédiaires, on diminue aussi les coûts de transports et autres. » Le propriétaire de la ferme du Relais ne travaille qu'avec des producteurs locaux, comme lui. On trouve ses asperges chez des primeurs du Val d'Oise et chez des « amis de 25 ans » cultivateurs et revendeurs spécialisés dans d'autres cultures maraîchères.
À Noailles, cela fait bientôt 30 ans que sa famille a ouvert une boutique à la ferme où l'on trouve la moutarde Champ's, du miel d'Auneuil, des légumes de Ferrières-en-Bray ou encore la tomme au foin de la GAEC de La Chapelle-Saint-Jean. Il y a longtemps ici qu'on a compris ce qui était bon.
MÉLANIE CARNOT
Notre récolte se poursuit.
Elle sera assez maigre cette année encore.
Récolte 2013
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Bulletin Météo du 17 juin 2013 Ce matin à Jouy Hier 16/6/2013 12°C
10°C
763 763
cet après-midi Hier après-midi 23°C 23°C
Cette nuit du 16 au 17 La nuit d'hier
3mm Total
309mm0mm Obs:
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La mousse et les lichens
Dans les prés, les pommiers à cidre se sont délestés de leurs rameaux morts, comme l'ont fait les pêchers et les poiriers dans le jardin. Ce n'est pas grave, c'est même on ne peut plus naturel : les arbres fruitiers que l'on appelle aussi arbres de plein vent, poussant sur une haute tige, se taillent ainsi tout seuls à la faveur des bourrasques automnales et hivernales. Il vaut mieux même ne jamais les tailler si l'on ne sait pas s'y prendre. En s'allongeant, les branches se courbent naturellement vers le sol. A l'endroit où elles fléchissent, une nouvelle branche naît, qui prive peu à peu de sève la partie ancienne, qui meurt, se dessèche et tombe.En revanche, les pluies incessantes ont fait verdir les troncs d'arbres, les terrasses, les murets et les toits de tuiles. Ils sont envahis par la mousse et par le lichen. Ni tout à fait un végétal ni tout à fait un champignon, cette "plante", aux gris, bleus et jaunes si subtilement dégradés, ne peut pas s'observer au coeur des grandes villes. Elle s'accroche à de nombreux supports à la campagne, et notamment aux troncs d'arbres dont l'écorce est crevassée. Faut-il débarrasser ceux-ci de leur mousse et de leur lichen ? Non ! Les oiseaux acrobates y trouvent leur pitance et la nature son compte : le lichen n'est pas un parasite.INDÉSIRABLE SUR LES TOITS
En revanche, la mousse et les lichens qui envahissent les toits devront être retirés. Ailleurs, partout où l'on peut gratter ou simplement pulvériser un produit antimousse sans avoir à jouer les acrobates, il faut le faire. Peu à peu, mousses et lichens fragilisent les tuiles, les rendent poreuses par l'effet des gels et dégels successifs qui les font se déliter peu à peu.
Sur les terrasses, la mousse rend certains dallages particulièrement glissants. Quand les algues s'y mettent les jours de pluie, allées de briques et de pierres lisses deviennent risquées à emprunter. Surtout pas de nettoyeur à pression : l'eau projetée avec force détruit la mousse et les lichens, mais aggrave le mal en rendant de plus en plus poreux le support sur lequel la mousse revient de plus en plus vite. Surtout pas de sulfate de fer ! Il fait merveille sur la pelouse, mais fait rouiller les pierres d'une façon quasi irrémédiable. Il existe de nos jours des produits antimousses à l'efficacité remarquable.
Cette année, plus que d'habitude...
Beaucoup de nettoyage au printemps
Alain Lompech Le Monde 18.01.08.On ne commercialise pratiquement plus de sulfate de fer.
Il est remplacé par d'autres substances.
Sont-elles efficace?
Sont-elles respectueuses de l'environnement?
quand il y a vraiment trop de mousse ..refaire la pelouse
Plus facile à écrire qu'à faire.
AnnieLichens
Mousses sur le toit
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La mousse et les lichens
Dans les prés, les pommiers à cidre se sont délestés de leurs rameaux morts, comme l'ont fait les pêchers et les poiriers dans le jardin. Ce n'est pas grave, c'est même on ne peut plus naturel : les arbres fruitiers que l'on appelle aussi arbres de plein vent, poussant sur une haute tige, se taillent ainsi tout seuls à la faveur des bourrasques automnales et hivernales. Il vaut mieux même ne jamais les tailler si l'on ne sait pas s'y prendre. En s'allongeant, les branches se courbent naturellement vers le sol. A l'endroit où elles fléchissent, une nouvelle branche naît, qui prive peu à peu de sève la partie ancienne, qui meurt, se dessèche et tombe.En revanche, les pluies incessantes ont fait verdir les troncs d'arbres, les terrasses, les murets et les toits de tuiles. Ils sont envahis par la mousse et par le lichen. Ni tout à fait un végétal ni tout à fait un champignon, cette "plante", aux gris, bleus et jaunes si subtilement dégradés, ne peut pas s'observer au coeur des grandes villes. Elle s'accroche à de nombreux supports à la campagne, et notamment aux troncs d'arbres dont l'écorce est crevassée. Faut-il débarrasser ceux-ci de leur mousse et de leur lichen ? Non ! Les oiseaux acrobates y trouvent leur pitance et la nature son compte : le lichen n'est pas un parasite.INDÉSIRABLE SUR LES TOITS
En revanche, la mousse et les lichens qui envahissent les toits devront être retirés. Ailleurs, partout où l'on peut gratter ou simplement pulvériser un produit antimousse sans avoir à jouer les acrobates, il faut le faire. Peu à peu, mousses et lichens fragilisent les tuiles, les rendent poreuses par l'effet des gels et dégels successifs qui les font se déliter peu à peu.
Sur les terrasses, la mousse rend certains dallages particulièrement glissants. Quand les algues s'y mettent les jours de pluie, allées de briques et de pierres lisses deviennent risquées à emprunter. Surtout pas de nettoyeur à pression : l'eau projetée avec force détruit la mousse et les lichens, mais aggrave le mal en rendant de plus en plus poreux le support sur lequel la mousse revient de plus en plus vite. Surtout pas de sulfate de fer ! Il fait merveille sur la pelouse, mais fait rouiller les pierres d'une façon quasi irrémédiable. Il existe de nos jours des produits antimousses à l'efficacité remarquable.
Cette année, plus que d'habitude...
Beaucoup de nettoyage au printemps
Alain Lompech Le Monde 18.01.08.On ne commercialise pratiquement plus de sulfate de fer.
Il est remplacé par d'autres substances.
Sont-elles efficace?
Sont-elles respectueuses de l'environnement?
quand il y a vraiment trop de mousse ..refaire la pelouse
Plus facile à écrire qu'à faire.
AnnieLichens
Mousses sur le toit
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