• Le meilleur des carnets de Jules Hostouley - 02/05/2012

    Le meilleur des carnets de Jules Hostouley -  02/05/2012
     02/05/2012 06:34:02 

    Tchernobyl, Fukushima et ensuite….
    Les catastrophes nucléaires de Tchernobyl et de Fukushima nous ont rappelé que la France est le pays le plus nucléarisé du monde. De telles catastrophes peuvent très bien survenir près de chez nous. Bien que tous les scénarios de catastrophe aient été envisagés, étudiés et même expérimentés, rien ne nous met à l’abri de la fusion d’un réacteur nucléaire. Un enchainement de causes accidentelles et cataclysmiques peut très bien provoquer l’accident majeur qui était absolument imprévisible. On en apprend beaucoup à chaque nouvel accident. Mais on ne peut quand même pas souhaiter la mutation d’un réacteur nucléaire en bombe atomique, à seul fin d’enseignement. Jusqu’à présent avec ces trois accidents nucléaires, si l’on prend en compte celui de Three Mile Island, on avait appris beaucoup pour faire progresser la sécurité des centrales. Mais,il n'en demeure pas moins que toutes les possibilités d’accidents nucléaires majeurs, n’ont pas fait l’objet de leur démonstration en vraie grandeur ; heureusement ! On se répète;  s’il faut faire sauter une centrale atomique pour vérifier que les simulations et les prévisions sur ordinateur se révèlent exact ; ce sont les populations voisines de la centrale qui ne vont pas du tout ; mais vraiment pas du tout gouter la plaisanterie. Plaisanterie qui nous rappelle que notre beau village de jouy sous Thelle se trouve entre les centrales de Nogent sur Seine, de Paluel et de Panly. Pas moyen d'y échapper. Nous n’avons plus qu’à choisir à quelle sauce nous serons irradiés. Â Tchernobyl, toutes les populations ont été évacuées dans un rayon de 30 kilomètres ; à Fukushima dans un rayon de 20 kilomètres. Â Tchernobyl, ce sont 15000 victimes dans les mois qui suivirent la catastrophe, qui seront officiellement déclarées. Â Tchernobyl c’est toute l’Europe qui s’est retrouvée sous couverture radioactive, aux becquerels forts peu sympathiques pour nos globules blancs, entre autre ! La centrale de Penly se situe à 91 km de Jouy sous Thelle ; pas tout près pour une ballade à pince ; mais pour un nuage ensemencée de petits becquerels, par un vent de nord ouest, comme on en a si souvent, par ici ; une véritable promenade de santé, donc, pour ces cirro-stratus pollués et avides de foutre la zizanie dans notre ADN .Pas très réjouissant tout cela ; mais il faut bien l’évoquer un jour. Existe-t-il des plans de préventions, de communications et d’évacuations en cas d’accident nucléaire gravissime ? Il est permis d’en douter ; tant l’incurie de nos responsables, de nos élus est grande en ce domaine. On fait souvent des manœuvres contre les incendies, mais rarement les organismes de secours communiquent sur les précautions indispensables à prendre en cas de pollution par des résidus de matières fissiles. On ne peut que souhaiter que les techniciens et les ingénieurs du nucléaire, disposent de tous les moyens nécessaires pour assurer la pleine sécurité de nos centrales. On n’ose, quand même, espérer que les responsables politiques, ne fassent l’économie des remises en cause nécessaires, dans le domaine du nucléaire, à la suite d’un incident dans une centrale. En ces temps de crise financière, monétaire et politique, ces précautions absolument cruciales, risqueraient de passer au second plan.on les connait bien, nos dirigeants! Dans le domaine de la recherche, pour une meilleure sécurité des centrales nucléaires, un spécialiste des fusées, Von Braun, se disait très préoccupé à chaque lancement de fusée réussi. Non par sentiment d’auto-flagellation, mais parce qu’il craignait, disait-il, que la fusée n’emporte en son sein le défaut ou la faille qui feront certainement rater le prochain départ de sa copine, la suivante, sur le pas de tir. Il en est de même pour les centrales ; elles hébergent, encore, elles aussi, en leur cœur la faille, le défaut, la paille qui les feront partir en fusion, si les techniciens n’y prennent garde. C’est pourquoi il faut rester très vigilant, car les centrales nucléaires ont un cœur gros comme çà ; et qui peut battre très, très fort.
    Le coeur à ses raisons que la raison ignore

     

     

     

     

     

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