propos des œufs de coq, je me souvient d'une petite anecdote quand j'étais gosse.
Quand mes parents ou mon oncle devait tuer une volaille ou un lapin pour honorer le repas dominical, nous étions très attentif pour ne rien perdre du spectacle de ce carnage.
Comme tout le monde le disait à l'époque : C'était une excellente leçon de choses pour les gamins que nous étions.
On ne cachait pas aux enfants, comme aujourd'hui, les dures réalités du quotidien.
Nous savions à quoi nous en tenir, quand  nous voyons apparaitre le magnifique et succulent poulet rôti du dimanche midi.


Pour en revenir à nos moutons à notre poulet, après la mise à mort succédait la plumaison du volatile en le trempant dans l'eau bouillante.
Pas très réjouissant tout cela.
Ensuite intervenait la vidange des entrailles de la malheureuse victime de l'art culinaire dominical.
Je vous passe l'odeur et la vue morbide de cette opération.
Donc on sortait les boyaux, le foie, le cœur, les rognons et...... Deux gros rognons blanc en forme d’œufs...
Traditionnellement nous demandions à quel usage étaient destinés ces drôles de petits œufs dans le corps d'un vénérable coq de nos basse-cours.
Et traditionnellement, plutôt que de se perdre en vagues explications libidineuses au sujet de la libido des volailles, on nous montrait, sans autres formes d'explications, les œufs du coq.! Ces fameux œufs du coq!. Nous acceptions,alors, avec résignation cette succinte démonstration. Sans être vraiment dupe; car nous soupçonnions déjà, quelque peu, du haut de nos 9 ans, à quel usage était destiné ces organes insolites dans le corps d'un  de ces vénérables poulets.
Même quand on est encore qu'un petit mioche, il faut savoir de temps à autres, laisser les adultes vagabonder dans leur illusions.