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    Défunte Picardie
       

    Défunte Picardie





    Un paysage caractéristique de notre région.
    Un paysage caractéristique de la Picardie.
    Peint et repeint chaque année grâce à nos voisins et amis Agriculteurs
    Labouré et hersé chaque année... Devrions-nous  dire, en plus!


    Seulement voilà, l'horizon administratif de notre région s'est singulièrement assombri, ces derniers jours.
    Le ciel radieux de ce paysage s'estompe déjà.
    On ne parle pas ici de ces terribles orages de grêles qui ont littéralement massacré les habitations de nombreux Picards, mais de nouvelles dispositions territoriales qui devraient à terme défigurer le doux visage de notre belle région, la Picardie.
    Bref! Le Hollandisme a encore frappé du sceau de son inexpérience.
    Beaucoup de journalistes fustigeaient, récemment, un Président, qui apparaît assez bon en politique extérieure et si mauvais en politique intérieure.
    Pauvres Français!
     

    Voici ce que sera notre région dans le prochain découpage territorial.
    Quand la Picardie sera devenu le vassal de la toute puissante Champagne, notre région voisine.
    Heureusement nos amis Agriculteurs auront encore plus mis en valeur nos paysages et nos territoires .
    Mais nous aurons perdu une partie de notre âme régionale.
    Nous ne seront plus vraiment des Picards. 
    Mais des Champicardo-Ardennois en mal d'identité.
    D'identité régionale!
    Du fond de sa demeure Présidentielle et Elyséenne, Flamby 1er  procède au saccage de nos régions en croyant servir l'intérêt des Français.

    Erich Maria Remarque dépeignait dans son célèbre roman, un Etat Major Allemand de la première guerre, en train de spéculer sur les chances, une nouvelle fois, de faire massacrer un nombre incommensurable de soldats allemands, Russes et Français.
    C'est à peu près la même chose pour nos régions qui se trouvent éventrées, amputées, massacrées, saccagées et dispersées, façon puzzle, par un personnage peu compétent en matière régionale et qui porte déjà son regard au delà de 2017.

    Â l'Ouest! Rien de nouveau!
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  • Nous sommes sur administrés !
     1 décembre 2011


    Nous avons trop de petites communes et trop de petites régions.
    36000 communes : record d’Europe. C’est 3 fois plus qu’en Allemagne pourtant plus peuplée que nous. C’est 5 fois plus qu’en Espagne, presque aussi vaste que nous. C’est 80 fois plus qu’au Royaume-Uni qui a autant d’habitants que nous.
    Pour animer ces villages nous devons élire près d’un demi- million de conseillers municipaux.
    Bien sûr, ces communes sont beaucoup trop petites et ne peuvent fonctionner de façon autonome. Au lieu de régler le problème à la source, nous avons créé des structures de regroupement : communauté de communes, syndicats intercommunaux…, afin de mettre en commun moyens et compétences.
    Idée géniale de nos édiles, 19000 structures nouvelles de regroupement sont sorties des cartons en quelques décennies. Le nombre d’entités territoriales, au lieu de diminuer, a encore augmenté. Nos élus ou fonctionnaires passent maintenant leur temps à essayer de se mettre d’accord sur qui fait quoi, dans d’interminables réunions. Désespérant…
    27 régions, dont 22 en métropole : beaucoup d’entre elles ne comportent que deux ou trois départements, ou sont des déserts économiques. Seuls l’Ile de France, le Rhône Alpes et le Paca ont une taille européenne.
    Nos politiques veulent-ils vraiment s’occuper de ce problème ? Nous n’en sommes pas certains.
    Au trop grand nombre de communes, on nous répond que l’on doit aux français une administration de proximité. Depuis la transformation de nos paroisses en communes, il y a plus de deux siècles, nous avons pourtant inventé la bicyclette, les transports motorisés, le téléphone, l’informatique. Peine perdue !
    Au trop grand nombre de régions on rappelle l’histoire, ou des rivalités presque millénaires entre capitales régionales.
    Il faut bouger maintenant et exiger une réforme territoriale d’envergure.
    • L’objectif :

    - 10000 communes au lieu de 36000.
    - 10 fois moins de structures de regroupement
    - 13 régions métropolitaines, au lieu de 22.

    Nos élus doivent d’abord penser à l’efficacité de nos structures territoriales. Quitte à se saborder…

    Fusionner Jouy sous Thelle et Jouy la Grange, par exemple. Ces 2 communes portent pratiquement le même nom et sont limitrophes. Elles ont du avoir une histoire commune autrefois. Mais qui osera proposer une telle idée. De quoi se faire mettre en cabane. Un crime de lèse municipalité. Supprimer un peu d’administration en France. Vous vous rendez compte. Mais c’est bien ce qu’il faudrait faire, plutôt que de mettre au chômage quelques fonctionnaires qui révèlent leur fonction et leur utilité quand on les a envoyé au Pole Emploi. Réduire des structures superflues permet aussi de faire de substantielles économies.

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  • Pourquoi nos politiques ne veulent pas réduire le nombre de communes ?
     Pour leur intérêt personnel ?
    - Cela crée directement (conseillers municipaux), ou indirectement (intercommunalités), plus de 500000 postes d’élus (autant que les Etats Unis d’Amérique). Il est donc plus facile de se faire élire que si nous n’avions que 100000 places, en se remettant dans les proportions de nos voisins.
    - Les lois sur le cumul des mandats font que les postes dans les intercommunalités ne comptent pas. Il vaut mieux alors créer des structures supplémentaires de regroupement que de regrouper les structures à la source en les fusionnant. Cela fait des salaires en plus. Ainsi, vous pouvez cumuler votre indemnité de maire et par exemple de vice- président de l’intercommunalité dont vous faites partie. Aurait-on créé 19000 structures intercommunales de regroupement dans ce but ? Allez savoir…. Ce qui est sûr, c’est que si l’on fusionne les communes, le besoin de structures de regroupement diminue très fortement, donc le nombre de postes.
    - Nous nous devons de reconnaitre malgré ces interrogations, que beaucoup d’élus sont en fait des bénévoles, seuls les maires et leurs adjoints ayant, dans la plupart des cas, droit à une indemnité. Heureusement.

    Pour favoriser la proximité des élus et de leur administration, avec les citoyens ?

    -Il est vrai que dans une commune de moins de 250 habitants (nous en avons 13000), avec 11 conseillers municipaux majeurs et éligibles, comme le prévoit la loi, vous êtes certain d’être très proche d’un élu, si vous ne l’êtes vous-même.

    -Il est vrai aussi que nos communes font en moyenne 15 km², soit un cercle de 2,2 kms de rayon. Faisons un peu de géométrie. Si la mairie est au centre du village, ce qui est souvent à peu près le cas, l’habitant le plus excentré d’une commune serait en moyenne à 2,2 kms de sa mairie. Encore faisable à pied. C’est toujours de la proximité…

    -Bien sûr, ce que l’on gagne en proximité géographique, nous le perdons en continuité des services, la plupart des secrétariats ne pouvant être financés qu’à temps partiel.

    Pour être libres ?

    -Pour ne pas faire comme la commune d’à côté, qui depuis des siècles (autrefois paroisse avant la révolution), permet de nous étalonner, de nous comparer, de nous identifier. Nous votons notre propre budget, nos propres impôts. Nous recevons aussi nos propres subventions, pour faire notre propre salle des fêtes, ou notre propre terrain de foot, même si notre voisine à 2 kilomètres a aussi fait les mêmes équipements, et qu’ils sont largement sous utilisés.

    -Pour être libres, libres de leur politique, d’être plutôt cigale ou plutôt fourmi, au choix de leurs électeurs… Lorsque nous devons mettre des moyens en commun avec nos voisins, ils assistent aux réunions de notre communauté de communes et peuvent défendre les intérêts de notre village. Quitte à batailler ferme, car il ne faut pas se faire flouer…

    Il y a sûrement encore beaucoup d’autres bonnes raisons qui justifient de garder cette exception Française.

    C’est une exception majeure. Nous sommes les seuls à avoir gardé le nombre de structures administratives du 18è siècle (ex paroisses).

    Nos voisins ont fusionné leurs communes pour accroitre leurs moyens.

    Nous avons à l’inverse, créé des structures supplémentaires pour fédérer les moyens.

    Là où les Allemands, par exemple, avec trois petites communes, en ont supprimé deux et créé une grosse, nous avons en France gardé nos trois communes et créé une intercommunalité. Dans cet exemple, les Allemands ont divisé par trois les structures, nous avons augmenté d’un tiers les nôtres.

    Il faut demander à nos politiques pourquoi ?

    Il faut débattre de ce problème dont l’impact politique et économique est majeur.

    Signé : L’équipe de Pour-Convaincre.com
     
       
     

      Exception Française ! Disent-ils. Mais si cela pouvait se limiter à notre découpage administratif. Or dans notre pays, pratiquement tout n’est qu’exception Française. Dans notre volonté obstinée d’être absolument différents de tous les autres. Tout cela coute de plus en plus cher. Il va bien falloir réformer une partie de ces microstructures. Mais la France est irréformable ! Nous a-ton dit !

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    Sylvain Leclerc travaille auprès des moutons depuis plus de vingt ans dans la ferme familiale.

    Sylvain Leclerc, éleveur ovin, est en colère. La Région lui a supprimé 7 000 euros d'aides pour

    Pour en savoir plus.......



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