Choux de Bruxelles
Famille des brassicacées.
Photo Les choux de bruxelles n'aiment pas les terrains trop fumés, les pommes se formeraient mal. Végétation très lente, il faut compter 7 mois entre semis et récolte. Semer en avril pour une récolte en automne et début mai pour la récolte de l'hiver. Les semis se font directement en pleine terre de la mi-avril à la mi-mai, l'on peut aussi transplanter les semis faits à l'intérieur 4 semaines plus tôt, à partir du début de mai au début juin. Les feuilles de la base sont enlevés au fur et à mesure que les bourgeons de choux apparaissent et la tête est pincée le 15 septembre pour accélérer la maturité des derniers choux du haut. Les choux de Bruxelles aiment les climats froids et poussent biens jusqu'aux neiges de fin novembre. La saveur s'améliore avec les gelées de l'automne. On récolte les pommes dès qu'elles atteignent un pouce de diamètre.
Le chou de Bruxelles constitue une variété de chou très particulière, puisque la partie comestible n’est pas constituée par les feuilles principales elles-mêmes, mais par de petits appendices groupés en forme de grappe autour de la tige. Ces appendices ont la forme de petites pommes et sont appelés « jets ». Les choux de Bruxelles sont peu exigeants quant au terrain et même réussissent mal dans les sols riches, les jets ne venant pas à maturité. Bien qu’aimant l’humidité (mais sans excès) les choux de Bruxelles n’ont aucune exigence quant au climat. Ce chou est une plante herbacée bisannuelle qui émet une tige florale d'un mètre de haut environ la deuxième année. Les feuilles à long pétiole sont entières, de forme arrondie et légèrement dentelées, les fleurs sont jaunes. Les bourgeons à l'aisselle des feuilles forment de petites pommes, composées de nombreuses feuilles assemblées. Ils sont récoltés en hiver, par intervalles, en commençant par les choux du bas, qui sont plus avancés. Certains conseillent de couper la tête de la plante, afin de favoriser la croissance plus rapide des choux supérieurs, mais l'efficacité de cette technique n'est pas prouvée. Après la construction de la Seconde enceinte de Bruxelles au XIVe siècle, la culture maraîchère se développa dans l'actuelle commune de Saint-Gilles, extérieure à l'enceinte. Ces cultures maraîchères prirent peu à peu une extension considérable puisque toutes les terres arables, furent progressivement transformées en surfaces de cultures, notamment grâce à des travaux d'assèchement. Les maraîchers durent trouver des moyens d'encore augmenter leur rentabilité afin de faire face à la démographie galopante de Bruxelles.
Il semble que ce soit vers le milieu du XVIIe siècle que les Saint-Gillois créerent un nouvel hybride de chou qui se cultivait verticalement et occupait donc moins d'espace. Cette culture très rentable occupa rapidement de grands espaces, et cette culture intensive valut aux Saint-Gillois le surnom de « Kuulkappers » (coupeurs de choux).
Je n'en cultive plus depuis longtemps par manque de place Excellent légume d'hiver
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