Prêtres : la relève est assurée 13/12/2013 Les vocations ne connaissent pas la crise dans l'Oise. Une nouvelle génération de prêtres se prépare à prendre la relève. Guillaume Devaux est le responsable du service des vocations du diocèse de Beauvais, Noyon et Senlis. Agé de 38 ans, il a été ordonné prêtre en juin 2005. Nombreuses sont les têtes blanches à se retrouver le dimanche matin dans les rangs d'un édifice religieux. Il n'y a qu'à aller dans une église pour le constater. L'Église n'intéressait-elle plus les jeunes générations ? Les clichés ont parfois la vie dure. Alors que l'on parle en France d'une certaine crise des vocations, le diocèse de Beauvais, Noyon et Senlis semble être épargné par le phénomène. Ou en tout cas, il fait tout pour l'enrayer. De nombreuses initiatives sont menées en direction des jeunes. Son service des vocations en accompagne même certains. Depuis 2003, 14 prêtres ont été ordonnés dans le diocèse. Un chiffre important qui pourrait en faire pâlir d'autres. « Par rapport aux diocèses voisins, c'est beaucoup » explique le père Guillaume Devaux, responsable du service des vocations. Et ce n'est pas terminé. La nouvelle génération est au rendez-vous. Ils sont six Isariens à être au séminaire.
La peur de l'engagement Aujourd'hui, le diocèse compte 161 prêtres (dont 54 retraités) et 26 diacres. Est-ce suffisant ? « Ça ne le sera jamais assez » confesse le père Devaux. Le chiffre des six ordinations est encourageant mais il reste fragile, selon Guillaume Devaux. Ressentir l'appel de Dieu n'est pas forcément chose aisée. Les moyens sont multiples : il s'agit parfois d'un sentiment ou l'intervention d'une tierce personne. « On compte plus de religieux que de prêtres. Pour un jeune, il y a certainement quelque chose de rassurant de vivre en communauté. Mais le Seigneur continue à appeler. Mon rôle est justement de réveiller l'audace des communautés chrétiennes. C'est un chemin qui vaut le coup » ajoute-t-il. AURÉLIEN TOURNIER
|
Le célibat des prêtres n'est pas la cause principale de la raréfaction des vocations. Ce serait plutôt la désertification des pratiquants dans nos églises de France. "Je suis la voix qui crie à travers le désert" disait Saint Jean Baptiste (Évangile Saint Jean 1, 6-28) Mais peut-on continuer de demander à un prêtre, chaque dimanche, d'officier devant un parterre de chaises vides; de prêcher dans le désert. Le nouveau Pape a montré la voie de l'expansion de l'église. L'Amérique du Sud et l'Afrique. En ce moment, un détachement de l'armée Française tente de rétablir la paix civile en Centrafrique . On y remarque une très importante communauté Catholique. Des évènements à méditer........ Tendance
|